Edwige Feuillère, de son nom de jeune fille Edwige Caroline Cunati, actrice française de théâtre et de cinéma, née le 29 octobre 1907 à Vesoul (Haute-Saône), morte le 13 novembre 1998 à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine). Considérée comme l'une des actrices les plus importantes de sa génération, elle occupe une place importante dans l'histoire du cinéma et du théâtre.
Edwige Feuillère a été nommée Grand officier de la Légion d'honneur et Commandeur des Arts et des Lettres. Elle est enterrée à Beaugency (Loiret).
Fille d'un entrepreneur de travaux originaire de la province de Côme (Italie), Edwige Caroline Cunati est née le 29 octobre 1907, boulevard Charles de Gaulle, à Vesoul. Un théâtre inauguré le 3 janvier 1983 ainsi qu'une place au centre-ville inaugurée par son ami Guy Tréjan portent son nom dans la ville préfecture. Ancienne élève du conservatoire d'art dramatique de Dijon, elle y obtient un premier prix de comédie et de tragédie en juillet 1928 ; elle fait une carrière de plus de soixante années sur les planches (1930-1992), débutée à la Comédie-Française, et plus de quarante années au cinéma (1931-1974). Le 24 décembre 1929, elle épouse l'acteur Pierre Feuillère dont elle gardera le nom tout au long de sa carrière. Elle incarne Marguerite Gautier dans La Dame aux camélias d'Alexandre Dumas fils en 1939, au Théâtre des Galeries Saint-Hubert à Bruxelles et en 1940 au Théâtre Hébertot à Paris puis de nouveau en 1942, avant d'interpréter le personnage de Lia dans Sodome et Gomorrhe de Jean Giraudoux en 1943. Au cinéma, elle débute sous le nom Cora Lynn en 1931 dans le Cordon bleu. Elle tourne dès lors avec les grands metteurs en scène de l'époque ; Edwige Feuillère devient célèbre en 1935 par son interprétation dans Lucrèce Borgia, un film d'Abel Gance.
Ellen Johnson Sirleaf, femme d'État libérienne, née le 29 octobre 1938 à Monrovia (Liberia), elle fut présidente de la République du Libéria, du 16 janvier 2006 au 22 janvier 2018.
Économiste formée aux États-Unis, elle est la première femme élue au suffrage universel à la tête d'un État africain. Elle est corécipiendaire du prix Nobel de la paix en 2011.
Deux de ses grands-parents sont nés au Liberia. Son père, Jahmale Carney Johnson, adopté par une famille américano-libérienne, est diplômé du College of West Africa (Monrovia), une université méthodiste ; il exerçait la profession d'avocat. Elle a également pour ascendant Hilary R. W. Johnson, le premier président libérien né sur le sol de son pays. Elle doit son teint clair à un grand-père allemand du côté de sa mère. Elle grandit dans une famille aisée. À 17 ans, elle se marie avec James Sirleaf, alors plus âgé qu'elle, qui est fonctionnaire au ministère de l'Agriculture et qui lui permet de poursuivre ses études aux États-Unis. James Sirleaf est alcoolique et la menace, ainsi que ses enfants. Il va même jusqu'à venir la gifler au ministère des Finances, où elle travaille, parce qu'elle rentre selon lui trop tard. Après six ans de mariage, elle divorce en 1961, après que son mari a pointé un pistolet sur elle en présence de son fils.
Elle effectue ses études en Amérique et reçoit un baccalauréat ès sciences en comptabilité au Madison Business College, à Madison (Wisconsin) en 1964, un diplôme d'économie de l'université du Colorado en 1970, et un master en administration publique de l'université Harvard en 1971. Elle est membre de la sororité afro-américaine Alpha Kappa Alpha, la première sororité créée en 1908. Elle est membre de l'Église méthodiste unie.
Candidate à la présidence de la République du Liberia pour le Parti de l'unité, elle franchit le premier tour en octobre 2005 et se retrouve au second opposée à George Weah le 8 novembre. Selon les résultats définitifs publiés le 23 novembre, l'ancienne ministre des Finances recueille 59,4 % des voix lors du second tour du 8 novembre contre l'ex-vedette internationale du football, qui a obtenu 40,6 % des suffrages.
Ellen Johnson Sirleaf est investie présidente de la République, le 23 novembre 2005. Elle est la première femme élue à la présidence d'un pays africain. Le 16 janvier 2006, elle prête serment devant le président de la Cour suprême Henry Reed Cooper, lors d'une cérémonie de prise de fonctions à laquelle ont assisté des milliers de civils ainsi que de nombreux dirigeants africains et diplomates étrangers. Son vice-président est Joseph Boakai. Le 17 mars 2006, lors d’une séance publique du Conseil de sécurité des Nations unies, Ellen Johnson Sirleaf demande la levée des sanctions sur les exportations de diamants et le maintien d’une présence de l’ONU dans le pays, indiquant que la stratégie du gouvernement en matière de maintien de la paix « repose sur quatre piliers : sécurité, primauté du droit et gouvernance, relance économique et reconstruction des infrastructures ». Durant son premier mandat, la moitié des routes autour de Monrovia sont refaites, ville où l'eau courante et l'électricité sont redevenues monnaie courante, mais le chômage (80 %) et la pauvreté sont toujours aussi forts. Le Liberia fait toujours partie des 15 pays les moins développés du monde selon les Nations unies. Elle place la lutte contre la corruption comme l'une de ses priorités et bénéficie de ses contacts dans la finance internationale pour débloquer des prêts pour son pays.
Le 5 novembre 2007, le président des États-Unis George W. Bush lui remet la médaille présidentielle de la Liberté. Le 7 octobre 2011, elle est récompensée du prix Nobel de la paix qu'elle partage avec sa compatriote Leymah Gbowee et la Yéménite Tawakkul Karman. Cette distinction provoque un relent de désaccord au sein de l'opposition politique du pays, et certains y voient un coup de pouce de la part d'Hillary Clinton en vue de l'approche des élections présidentielles de 2011
Elle remporte l’élection présidentielle de 2011, alors que son opposant, Winston Tubman, a appelé au boycott (dénonçant notamment des fraudes), ce qui induit un faible taux de participation aux votes de 37,4 %. Ellen Johnson Sirleaf est investie le lundi 16 janvier 2012 pour un second mandat à la tête de son pays. La secrétaire d’État américaine Hillary Clinton et plusieurs présidents de la région sont présents à la cérémonie. Le 19 mars 2012, elle défend les lois criminalisant l'homosexualité au Liberia. En 2014, elle est interpellée sur le fait que les femmes n'ont toujours pas accès à la propriété foncière dans son pays, malgré des promesses exprimées via Reuters un an plus tôt.
En octobre 2014, elle lance un appel à l'aide internationale pour lutter contre la propagation du virus Ebola. Deux mois plus tôt, elle avait limogé les ministres de son gouvernement qui n'étaient pas revenus dans le pays pour aider à combattre le virus. En 2017, elle est citée dans le scandale des Paradise Papers. Son mandat prend fin le 22 janvier 2018, lorsque George Weah, élu le 26 décembre 2017 face au vice-président sortant Joseph Boakai, prend ses fonctions.
Frida Boccara, chanteuse française, née Danielle Frida Hélène Boccara le 29 octobre 1940 à Casablanca et morte le 1er août 1996 à Paris.
En 1969, elle remporte pour la France, à égalité avec trois concurrentes, le Grand Prix du Concours Eurovision de la chanson 1969 qui se déroule à Madrid. Les trois autres lauréates sont Lulu pour le Royaume-Uni, Lenny Kuhr pour les Pays-Bas et Salomé pour l'Espagne.
Sa famille, originaire de Livourne en Toscane (Italie), s'installe en Tunisie puis au Maroc, Frida naît à Casablanca. C'est dans un milieu familial baigné par la culture musicale, à l'instar de son frère et de sa sœur musiciens accomplis, qu'elle montre des dispositions pour la musique et pour le chant.
Jeune fille, elle s'entretient avec Buck Ram, manager du groupe américain The Platters, qui, enthousiaste, lui demande de lui envoyer à Paris, où The Platters vont donner un concert, une bande magnétique avec des chansons de son choix. Puis, de le rejoindre à Paris. Mais le temps de régler ce départ qui tourne une page de sa vie, il est déjà reparti pour une longue tournée internationale. Elle quitte Casablanca et s'installe à Paris avec son frère (Jean-Michel Braque) et sa sœur (Lina Boccara). Elle s'inscrit à l'Auditorium des jeunes artistes puis au "Petit Conservatoire de la chanson de Mireille". En 1961, elle crée Cherbourg avait raison, avec des paroles d'Eddy Marnay et de Jacques Larue et Serge Lebrail, sur une musique de Guy Magenta ; elle en fait un succès national. Cette chanson tient 24 semaines au Marathon de la chanson française sur les antennes de RTL en compétition avec les plus grandes vedettes : Charles Aznavour, Gilbert Bécaud et Les Compagnons de la chanson. Elle participe à deux festivals de la chanson méditerranéenne, à Barcelone. Lors de la cinquième édition, elle est finaliste avec sa chanson Mediterranean Skies (Ciel méditerranéen).
Ensuite, elle triomphe en obtenant le grand prix du premier festival de la chanson de Palma de Majorque. Son disque est distribué par le label Discos Belter qui détient l'exclusivité de ses enregistrements en Espagne. À l'époque, presque toutes les radios espagnoles diffusent ses chansons et l'émission télévisée "Les Amis du lundi" de la TVE donne à cette artiste l'occasion de démontrer au petit écran l'étendue de ses qualités artistiques.
En 1968, elle enregistre Cent mille chansons, qui contribue à la rendre populaire auprès du grand public international. Un an plus tard, elle est sélectionnée par un jury d'experts pour représenter la France au Concours Eurovision de la chanson. Parmi 108 chansons reçues par l'ORTF. À Madrid, le 29 mars 1969, elle obtient la gloire internationale en remportant pour la France le Concours Eurovision de la chanson, avec la chanson Un jour, un enfant, une œuvre du parolier Eddy Marnay et du compositeur Emil Stern. Cette chanson sera l'une des plus diffusées durant plusieurs semaines par les radios françaises. Grâce à cette chanson, elle reçoit le Grand Prix du disque de l'Académie Charles-Cros pour son 33 tours Un jour, un enfant. Elle poursuit ensuite une carrière internationale. En 1980, elle est nommée chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres. Elle se produit dans les plus beaux théâtres du monde, de l'Opéra de Sydney à la Place des Arts de Montréal, et devant les personnalités les plus prestigieuses.
Robert Pirès, footballeur international français, né le 29 octobre 1973 à (France), Il évoluait au poste de milieu offensif des années 1990 à 2010.
À la fois dribbleur et passeur, il commence sa carrière à Reims et rejoint le Football club de Metz en 1992, où il passe six saisons mais remporte une seule compétition, la Coupe de la Ligue en 1996. La même année, il gagne le Trophée UNFP du meilleur espoir de la Ligue. Robert s'engage à l'été après la Coupe du Monde 1998 et devient le nouveau meneur de l'Olympique de Marseille et atteint la finale de la Coupe UEFA en 1999.
Considéré comme l'un des meilleurs joueurs de l'histoire avec Arsenal FC, il s'impose en remportant deux titres de Championnat d'Angleterre en 2002 et 2004 et deux Coupe nationales en 2003 et 2005. En matière de titres individuels, il se distingue en remportant le Footballeur de l'année de la FWA en 2002, décernée au meilleur joueur de l'année dans les compétitions anglaises, et gagne également le Onze de Bronze en 2001 par le magazine français Onze Mondial, récompensant les meilleurs joueurs en Europe. Sa dernière année, il atteint la finale de la Ligue des Champions de l'UEFA en 2006. Par la suite, il signe avec le Villarreal, Aston Villa et le FC Goa en Inde ou il s’achève sa carrière en 2016.
Avec l'Équipe de France, il remporte la Coupe du monde 1998, le Championnat d'Europe 2000 et les Coupe des Confédérations en 2001 (meilleur joueur et meilleur buteur) et 2003. Il devient par la suite le meilleur buteur français en Coupe des Confédérations. Il participe à l'Euro 2004 mais n'est pas retenu pour le mondial deux plus tard. Déjà privé de la Coupe du monde 2002 en Asie sur une lourde blessure, il rate la Coupe du monde 2006 en Allemagne où l'équipe de France ira jusqu'en finale.
Robert Pirès naît le 29 octobre 1973 à la clinique des Bleuets de Reims, d'un père portugais Antonio employé d'une usine Valeo et d'une mère espagnole Maribel, femme de ménage. La mère, d'Oviedo, monte en France en 1963 tandis que le père, footballeur amateur, débarque à Reims quatre ans plus tard. Durant les vacances, il se rend chaque année à Ponte de Lima, la ville de son père au Portugal et de temps en temps en Espagne où la famille de sa mère lui donne la passion du Real Madrid.
Robert commence le football avec l'objectif de mettre autant de buts que son père. Antonio marque alors près de 50 buts par saison avec les « Corpos » de chez Chausson, spécialiste de la fabrication de pièces automobiles. Robert commence en club à sept ans, à l'École de Sport Sainte-Anne de Reims, dans un stade qui porte désormais son nom. En 1983, il est champion de France de poussins avec son club de quartier, qui remporte la finale au Parc des Princes en lever de rideau de celle de la Coupe de France. Pirès et l'ES Sainte-Anne éliminent notamment l'AS Saint-Étienne et Lille lors des tours précédents.
En minimes première année, Robert Pirès rejoint le Stade de Reims, à l'âge de 15 ans. Mais son physique jugé trop frêle lui complique la tâche de s'imposer au milieu de coéquipiers plus grands et plus forts. Vers 15-16 ans, voulant arrêter, il est poussé par sa mère et finit par grandir, de vingt centimètres en quelques mois. Plus décidé que jamais après le sport-étude Colbert, il tire définitivement un trait sur l'école et intègre le centre de formation rémois.
Pirès est lancé dans le bain senior lors de la saison 1991-1992 où il prend part à cinq matchs de Division 3 pour deux buts avec l'équipe première.
En 1992, l'illustre club français dépose le bilan et ferme ses structures d'accueil. Au conseil de famille, on évoque Sedan et Lille mais on préfère retenir la proposition de l'émissaire du FC Metz.
En juillet 1992, Pirès arrive au FC Metz pour jouer sous les ordres de Joël Muller. À peine une saison de formation et, déplacé sur le côté gauche, il intègre le groupe professionnel dirigé par Joël Muller. Il prend part à son premier match en équipe première le 2 avril 1993, lors de la 30e journée de Division 1 et la réception de l'Olympique lyonnais au stade Saint-Symphorien (victoire 2-0). Le 24 septembre, lors de la saison suivante, il inscrit son premier but en D1 au stade Vélodrome face à l'Olympique de Marseille (3-0). Ses dribbles en mouvement font merveille tout comme sa vitesse de course déstabilise.
En 1995, Pirès est proche de signer au Benfica Lisbonne, le club de cœur de son père. Avec son compère Cyrille Pouget, il forme un duo d'attaque qui permet à Metz de jouer les premiers rôles en championnat et de remporter la Coupe de la Ligue en 1996. Deux saisons plus tard, Metz est vice-champion de France.
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