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Nés un 29 janvier

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Victor Mature, de son vrai nom Victor Joseph Maturi, acteur américain né le 29 janvier 1913 à Louisville dans le Kentucky, mort le 4 août 1999 à Rancho Santa Fé en Californie. Son père, Marcello Gelindo Maturi, était un coutelier italien de Pinzolo, dans la partie italienne de l'ancien comté du Tyrol (aujourd'hui Trentino) qui émigra aux États-Unis en 1912. Il rencontra et épousa une fille de médecin née en Suisse romande, Clara P. Ackley. Victor est le seul des trois enfants du couple a avoir survécu (un frère aîné est mort de l'ostéomyélite à l'âge de onze ans). 
Jeune, Victor est rebelle ; il sera expulsé de quatre écoles dont l'institut militaire du Kentucky où il était entré le 18 septembre 1928. Un de ses camarades de l'institut est le futur acteur Jim Backus qui allait plus tard créer le personnage « Mr. Magoo », dans le célèbre dessin animé des années 60. Il dira que Victor Mature était appelé « Cadet sagouin ». À quinze ans, il trouve un emploi de vendeur de bonbons ; il se mettra plus tard à son compte et tirera suffisamment de bénéfices pour pouvoir acheter un restaurant. Contre l'avis de sa famille, il vend le restaurant et déménage en Californie dans l'espoir de devenir acteur à Hollywood. Il a alors vingt ans. Il étudie et joue dans un théâtre près de Los Angeles, le Pasadena Community Playhouse, et change son nom en "Mature". Pendant trois ans, il vit dans une tente dans la cour arrière de la maison de la mère d'une camarade de classe, Catherine Lewis, et enchaîne les pièces de théâtre. Alors qu'il joue sur scène dans une production de Ben Hecht, To Quito and Back, il est repéré par un dénicheur de talents mandaté par le producteur de cinéma Hal Roach pour trouver un acteur ayant le physique adéquat pour incarner un chasseur préhistorique dans son prochain film, Tumak, fils de la jungle. En septembre 1939, Victor Mature signe donc un contrat de sept ans avec Hal Roach. Le premier rôle qu'on lui attribue consiste en une apparition de moins de cinq minutes en gangster amoureux dans Le Roi des reporters, cinq minutes qui vaudront au studio de recevoir vingt mille lettres de fans, et qui confirmera Hal Roach dans son choix de lui donner le rôle principal dans Tumak, fils de la jungle (One Million B.C.). Après la sortie du film à grand renfort publicitaire, le magazine Life écrira que 300 mannequins de New York ont déclaré qu’elles choisiraient Victor Mature pour compagnon en cas de naufrage sur une île déserte. Pendant la Seconde Guerre mondiale, à l'instar de nombreuses autres stars hollywoodiennes telles que James Stewart, Alan Ladd ou Clark Gable, Victor Mature s’enrôle dans la marine où il sert sur un transporteur de troupes. Il traverse l'Atlantique Nord, y compris la Normandie, la Méditerranée et les Caraïbes. Il se trouvait sur l’ile d'Okinawa, près de Tokyo, quand la bombe atomique fut larguée sur Hiroshima.
C'est dans les années 1950 que Victor Mature connaîtra le plus de succès grâce à plusieurs rôles marquants d'hommes forts au caractère bien trempé, servis par un visage particulier. Car Victor Mature a une « gueule » de Hollywood, mais aussi un physique (il mesure 1m89). Il est l'un des premiers acteurs dont on met en avant la plastique, notamment ses pectoraux imposants (cela avait commencé dès 1940 avec le film préhistorique, Tumak, fils de la jungle dans lequel il combat des animaux gigantesques). C'est ce qui explique qu'il fut à son aise dans des péplums, à commencer pour la super-production Samson et Dalila au côté de Hedy Lamarr (1949) ; Androclès et le lion en 1952. L'année suivante, il tourne dans le premier film en CinemaScope du cinéma : La Tunique, qui sera un succès énorme, l'un des films les plus populaires de tous les temps. Il y est Demetrius, un esclave grec violent qui sera dompté par sa conversion au christianisme. Une suite est tournée l'anné suivante : Les Gladiateurs. Suivront entre autres L'Égyptien, l'histoire d'un soldat qui devient pharaon (un échec commercial), et en 1959 Annibal (rôle-titre), dont le tournage a lieu en Italie. Jusqu'à l'apparition de Charlton Heston, Victor Mature était la vedette dominante des grandes épopées bibliques. Après 1955, Victor Mature tournera principalement en Italie - source de revenus pour les anciennes gloires de Hollywood - dans des films médiocres d'action ou d'exotisme, tels que : Safari (1956), Zarak le valeureux (1957), Les Trafiquants de la nuit (1957) et La Brigade des bérets noirs (1958). Grand séducteur de l'écran surnommé « The Hunk » (beau mâle), il a toujours eu pour partenaires féminines de grandes stars : Linda Darnell, Gene Tierney, Lana Turner, Hedy Lamarr, Jane Russell, Yvonne De Carlo, Janet Leigh, Anita Ekberg. Il rivalisait dans l'aventure historique ou l'espionnage avec Clark Gable, Orson Welles, Henry Fonda ou Richard Burton. Victor Mature appartient aussi à la mythologie hollywoodienne pour avoir incarné des archétypes et des célébrités : outre Samson le puissant Juif de la Bible, et Hannibal le conquérant Carthaginois, il a prêté ses traits burinés aux légendaires Crazy Horse et à Doc Holliday. Il prend progressivement sa retraite à partir des années 1960, s'intéressant de plus en plus au golf et à l'investissement immobilier. Il ouvre également des magasins vendant des postes de télévision un an après l’autorisation de leur commercialisation. Il investit également dans la restauration. À l'écran on le verra encore dans Le Renard s'évade à trois heures de Vittorio De Sica (1966), où il se parodie, et en 1968 dans Head de Bob Rafelson - où il est "The Big Victor", au côté de Frank Zappa. Il tourne son dernier film en 1972, à 59 ans, et vivra dans son ranch près de San Diego. 
 
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Pierre Tchernia, né Pierre Tcherniakowsky, est un réalisateur, concepteur et animateur d'émissions de télévision français, né le 29 janvier 1928 à Paris, mort le 8 octobre 2016, dans la même ville. Surnommé « Monsieur Cinéma » en référence à l'émission de télévision homonyme qu'il présentait, il est l'un des pionniers de la télévision française. Son père, Isaac Tcherniakowski, est un ingénieur en chauffage central d'origine juive ashkénaze né en 1874 à Odessa (Empire russe) et ayant quitté l'Ukraine en 1898 pour fuir la misère ; sa mère Aimée Dufour est une couturière de confession chrétienne. Pierre Tchernia est le frère cadet du futur océanographe Paul Tchernia (1905-1986). Élève au lycée Pasteur de Neuilly-sur-Seine, il passe la deuxième partie de son bac en 1945. Il découvre le cinéma en fréquentant la salle de cinéma du Magic Ciné de Levallois-Perret où la famille s'est installée. En collaborant au Club d'essai de la radiodiffusion française, Pierre Tchernia fait la connaissance de Pierre Dumayet et participe à la création du tout premier journal télévisé français en 1949. Il anime l'émission "Les Amoureux de la tour Eiffel" en 1951, et crée une série d'émissions comme "Monsieur Muguet s'évade", "La Boîte à sel" (1955-1960) et "La Clé des champs" (1958-1959). Il produit et présente "L'Ami public numéro un", émission constituée d'extraits des productions Disney, à partir de 1961 sur la RTF puis Première chaîne de la RTF pendant 17 ans. Il crée, en 1964, sur la Deuxième chaîne de l'ORTF, SVP Disney qui va durer 14 ans. Il co-anime le magazine d'informations de l'ORTF "Cinq colonnes à la une" à partir de 1965, rejoignant ainsi l'équipe des journalistes Pierre Lazareff, Pierre Desgraupes, Pierre Dumayet et Igor Barrère jusqu'en 1966.  
En 1969, il devient le premier présentateur de l'émission "Le Francophonissime" où il animera les 4 premières émissions puis passera le relais à Georges De Caunes.
Il remporte la « Rose d'or » et le Prix du jury de la presse au "Festival de la Rose d'Or" à Montreux en 1966 pour L’Arroseur arrosé, un documentaire humoristique en hommage aux frères Lumière, écrit en collaboration avec Goscinny et Jean Marsan. Il commente en direct le concours Eurovision de la chanson pour la télévision française à douze reprises entre 1958 et 1974 : en 1958, 1960, 1962, 1963 pour la RTF; puis pour l'ORT en 1965, de 1967 à 1970, en 1972 et 1973. Le 6 avril 1974, la France ne participe pas au concours Eurovision à la suite du décès du Président de la République Georges Pompidou ; le concours sera tout de même diffusé par l'ORTF une semaine plus tard avec les commentaires en différé de Pierre Tchernia. À partir de novembre 1966, il présente "Septième art, septième case", le premier jeu télévisé consacré au cinéma. Il anime ensuite, de 1967 à 1980, "Monsieur Cinéma". En 1975, il anime, le dimanche après-midi, l'émission intitulée "Dimanche Illustré". A partir de janvier 1977 et jusqu'en juin 1978, dans le cadre des émissions "Bon Dimanche" de Jacques Martin, il anime avec Jacques Rouland - Monsieur Chanson - et José Artur - Monsieur Théâtre -, l'émission "Ces Messieurs vous disent" où il est "Monsieur Cinéma") : jeu où 2 candidats s'affrontent sur des questions choisies par le candidat (p.ex. question chanson, question théâtre ou question cinéma). L'émission se termine avec l'invité chanson de ce dimanche-là ! A la même époque, il présente, à la RTBF (Télévision francophone belge), l'émission humoristique "Zygomaticorama" enregistrée depuis les studios de Charleroi. Entre 1976 et 1995, il est plusieurs fois le maître de cérémonie des Césars retransmise sur Antenne 2, France 2 puis sur Canal+. Il présente seul la soirée en 1976, 1977, 1978, 1981, 1985, 1989. Il est accompagné en 1979 et 1995 par Jean-Claude Brialy, par Peter Ustinov en 1980, en 1982 par Jacques Martin et par Michel Drucker en 1987. Il anime aux côtés de Jacques Rouland l'émission "Jeudi Cinéma" de 1980 à 1981, devenue "Mardi Cinéma" de 1982 à 1987, puis à partir de 1988 "Bonjour la télé" avec Frédéric Mitterrand. Dans les émissions de Mardi Cinéma, Monsieur Cinéma reçoit les grands noms du 7e art français et internationaux : Jeanne Moreau, Gérard Depardieu, Anna Karina, Jacques Perrin, Jean Marais, Claude Jade, Stéphane Audran, Peter Ustinov, Annie Girardot, Robert Hossein, Jean-Pierre Cassel, Isabelle Adjani, Philippe Noiret, Marie-José Nat et Michel Piccoli entre autres. "Monsieur Cinéma" obtient en 1986 le 7 d'Or de la meilleure émission de jeu. Le 17 décembre 1990, Pierre Tchernia reçoit un 7 d'Or d'honneur lors de la 6e Nuit des 7 d'Or retransmise en direct sur Antenne 2 depuis Le Lido à Paris. Il participe aux côtés de l'animateur Arthur à l'émission de divertissement "Les Enfants de la télé" dès sa création, le 17 septembre 1994 sur France 2 (transférée sur TF1 en 1996). Il y est présent jusqu'en juin 2006. L'émission se poursuit sans lui depuis lors mais est toutefois toujours crédité au générique. Il apparaît exceptionnellement dans l'émission en novembre 2007. 
Le 18 mai 2008, il fait sa dernière apparition télévisée, en tant qu'invité dans l'émission de France 2 "Vivement dimanche" présentée par Michel Drucker.  
 
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Alexandre Sacha Distel dit Sacha Distel, guitariste de jazz, compositeur et chanteur français d'origine franco-russe, né à Paris (13e arrondissement), le 29 janvier 1933, mort au Rayol-Canadel-sur-Mer (Var) le 22 juillet 2004. 
D'origine juive russe par son père, Lionia (Léonide) (1894-1970), né à Odessa, Sacha Distel est aussi le neveu de Ray Ventura par sa mère, Andrée Ventura (1902-1965), également d'origine juive, une pianiste ancienne lauréate du Conservatoire. 
Son père arrive en France en 1917, au moment de la Révolution russe, pour y rejoindre son frère qui y possède une usine de produits chimiques. Il fait des études d'ingénieur chimiste pour travailler dans l'usine de son frère, mais celui-ci, en raison de difficultés financières part vivre au Mexique. Son père devient alors garagiste, puis commerçant en produits électro-ménagers. Ses parents travaillant tous les deux, il est mis au jardin d'enfants à l'âge de trois ans et entre au cours préparatoire huit jours après. Il apprend le piano très jeune. Bien qu'il l'admire, il ne voit alors jamais son célèbre oncle Ray Ventura, souvent parti en tournée, sauf lorsque celui-ci installe son orchestre à Paris. Sacha Distel intègre, le temps d'un dimanche après-midi, son orchestre, y jouant du saxophone miniature. Adorant chanter et en particulier imiter Maurice Chevalier, il participe à l'âge de six ans à un radio-crochet qu'il remporte. Sous l'Occupation, la police française arrête sa mère le 7 février 1942, non pas parce qu'elle est juive, mais pour des raisons politiques. Emprisonnée à la prison du Cherche-Midi, elle ne sera d'ailleurs pas déportée. Lors de l'arrestation de sa mère, espérant pouvoir empêcher la police d'emmener celle-ci (il a alors neuf ans), il se met à jouer du piano et à chanter. Sur l'initiative de son père, il est confié à Fernande Chaboche à La Baconnière. Il est caché comme treize autres enfants juifs par Constant Domaigné au collège de l'Immaculée-Conception, rue Crossardière à Laval, où il est enregistré sous le nom d’Alexandre Ditel, afin d'éviter la curiosité des militaires allemands présents dans les locaux du collège. Il reste au collège jusqu'à la libération de Laval au début d'août 1944 où un jour son père vient le chercher et retrouve sa mère lors de la Libération de Paris. 
Il entre au lycée Janson-de-Sailly, puis au lycée Claude-Bernard, où il est un élève moyen. Grâce à son oncle, Ray Ventura, Sacha Distel s’intéresse progressivement au jazz. Il assiste aux diverses répétitions et enregistrements de l'orchestre de celui-ci : Les Collégiens. En 1947, lors du tournage du film Mademoiselle s'amuse, il demande à Henri Salvador, guitariste de cet orchestre, de lui donner des leçons de guitare, ayant deviné que c'était un puissant moyen de séduction auprès des femmes. Il devient son élève tout en jouant dans les Noise Makers, l'orchestre de son lycée du 16e arrondissement de Paris (lycée Claude-Bernard), aux sonorités jazz Nouvelle-Orléans. Ray Ventura, qui a eu vent de la chose, propose au jeune Sacha de venir à une soirée à l’Alhambra l’hiver de 1948. Dizzy Gillespie y joue avec son orchestre. Entouré par Bruno Coquatrix, Paul Misraki, et André Hornez, Sacha découvre le bebop. Dans la salle, c'est une bataille d'Hernani. 
Dès le lendemain, Sacha Distel tente le tout pour le tout, en essayant de rallier les Noise Makers à sa nouvelle passion. Cette tentative scelle la fin de l’orchestre et donne naissance à deux groupes concurrents : les “irréductibles” du style New Orleans de Guy Wormser et les « aficionados » du cool jazz et du be-bop menés par Sacha Distel. En rencontrant Hubert Damisch, saxophoniste et fan de cool jazz (devenu depuis un historien de l'art), Sacha Distel monte le groupe qui lui permet d’entrer dans la cour des grands. Avec l’aide de Jean-Marie Ingrand (bassiste), Mimi Perrin (pianiste) et Jean-Louis Viale (batterie), ils décrochent à la Nuit du jazz du Coliséum le prix du meilleur petit orchestre moderne (Hubert Damisch et Sacha Distel récoltant, quant à eux, des prix en tant que saxophoniste ténor et guitariste). Le café-restaurant Sully d’Auteuil les engage pour jouer tous les samedis après-midi, Jean-Louis Durand lui propose de l’accompagner pour une tournée en Bretagne. Pour Sacha Distel, une fois obtenu le baccalauréat, c’est le début de la carrière de musicien, qui commence l’année d’après. Il a 19 ans lorsque Ray Ventura l'expédie à New York pour y apprendre l'anglais et le métier d'éditeur.
À son retour, il commence par être guitariste de jazz dans les boîtes de Saint-Germain-des-Prés et du Quartier latin, notamment le "Caveau de la Huchette". En 1955, il enregistre avec Lionel Hampton l'album French New Sound et avec John Lewis, le pianiste du Modern Jazz Quartet, Afternoon in Paris. En 1956, Sacha Distel est considéré comme l'un des meilleurs guitaristes de jazz français. Il joue avec Stéphane Grappelli, Roger Guérin, Maurice Vander, Michel Portal, et bien d'autres. Il accompagne Juliette Gréco, Sarah Vaughan et découvre Frank Sinatra.
Ce travail d'accompagnateur de chanteurs l'encourage à se lancer lui-même dans la chanson. Le titre Scoubidou le lance définitivement en 1959. Ce titre est au départ une pochade introduite dans un récital présenté au Casino d'Alger, en décembre 1958, avec un trio de jazz. Le refrain, « Des pommes, des poires et des scoubidous-bidous », inspiré du scat « shoo-bee-doo-be-doo », devient rapidement populaire.
En 1961, une mélodie, Marina (La Belle Vie) que Sacha Distel compose à la demande de Roger Vadim pour l'un des sketches du film Les Sept Péchés capitaux rencontre un beau succès. Les succès s'enchaînent : Personnalités en 1959, Mon Beau Chapeau en 1960, puis Quand on s'est connus, puis deux cha-chas bien dansants tels que Monsieur Cannibale et Scandale dans la famille, ainsi que L'Incendie à Rio, chanson humoristique sous forme de samba de carnaval.
 

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28/01/2021
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