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Nés un 10 janvier (Liste non exhaustive)

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Bernard Thévenet (surnommé « Nanard »), coureur cycliste français, né le 10 janvier 1948 à Saint-Julien-de-Civry (au lieu-dit Le Guidon) en Saône-et-Loire. Il a notamment remporté le Tour de France à deux reprises : en 1975 devant Eddy Merckx et en 1977. Il fut amateur à l'AC Boulogne-Billancourt. Professionnel de 1970 à 1981, il a fait toute sa carrière au sein de l'équipe professionnelle Peugeot, sauf ses deux dernières saisons (en 1980 dans l'équipe espagnole Teka et en 1981 dans l'équipe Puch-Wolber). Il devient ensuite directeur sportif, sélectionneur de l'équipe de France de cyclisme sur route, puis consultant pour le groupe France Télévisions, enfin organisateur de courses cyclistes dans l'Isère. 
Excellent grimpeur, il reste dans l'histoire du cyclisme comme le « tombeur » d'Eddy Merckx lors de l'étape de Pra-Loup du Tour 1975 qui vit pour la première fois fléchir le « Cannibale » après l'agression (un coup de poing dans le foie) que reçut ce dernier d'un spectateur lors de l'étape menant au Puy de Dôme. Il remporte une seconde fois le Tour de France en 1977 pour 48 secondes seulement devant Hennie Kuiper. Parmi ses plus grands succès, on peut citer le Critérium du Dauphiné libéré en 1975 et 1976, le titre national en 1973 après une longue échappée en solitaire ou le Tour de Romandie en 1972. 
Bernard Thévenet est né dans une famille d'agriculteurs en Saône-et-Loire dans la région Bourgogne. Il grandit à Saint-Julien-de-Civry, au lieu-dit "le Guidon" (cela ne s'invente pas !). C'est là qu'en 1961 il voit passer pour la première fois le Tour de France, lors de l'étape Nevers-Lyon. Thévenet est alors un enfant de chœur de l'église. Il raconte que « Le prêtre avait avancé l'heure de la messe pour que nous puissions regarder les coureurs passer ». Dès l'âge de six ans, il se rend à l'école avec le vélo de sa sœur. Il obtient son propre vélo un an plus tard et roule environ dix kilomètres par jour autour de son village. Son premier vélo d'adulte, qui n'est pas encore un vélo de compétition, il l'obtient à 14 ans pour avoir réussi ses examens scolaires. Ses parents ayant besoin de lui à la ferme, il ne pouvait vivre pleinement sa passion pour le cyclisme, ce qui n'empêchait pas ses parents de connaître les ambitions de leur fils. Thévenet participe à sa première course et ses parents ne l'apprennent que grâce au journal local. Une dispute oblige le président du club à intervenir. Il propose aux parents de venir voir leur fils lors d'une course. Ils acceptent et Bernard remporte l'épreuve. Il devient par la suite Champion de Bourgogne en 1965 et 1966. En 1967, Mickey Weigant, le manager du club de l'ACBB de Boulogne-Billancourt, se rend à sa maison pour l'enrôler. En 1968, il court pour l'équipe amateur de Jean de Gribaldy, Cafés Ravis-Wolhauser-de Gribaldy. Il remporte le championnat de France juniors en 1968, quatre ans avant Bernard Hinault. L'année suivante, il part faire son service militaire, ayant servi au 19e RG, à Besançon.  
Il devient professionnel avec l'équipe Peugeot-BP-Michelin en 1970, à 22 ans. Il dispute son premier Tour de France dès sa première année, en étant prévenu à la dernière minute. « Je n'étais même pas en réserve en 1970, mais, parce que deux coureurs3 dans l'équipe étaient tombés malades chez Peugeot, le directeur sportif m'a choisi, deux jours avant le départ. » Gaston Plaud, le directeur sportif, fait appel à un voisin dans le village parce que ni Thévenet, ni beaucoup d'autres familles ne possèdent le téléphone à cette époque. Thévenet qui était parti s'entraîner avec son ami Michel Rameau, reçoit la nouvelle par sa mère, dans la maison de Rameau. Il demande l'avis de Victor Ferrari, un ami qui a participé au Tour de France 1929. Thévenet raconte : « Il m'a alors dit c'est une chance unique, vas-y, même si peut-être, il pensait que j'allais tenir une semaine, et j'y suis allé ».
 
Citation : 
« Quand j'ai vu le maillot jaune, que j'avais la veille disposé devant mon lit, je me suis dit : "Qu'est-ce que tu fais dans la chambre de Merckx ?" - Je n'y croyais pas. »
 
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George Foreman, boxeur américain né le 10 janvier 1949 à Marshall au Texas. 
Boxant dans la catégorie poids lourds, il a notamment été champion olympique en 1968 et champion du monde professionnel WBA et WBC de 1973 à 1974, avant de perdre son titre contre Mohamed Ali (Cassius Clay), lors d'un combat mythique à Kinshasa au Zaïre, puis IBF et WBA de 1994 à 1995. 
Foreman a une enfance difficile dans le ghetto de Houston au Texas quand il découvre la boxe. Après une courte mais bonne carrière amateur (22 victoires et 3 défaites), il représente les États-Unis aux Jeux olympiques de Mexico en 1968 où il gagne la médaille d'or dans la catégorie des lourds. Juste après sa victoire, il reste sur le ring et brandit un petit drapeau américain. Quelques jours après l'émoi médiatique suscité par le geste des sprinteurs Tommie Smith et John Carlos qui, médaillés d'or et de bronze, brandissaient leur poing en l'air sur le podium la tête basse en signe de protestation contre la ségrégation aux États-Unis, celui de Foreman est mal interprété. Le boxeur recevra de nombreuses critiques. 
Il commence sa carrière professionnelle l'année suivante. Entrainé par Dick Sadler et l'ancien champion des mi-lourds Archie Moore, Foreman se fait vite une réputation. Ce colosse au physique puissant possède un style assez simple qui s'appuie avant tout sur sa force de frappe phénoménale. Sa garde de bras en avant semble peu classique mais s'avère efficace (Mohamed Ali l'a comparé à une momie). Ses crochets et ses uppercuts ont réalisé certains des plus spectaculaires KO des années 1970, mais Foreman n'hésite pas non plus à utiliser son jab. Moins au point que ceux des autres champions, il lui permet néanmoins d'occasionner de lourds dégâts. Foreman se distingue également par sa capacité à encaisser les coups (il n'a été mis KO qu'une seule fois chez les amateurs) et surtout par son endurance, au départ son principal point faible qu'il tournera habilement comme l'un de ses plus sérieux avantages. En 1969, il participe à 13 combats : seuls 2 adversaires parviennent jusqu'à la limite, les autres sont tous KO avant le 5e round. George combat surtout à New York et à Houston, son fief.
 
 
Citation : 
« La boxe est comme le jazz. Mieux c'est, moins les gens l'apprécient. » 
 
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Patricia Mae Giraldo (née Andrzejewski), chanteuse américaine, plus connue sous son nom de scène, Pat Benatar, née le 10 janvier 1953 à New York. 
Elle connut un important succès commercial dans les années 1980 avec plus de 30 millions d'albums vendus. Elle remporta notamment quatre Grammy Awards consécutifs (de 1981 à 1984) pour la meilleure performance féminine rock. 
Durant sa carrière, la chanteuse plaça 17 hits singles dans le Top 40 des classements américains, dont Love Is a Battlefield, We Belong, Heartbreaker et Hit Me with Your Best Shot. Elle fut également l'une des artistes les plus diffusées durant les premières années de la chaîne musicale MTV. 
Pat Benatar naît à Greenpoint (Brooklyn), dans la ville de New York. Sa mère, Mildred (née Knapp, 1928–2016), est esthéticienne et son père, Andrew (Andrzej) Andrzejewski (1926–2009), est tôlier. Ce dernier est d'origine polonaise alors que sa mère est d'origine allemande, anglaise et irlandaise. Sa famille déménage pour North Hamilton Avenue à Lindenhurst, un village situé à Long Island dans la banlieue populaire de New York où elle passe ses jeunes années. 
À dix-huit ans, elle épouse Dennis Benatar. Elle abandonne vite son métier d'employée de banque en Virginie pour revenir courir les auditions à New York et divorce avant d'être connue.
Caractérisée par une voix puissante couvrant quatre octaves, initialement formée à l'opéra, elle est découverte en 1977 dans le cabaret new-yorkais Catch a Rising Star lors d'un concours amateur où elle fait sensation, habillée d'un costume de vampire pour Halloween.
En 1978, Pat Benatar signe chez Chrysalis Records. En 1979, son premier disque In the Heat of the Night la propulse dans le club des artistes influents. L'album est la septième plus grosse vente de l'année aux États-Unis. Heartbreaker, le tube qui l'a fait connaître, reste aujourd'hui l'un de ses hits les plus marquants.
 
Citation : 
« J’ai du mal à admettre que ceux qui détiennent le pouvoir ne l’utilisent pas pour changer les choses. Et si chacun d’entre nous voulait bien utiliser son bulletin de vote, nos décideurs seraient bien plus actifs. »
 
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10/01/2021
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