artaugraffe.blog4ever.com

Art au graffe. blog4ever.com

Nés un 27 octobre

1B.jpgMichel Galabruacteur français, né le 27 octobre 1922 à Safi (protectorat français au Maroc), mort le 4 janvier 2016 à Paris. Il a également été metteur en scène et directeur du théâtre Montmartre-Galabru. Premier prix du Conservatoire national d'art dramatique, Michel Galabru sera pensionnaire de la Comédie-Française durant sept ans, de 1950 à 1957. Il acquiert un début de notoriété au cinéma avec le film La Guerre des boutons d'Yves Robert, succès de l'année 1962. Le Gendarme de Saint-Tropez, en 1964, le révèlera au grand public. Aux côtés de Louis de Funès, il interprèta l'adjudant Gerber de la gendarmerie de Saint-Tropez. Dès lors, il devint un acteur omniprésent dans le cinéma comique français, tournant régulièrement sous la direction de Jean Girault, Jean-Pierre Mocky, Georges Lautner, Claude Zidi et Bertrand Blier. Très populaire, il joue dans de nombreuses comédies à succès telles que Le Viager, Le Grand Bazar, Flic ou Voyou, Papy fait de la résistance, La Cage aux folles ou Les Sous-doués, tout en retrouvant Louis de Funès dans les cinq suites du "Gendarme" ou encore dans L'Avare. En parallèle, pour des raisons alimentaires, il participe à d'innombrables films comiques qualifiés de « nanars ». Il livre aussi des prestations dramatiques remarquées dans L'Ibis rouge, Monsieur Balboss, Le Juge et l'Assassin, Le Choix des armes, Subway, Kamikaze ou encore Uranus. En 1977, son interprétation d'un tueur en série dans Le Juge et l'Assassin, lui vaut le César du meilleur acteur. Il est nommé au César du meilleur acteur dans un second rôle, en 1986 pour Subway et en 1991 pour Uranus
Figure du cinéma français avec plus de soixante ans de carrière et son nom aux génériques de plus de deux cent cinquante films, Michel Galabru reste également fidèle à la scène, étant souvent à l'affiche des théâtres de boulevard mais aussi de pièces d'auteurs comme Molière, Jean Anouilh et surtout Marcel Pagnol, qu'il affectionne particulièrement. En 2008, le Molière du comédien lui est décerné pour son rôle dans Les Chaussettes-Opus 124. Il poursuit sa carrière quasiment jusqu'à sa mort, notamment avec Le Cancre, spectacle seul en scène qui revient avec humour sur sa carrière.
 
Né le 27 octobre 1922 à Safi au Maroc, Michel Galabru était le fils de Paul Galabru (1892-1988), ingénieur et professeur à l'École nationale des ponts et chaussées, et d'Yvonne Payré (1895-1979). Il passa les sept premières années de sa vie à Safi, où son père participait à la construction du port de la ville, puis une grande partie de son enfance dans la maison familiale au Bousquet-d'Orb, dans l'Hérault. Il passa également quelques années au Havre. Il avait deux frères, Marc Galabru (1929-2014), médecin, et un autre Jean, l'aîné, qui écrivait des poèmes, mort à l'âge de 18 ans de la tuberculose. Se destinant d'abord à devenir joueur de football professionnel (il est d'ailleurs depuis son enfance un grand supporter du Stade olympique montpelliérain), c'est finalement le métier de comédien qui l'attirera. Le parcours de Sacha Guitry, piètre élève à l'école, tout comme lui, mais avec la carrière de comédien que l'on connaît, a eu une grande influence sur son désir de devenir artiste. « J'ai été mis dehors de sept écoles différentes. Remarquez, Guitry a été viré douze fois. Ça prouve bien qu'il avait plus de talent que moi. » Il écrira d'ailleurs un livre sur lui, en 2001 : Galabru raconte Sacha Guitry. Un autre artiste qui aura une influence sur lui, durant sa jeunesse, fut Tino Rossi, qu'il admirait au point de se coiffer comme lui. Après des études au collège Saint François-Pierre Rouge de Montpellier (fondé par Charles Prévost) puis au lycée jésuite Saint-Louis de Gonzague à Paris 16e, il suivit, après le bac, une année de droit pour obéir à l'injonction de son père : « Fais ton droit, je te ferai entrer chez Schneider au contentieux. Ce mot m'a effrayé. » Requis par le STO, à 20 ans dans la classe 42, il est envoyé en 1942 comme ouvrier dans un camp de travail à Klagenfurt en Autriche, puis comme forgeron en Yougoslavie. N'ayant pas les qualifications qu'il a déclarées, il est accusé de sabotage et envoyé dans un camp disciplinaire duquel il sera libéré par les Partisans yougoslaves. Il fut nommé « commissaire politique de Tito » par ses camarades. Il épargna alors un soldat allemand, qui, selon ses dires avait à peine une vingtaine d'années, et évite le lynchage à un autre, qui était selon lui, chef des jeunesses hitlériennes. Après la guerre, Michel Galabru gagna Paris afin d’y préparer le Conservatoire national d'art dramatique (promotion 1950). Après trois ans d’études dans la classe de Denis d'Inès, couronné par un premier prix du Conservatoire, il fut engagé à la Comédie-Française le 1er septembre 1950. Il débuta dans George Dandin ou le Mari confondu, et interprèta les différents auteurs classiques et modernes du répertoire du Français : Molière, Marivaux, Feydeau, Courteline, Jules Romains. Il y restera jusqu'au 1er septembre 1957. Il sera pensionnaire de la Comédie pendant sept ans. Il décida alors de prendre des risques et quitta ce prestigieux cénacle pour voler de ses propres ailes. Il travailla également pour le cinéma, il y débuta en 1951 avec Ma femme, ma vache et moi de Jean-Devaivre.
Après un longue carrière avec des films et récompenses de tout ordre, Michel Galabru nous tira sa révérence. Très affecté par la mort de son frère Marc en octobre 2014, puis celle de sa seconde épouse, Claude en août 2015, il mourra le 4 janvier 2016, dans son sommeil, à l'âge de 93 ans, le jour de l'anniversaire de naissance de son épouse disparue moins d'un an auparavant. Ses obsèques furent célébrées le 12 janvier 2016 en l'église Saint-Roch, à Paris. Il est inhumé au cimetière de Montmartre, division 32.
 

https://static.blog4ever.com/2019/07/852973/Frise.png

 

1B.jpg
Alain Bombard, docteur en biologie humaine, né le 27 octobre 1924 à Paris 5e, mort le 19 juillet 2005 à Toulon. Sa spécialité de médecin était la biologie, il était plus orienté vers la recherche appliquée que vers le soin direct auprès des patients. Sa traversée en solitaire de l'océan Atlantique à bord d'un canot pneumatique, d'une durée de 65 jours, en 1952, l'a rendu célèbre. Son expérience lui a permis d'énoncer différentes règles de survie en mer, qui ont fait l'objet de vives critiques. Il a été fait Gloire du sport. De son vivant, son patronyme est devenu un nom commun, le « bombard » désignant un canot pneumatique de survie auto-gonflable et insubmersible qui équipe les navires du monde entier. De nombreux naufragés, dans le monde entier, doivent leur survie à la démonstration d'Alain Bombard, « membre éminent du club très fermé, et restreint, de ces explorateurs utiles du siècle dernier ». 
Fils de Gaston Bombard, ingénieur, et de Marie Stodel, il reçut une éducation protestante. Il étudia au lycée Henri-IV, à l'École alsacienne à Paris, au lycée de Saint-Brieuc et à la faculté de médecine d'Amiens, puis de Paris, où il fut diplômé en médecine. Alain Bombard découvrit la mer pendant des vacances d'hiver en Bretagne, où il apprenait la pratique de la voile dans la baie de l'Arcouest, surnommée dans la presse « Sorbonne-plage » car, dans l'entre-deux guerres, elle comptait parmi ses habitués de nombreux universitaires, tels Marie Curie ou Jean Perrin, le jeune Bombard a eu pour moniteur de voile Frédéric Joliot-Curie. Ses études de médecine achevées, il put s'installer comme interne à Boulogne-sur-Mer de 1949 à 1951. Il raconte dans Naufragé volontaire qu'un jour de printemps 1951 on lui amèna les corps de 41 marins morts dans le naufrage de leur chalutier nommé "Notre-Dame de Peyragues", et que dès lors le cours de sa vie changea. En effet, il décida, à la suite de ce drame, de trouver des solutions pour augmenter les chances de survie en cas de naufrage et réduire le nombre des « 50 000 personnes qui mouraient par an dans des bateaux de sauvetage » (sur 200 000 décès annuels en mer). Cet événement déclencheur qu'il raconta n'a en fait jamais eu lieu. En revanche, les Archives nationales mentionnent le naufrage du chalutier Notre-Dame de Peyragudes le 4 décembre 1950, faisant dix morts pour six survivants. Il commença par s'intéresser à la résistance à la faim, la soif et à la fatigue en 1951. Pour cela il traversa la Manche à la nage enduit de graisse pour éviter l'hypothermie. En panne de moteur sur un Zodiac, il raconta avoir dérivé trois jours au large de Boulogne avec juste pour manger une plaquette de beurre, ayant évité la déshydratation en avalant de petites quantités d'eau de mer. Il quitta l’hôpital de Boulogne et, grâce à un mécène qui lui offrit une bourse d'études, il obtint un poste de chercheur disposant d’un laboratoire à l'Institut océanographique de Monaco, où il réunit et étudia une vaste bibliographie sur les naufrages, les techniques de pêche, les vents, analysant la composition de l'eau ainsi que le comportement des naufragés, étudiant de plus près les canots gonflables. Il était persuadé que l'on pouvait survivre après un naufrage, avec un minimum de nourriture (en filtrant notamment le plancton, riche en vitamine C, pour combattre le scorbut) et surtout d'eau, qu'elle vienne de la pluie, des poissons (en les pressant) ou d'eau de mer. Il ne lui restait plus qu'à prouver qu'il avait raison, en faisant la démonstration sur lui-même.
 
S'étant spécialisé dans les questions de survie en mer il obtint l'autorisation du secrétaire d'État à la Marine de naviguer en haute mer, et partit donc de la principauté de Monaco le 25 mai 1952 avec un marin anglais de rencontre, Jack Palmer, à bord d'un canot pneumatique : L'Hérétique. l'Hérétique est un Zodiac de 4,65 mètres de long, bâché, gréé d'une voile d'Optimist et avec de rares équipements, dont un sextant, un filet à plancton, des cartes et quelques livres. Après 18 jours d'errance, ils touchèrent terre aux îles Baléares puis se firent remorquer à Tanger, mais les détracteurs s'en donnèrent à cœur joie : comme ils n'avaient pêché que deux mérous, un cargo a dû se dérouter pour fournir un ravitaillement d'urgence aux deux marins écœurés du plancton. Après un aller-retour à Paris - où il en profita pour voir sa fille qui venait de naître (il venait de se marier en secondes noces le 15 juillet 1952 avec Ginette Brunon, avec qui il aura cinq enfants), et pour convaincre ses mécènes et commanditaires hésitants -, il repartit à Tanger où L'Hérétique avait été convoyé en cargo. Palmer ayant décidé d'abandonner, alors que ce bourlingueur est le seul à savoir faire le point avec le sextant, Bombard reprit seul la mer le 13 août 1952, faisant escale à Casablanca et à Las Palmas, qu'il quitta le 19 octobre pour la grande traversée. Bientôt il se retrouva sans rien à l'horizon, au bon vouloir du vent et des courants. Les premiers jours, il se nourrit comme prévu : eau de mer et jus de poissons. Mais il devra attendre trois semaines pour voir la pluie. Petit à petit, la peur de la mort (il rédige son testament le 6 décembre 1952), les diarrhées et la perte de poids l'affaiblissent. La mer se déchaîna et l'obligea à écoper sans arrêt, toujours avec les moyens du bord : sa chaussure ou son chapeau. Il eut la chance de croiser le cargo l'Arakaka à qui il fit signe. Le capitaine l'embarqua à bord, corrigea son erreur de navigation de 600 milles et lui donna un repas, « un œuf sur le plat, un très petit morceau de foie de veau, une cuillerée de choux et deux ou trois fruits », mais il refusa d'abandonner car ce serait donner raison à tous ses détracteurs. Les dernières semaines furent très dures mais il finira par toucher terre à la Barbade le 23 décembre 1952 après 113 jours de mer. Il était dans un état de santé déplorable : souffrant d'anémie et ayant perdu 25 kilos, il dut être hospitalisé. De retour en France, il était attendu par de nombreux journalistes alors que sa popularité augmentait, bien que certains doutaient et le soupçonnaient d'avoir triché. Avec le récit de cette aventure, Naufragé volontaire, publié en 1953, il acquit une renommée mondiale. Il s'installa à Amiens où il demeura une vingtaine d'années. 
Selon sa formule, il voulait prouver que les « naufragés meurent de désespoir », non de faim ou de soif (voir la Méduse). De plus, son aventure rendra évidents de nombreux points pratiques pour faciliter la survie des naufragés ; c'est « la victoire du mou contre le dur » (les canots pneumatiques contre les chaloupes traditionnelles). Il donna des conférences (Connaissance du Monde), expliqua, mettra toute son énergie pour convaincre. Aujourd'hui c'est chose faite, les dérivés du Zodiac de survie sont obligatoires sur les bateaux. Jusqu'à sa mort, Bombard reçut des lettres de naufragés qui avaient survécu grâce à son expérience.
 
https://static.blog4ever.com/2019/07/852973/Frise.png
1B.jpgGilles Vigneault, né Joseph Jean-Marie Gilles Vigneaultpoète, auteur de contes et de chansons, auteur-compositeur-interprète québécois. Il naquit le 27 octobre 1928 à Natashquan, au Québec. Fils d'un marin pêcheur et d'une institutrice de campagne, il étudie à Rimouski, puis à Québec. Inspiré par les œuvres de poètes tels que Pierre de Ronsard, Victor Hugo, Émile Nelligan, Arthur Rimbaud, Charles Baudelaire, ou encore Paul Verlaine, Vigneault devint lui-même poète et conteur. Dans ses écrits, il décrit abondamment les gens et le pays de Natashquan, dont les particularités émanent notamment du fait que jusqu'en 1996, le canton est resté inaccessible depuis la route, dépendant ainsi des transports maritimes. Gilles Vigneault s'affiche de longue date comme un ardent défenseur de la cause de la souveraineté du Québec et de la langue française en général. Parmi ses chansons, l'une des plus célèbres est Gens du pays, largement considérée comme l'hymne national de facto du Québec.
Gilles Vigneault est l'auteur de plus de quarante livres. Certains sont des livres de contes, qu'il a lui-même édités en version imprimée, et parfois enregistrés et publiés en version vocale. Il est l'auteur de plus de quatre cents poèmes devenus, pour la plupart, des chansons qu'il a interprétées sur scène et enregistrées sur quelque quarante albums, qu'il a aussi édités. 
Gilles Vigneault s'est ainsi forgé, depuis les années 1960, le statut d'une véritable légende vivante en Amérique francophone. Il est très bien reçu par les auditoires anglophones, cela, malgré sa prise de position souverainiste bien connue. Sa notoriété s'est également étendue jusqu'en Europe, à partir de la France, de la Suisse, du Luxembourg et de la Belgique.  
Trois fonds d'archives de Gilles Vigneault sont conservés au centre d'archives de Montréal de Bibliothèque et Archives nationales du Québec. 
 
https://static.blog4ever.com/2019/07/852973/Frise.png
1B.jpg
 
 
 
Jean-Pierre Crochon, Plus connu sous le pseudonyme de Jean-Pierre Casselacteur, chanteur et danseur français, né le 27 octobre 1932 à Paris, mort dans cette même ville le 19 avril 2007.
Il se fit connaître dans les années 1950-1960 grâce à ses claquettes et à ses rôles de jeune premier « bondissant » dans des comédies comme L'Amant de cinq jours, Le Farceur ou Les Jeux de l'amour.
Dans les années 1970, il était la vedette, entre autres, du Bateau sur l'herbe de Gérard Brach et du Charme discret de la bourgeoisie, de Luis Buñuel. 
Fils de Georges Crochon, médecin, et de Louise-Marguerite Fabrègue, chanteuse d'opéra, Jean-Pierre Cassel indique avoir passé « une bonne partie » de sa jeunesse dans le Gard, d'où il est originaire. Il entra au cours Simon après avoir échoué au baccalauréat et commença par quelques figurations.
Jean-Pierre Cassel a côtoyé de très grands réalisateurs au cours de ses cinquante années de carrière, de Gene Kelly — qui lui a fait faire ses premiers pas dans La Route joyeuse en 1954 — à Robert Altman en passant par Claude Chabrol, Sidney Lumet, Luis Buñuel, Jean-Pierre Melville, Joseph Losey, Abel Gance, René Clément ou Jean Renoir. Il était aussi très apprécié de la nouvelle génération de réalisateurs français : il a en effet tourné sous la direction de Roschdy Zem, Mathieu Kassovitz, Gilles Lellouche ou encore Mabrouk El Mechri. Il a également eu pour partenaires à l’écran de grands noms du cinéma français et international et quelques-unes des actrices les plus douées de sa génération, Catherine Deneuve, Stéphane Audran, Claude Jade, Jean Seberg, Marie Dubois, Jacqueline Bisset.  
 
 
 
https://static.blog4ever.com/2019/07/852973/Frise.png
 
1B.jpg
 
 
 
Jean Djorkaeff, né le 27 octobre 1939 à Charvieu (Isère), est un footballeur français qui évolue principalement au poste de défenseur de la fin des années 1950 jusqu'au début des années 1970. Il est surnommé « Tchouki ». Son fils Youri a également été footballeur professionnel. 
Jean Djorkaeff est le fils d'un Kalmouk (un peuple mongol du sud de la Russie), réfugié en France à la suite de la Révolution russe après avoir combattu dans les rangs de l'Armée blanche, et d'une mère Polonaise. 
« Tchouki » fut le premier joueur professionnel licencié au Paris Saint-Germain dès juin 1970. Le sage capitaine de l'équipe de France fut particulièrement cinglant à l'occasion du « divorce » de mai 1972 : « On était bien à Saint-Germain, nous étions chez nous... Quand nous sommes devenus Paris FC, nous sommes devenus du même coup des enfants perdus. » Il a également présidé la commission de la Coupe de France entre 2000 et 2013.
  
 
 
  
https://static.blog4ever.com/2019/07/852973/Frise.png
 
1B.jpgEmmanuel Katché dit Manu Katché, batteur français, né le 27 octobre 1958 à Saint-Maur-des-Fossés. Il est également auteur-compositeur, parolier et interprète. Chevalier des Arts et des Lettres, il détient de nombreuses récompenses musicales.  
Né d'une mère française, couturière chez Christian Dior, et d'un père ivoirien reparti en Afrique, alors que le jeune Emmanuel n'avait que deux ans et qu'il ne connaîtra pas, il est élevé par ses grands-parents. De formation classique, il commence par la danse vers l'âge de 5 ans, pendant deux ans. Cette activité ne l'intéressait pas vraiment. Vers l'âge de sept ans, il pratiqua le piano, avant de travailler la batterie et les percussions au Conservatoire de Saint-Maur. Très vite repéré, il connaît la célébrité à partir de 1986 en jouant sur l'album So de Peter Gabriel. Ensemble, ils participeront à la bande originale du film La Dernière Tentation du Christ sorti en 1988, avec d'autres musiciens comme David Rhodes et Youssou N'Dour.
 
https://static.blog4ever.com/2019/07/852973/Frise.png
 
1B.jpgJoeyStarr, parfois orthographié Joey Starr, nom de scène de Didier Morvillerappeur, producteur et acteur français, né le 27 octobre 1967 à Saint-Denis (département de la Seine), . Il commença sa carrière musicale en duo avec Kool Shen, sous le nom de groupe "Suprême NTM", l'un des piliers du hip-hop français durant les années 1990, devenu inactif en 2001, puis reformé sept ans plus tard en 2008. Entre 1998 et 2004, Joey et ses disc jockeys du label B.O.S.S. avaient leur propre émission de radio sur Skyrock, appelée Sky.B.O.S.S. En mai 2005, JoeyStarr fonda, avec Leïla Dixmier, le collectif "Devoirs de mémoires". A partir de 2008, JoeyStarr se consacra majoritairement au cinéma. Il fut notamment nommé deux fois au Césars pour ses rôles dans les films de son ex-compagne Maïwenn : Le Bal des actrices (2009) et Polisse (2011). Il prêta également sa voix dans des films non francophones, comme Ted (2012), réalisé par Seth MacFarlane, et sa suite, Ted 2 (2015) dans lequel il double un ours en peluche vivant. 
Didier Morville est né dans la proche banlieue parisienne, dans l’actuel département de la Seine-Saint-Denis, de parents martiniquais, sa mère ayant du sang chinois, sa grand-mère paternelle étant une quarteronne blonde. Frappé et harcelé par un père marqué par son passé, il est retiré à sa mère dès l'âge de cinq ans. Il ne reverra celle-ci que dix-huit ans plus tard. Encore enfant, il assiste impuissant à la mort violente de son lapin tué par son père qui le cuit et le force à en manger. De lui, il dira plus tard, après la sortie de sa biographie : « Il a des circonstances atténuantes. Aux Antilles, il a dû se battre pour aller à l'école. On lui demandait de ramener de l'argent à la maison, pas des devoirs. Avec moi, pas de dialogue, il avait viré ma mère. » Il est victime de maltraitance sur mineur par un père violent, autoritaire et incapable d'affection qui l'expulsera du domicile familial à sa majorité, en 1985.
Vivant dans un deux-pièces de la Cité Allende de Saint-Denis, elle-même classée en zone urbaine sensible, son père le rudoie régulièrement depuis des années : « T'arriveras à rien, t'es qu'une merde. » Ces paroles influencent énormément Morville. Plus tard, il s'imagine comme le personnage de Tony Baretta, « Flic et gangster, drogué dans une chambre de bonne ». Entre l'âge de huit et quinze ans, Didier passe ses vacances dans sa famille aux Antilles, où il s'ennuie le plus clair de son temps. 
À douze ans, malgré ses talents pour la rédaction, il décroche scolairement pour redoubler sa sixième et sa cinquième, et entre au pensionnat privé de Meudon, puis de Joinville, pour une longue durée. Son premier contact avec la drogue se passe avec de la colle à rustine, puis avec son premier joint, en 1980. Il écoute alors de la musique funk, jazz-rock, mais aussi new wave, comme Kraftwerk dont il achète l'album, et danse dans la cité, faute de pouvoir entrer en boîte de nuit. En 1987, il effectue son service militaire en Allemagne à la garnison de Saint-Wendel, au 1er régiment de cuirassiers durant lequel il passe, selon ses termes, « dix-neuf mois d'enfer » et se retrouve plusieurs fois en cellule disciplinaire à la suite de différends liés à ses relations difficiles avec les représentants de l'autorité. Il en éprouve un sentiment de révolte, que l'on peut entendre dans les paroles de la chanson Quelle gratitude de l'album Authentik. De 1985 à presque 1987, durant un an et demi, il est alors sans domicile fixe et, à dix-neuf ans, ayant quitté son père définitivement, il passe le plus clair de son temps dans les couloirs du métro ou dans les catacombes. Il évoque alors la violence et la découverte des drogues dures qui l'ont marqué pendant cette période.  
En 1983, à l'âge de seize ans, Didier fait, par l'intermédiaire de son meilleur copain du moment, la rencontre de Bruno Lopes, un jeune qui habite la résidence à côté de la cité, et qui prendra par la suite le nom de Kool Shen. Il possède un poste de radio de type radiocassette qui intéresse Didier. En juillet 1983, avec son nouvel ami et d'autres, il voit évoluer, sur le parvis du Trocadéro, des break danceurs américains, qui lui offrent sa première vocation : danseur de hip-hop ou smurfeur. Bruno dénichera finalement un grand bout de linoleum pour breaker avec Joey et faire des prestations publiques. Plus tard, Morville deviendra graffeur et imposera partout dans Paris sa marque : « NTM ». Avant de se consacrer au rap, les deux compères font une rencontre décisive avec Jhonygo, le premier producteur d'un disque maxi-tour français de rap, leur confiant n'accepter que l'« élite » du rap. Dès lors, Morville écrit avec Bruno ses premiers textes, pour aboutir à des premiers concerts dans des MJC, où leurs premiers fans faisaient partie de leur entourage du quartier. En 1988, après plusieurs essais de noms successifs dont « 93 NTM », le groupe NTM, plus tard renommé Suprême NTM, est créé avec Kool Shen. Lors de la sortie du premier album en 1991, Joey ne pourra pas encaisser son premier chèque, faute de banque et d'adresse fixe. Après la parution de quatre albums, de nombreux singles, d'albums live et de remixes, plus de 500 concerts et une reconnaissance du public, le groupe se sépare en 1998. Morville vit cette séparation comme une véritable déchirure, selon ses termes pire qu'une séparation de couple. Dix ans plus tard, le 13 mars 2008, il décide d'un commun accord avec Lopes, de reformer pour une série de concerts à Bercy et une tournée nationale. 
 
https://static.blog4ever.com/2019/07/852973/Frise.png
 
1B.jpgLéa Salaméjournaliste franco-libanaise, née Hala Salaméle 27 octobre 1979 à Beyrouth (Liban),  
Après avoir travaillé sur les chaînes d'information en continu France 24 et I-Télé entre 2006 et 2014, elle se fit connaître du grand public à partir de 2014 grâce à son rôle de chroniqueuse dans l'émission "On n'est pas couché", diffusée sur France 2. Sur cette même chaîne, elle présentait "L'Émission politique". À la radio, depuis 2014, Léa Salamé réalise des interviews dans Le 7/9 sur France Inter. En 2017, elle devint la coanimatrice de cette tranche d'informations, en compagnie de Nicolas Demorand. 
Hala Salamé, est la fille de Ghassan Salamé, ancien ministre libanais de la Culture, politologue et professeur à Sciences Po Paris et ancien conseiller spécial du secrétaire de l’ONU Kofi Annan ; sa mère, Mary Boghossian, d'origine arménienne, est la sœur des diamantaires Jean et Albert Boghossian. Elle quitte le Liban pour Paris avec sa famille à l'âge de 5 ans pour fuir la guerre civile. Elle est naturalisée française à 10 ans. Sa sœur cadette, Louma dirige la Fondation "Boghossian-Villa Empain" à Bruxelles. 
Après une scolarité secondaire au lycée Saint-Louis-de-Gonzague, à l'École alsacienne, des études de droit à l'université Panthéon-Assas, Sciences Po Paris (promotion 2002) et une année à l'université de New York (elle a été blessée lors des attentats du 11 septembre 2001), Léa Salamé entre comme stagiaire à La Chaîne parlementaire, où elle est vite repérée par Jean-Pierre Elkabbach, avec qui elle va faire ses premières armes en présentant à ses côtés dès 2004 l'émission "Paroles du monde".  
 

https://static.blog4ever.com/2019/07/852973/Frise.png

 

Si vous avez apprécié, n'oubliez pas de mettre un petit "j'aime" en bas de page. Bien entendu, les commentaires sont les bienvenus.



25/10/2020
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Ces blogs de Littérature & Poésie pourraient vous intéresser

Inscrivez-vous au site

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 7 autres membres