Pierre Vassiliu, auteur-compositeur-interprète français, né le 23 octobre 1937 à Villecresnes et mort le 17 août 2014 à l'âge de 76 ans, à Sète.
Apprenti jockey, il entame une carrière de chanteur dans les cabarets parisiens à la fin des années 50. Son premier succès Armand, sort en 1962. Vassiliu est principalement connu pour sa chanson Qui c'est celui-là ? qui attint la 1re place du hit-parade français en 1973.
Pierre Vassiliu naquit dans le Val de Marne, en banlieue parisienne. Son père était un médecin roumain immigré en France. Sa mère, tourangelle, pratiquait le piano. Pierre Vassiliu dut quitter le domicile familial à l'âge de quinze ans en raison de ses « bêtises ». Passionné de sport hippique, il devint apprenti jockey au début des années 1950. Pour subvenir à ses besoins, il donnait des leçons d'équitation, ce qui lui permit de rencontrer des célébrités comme Roger Pierre et Jean-Marc Thibault, qui l'encouragèrent à composer. Vassiliu servit durant vingt-neuf mois en tant que photographe des armées au cours de la guerre d'Algérie. Il passa en conseil de guerre pour avoir diffusé, grâce à un camion de l'armée équipé de haut-parleurs, sa chanson J'ai l'honneur, au texte antimilitariste.
Pierre Vassiliu retourne à la vie civile et rejoint le "Petit Conservatoire de Mireille". Il se produit dans les cabarets de la rive gauche et chante notamment au cabaret "L'Écluse" en s'accompagnant à la guitare. Armand, son premier 45-tours, a été co-écrit avec son frère Michel. Édité en 1962, ses ventes atteignirent les 150 000 exemplaires en pleine vague yéyé. Le chanteur se produisit en première partie des Beatles à l'Olympia, puis de vedettes françaises comme Claude François et Sylvie Vartan qu'il accompagne en tournée. Au cours des années 1960, il continue de rencontrer le succès avec des titres comme Alice ou La Famille tuyau de poêle.
À la suite de désaccords artistiques avec Decca, sa maison de disques, Vassiliu rejoint les Disques Barclay. Amour, amitié, son premier album, est édité en 1970. Le 45-tours Qui c'est celui-là ?, qui se classe numéro un du hit-parade français en 1973, est une adaptation en français du titre Partido alto de Chico Buarque. En quatre mois, le disque se vend à 300 000 exemplaires. Le chanteur affirme avoir « vécu une quinzaine d'années avec le fric de cette chanson ». La même année, sortit J'ai trouvé un journal dans le hall de l'aéroport, qui connut également le succès. En 1974 sort une compilation Qui c'est celui-là en 33 tours de ses dix derniers succès avec une photo prise dans le Luberon avec ses musiciens où il vit depuis 1970. En 1982, Pierre Vassiliu chante à l'Olympia accompagné par les dix musiciens du groupe Raoul Petite.
En 1984, il s'installe avec sa famille au Sénégal, où il tient un club de jazz. Le chanteur retourne en France en 1986. Désargenté, il est hébergé par l'humoriste Coluche, qui lui propose de camper dans le jardin de sa villa. Il renoue avec le succès avec le titre Toucouleur, tiré de l'album L'Amour qui passe, et repart en tournée. Son album suivant, La Vie ça va, est édité en 1993. En 1999, après cinq ans d'absence, Vassiliu donne plusieurs concerts à Paris, il chante durant une semaine à Bobino pour promouvoir son album Parler aux anges. Le double album Pierre précieuses (jeu de mot sur son prénom) sorti en 2003 est réalisé grâce à l'aide financière d'une entreprise vendant des produits ésotériques. Il comporte un disque de chansons enregistrées avec des musiciens de différents pays, et un autre constitué de morceaux interprétés en concert. En 2008, le chanteur accepte de participer à la 3e édition "Âge tendre, la tournée des idoles". Il apparaît également sur scène en 2011 avec Arnaud Fleurent-Didier. Michel, le frère de Pierre Vassiliu, est auteur-compositeur. Sa sœur Anne est aussi chanteuse. Dimitri Vassiliu, l'un de ses fils, est concepteur lumière (éclairagiste) reconnu, qui a travaillé pour de nombreux artistes français. En 2006, Vassiliu apprend qu'il est atteint de la maladie de Parkinson. Il meurt le 17 août 2014 dans un établissement médical de Sète. Le 21 août 2014, une cérémonie a eu lieu en sa mémoire au crématorium communal, là même où il a été incinéré.
Edson Arantes do Nascimento, dit Pelé, footballeur brésilien évoluant au poste d'attaquant et de meneur de jeu, né le 23 octobre 1940 à Três Corações (Brésil, État du Minas Gerais). Il est également acteur, scénariste et producteur. Figure majeure du football et fréquemment présenté comme le meilleur joueur de l'histoire, il est le seul footballeur à avoir été champion du monde à trois reprises, en 1958, 1962 et 1970, avec la sélection brésilienne. Il compte également un palmarès exceptionnel avec les deux clubs professionnels qu'il a connus (Santos FC et New York Cosmos) dont la Coupe intercontinentale (1962 et 1963), la Copa Libertadores (1962 et 1963), le championnat des États-Unis (1977) et, à onze reprises, le championnat de São Paulo dans les années 1950 et 1960 mais également plusieurs récompenses individuelles comme le prix d'athlète du siècle par le CIO, joueur du XXe siècle par la FIFA et le ballon d'Or d'honneur le 13 janvier 2014. Il fait partie de l'équipe mondiale du XXe siècle. Depuis sa retraite sportive, Pelé est l'ambassadeur pour l'ONU et l'UNESCO à l'Éducation, l'Écologie et l'Environnement. Il continue également à prêter son image à diverses entreprises et a occupé le poste de ministre des Sports du Brésil entre 1995 et 1998. Pour autant, il n'a pas quitté le monde du football puisqu'il a été l'ambassadeur international de la Coupe du monde de 2014 qui s'est déroulée au Brésil. En 2011, il est nommé par Paul Kemsley, président d'honneur du Cosmos de New York, son ancien club à New York, mais la franchise peine à offrir un projet convaincant pour intégrer la Major League Soccer, ce qui aboutit à un échec. En 2020, avec Mário Zagallo, il est le dernier survivant des joueurs brésiliens ayant disputé la finale de 1958.
Pelé naquit à Três Corações (« Trois Cœurs » en français), dans l'État du Minas Gerais, au nord de Rio de Janeiro, le 23 octobre 1940. Fils de Dondinho (João Ramos do Nascimento), ex-footballeur amateur, et de Celeste (Maria Celeste Arantes), il a un frère Jair « Zoca » et une sœur Maria Lucia. Pour sa date de naissance et son nom de famille, les registres de l'état civil de l'époque indiqueraient le 21 octobre 1940 et ceux de la paroisse où il a été baptisé mentionnent le 23 octobre. Son prénom est répertorié de manière différente selon les deux actes : le premier fait état de « Edison » (en hommage à Thomas Edison en raison de l'arrivée de l'électricité dans le village) tandis que le second mentionne « Edson ». Le prénom « Edson » et la date du 23 octobre seront les informations qui resteront finalement. Il est tout d'abord surnommé « Dico » par sa famille. À l'âge de deux ans, sa famille quitte Três Corações pour Bauru dans l'État de São Paulo où son père décroche un emploi de fonctionnaire et une place dans l'équipe de football de la ville. Enfant très actif, sa mère le laisse quelquefois accompagner son père lors de ses entraînements de football. Ce serait lors d'un de ces entraînements qu'il aurait acquis le surnom de Pelé. Le petit Edison, qui n'avait que trois ans, s'amusait avec le gardien du Vasco da Gama FC, le club de son père. C'est alors que son père remarque qu'il crie « Pilé » en essayant de prononcer le nom du gardien, un certain Bilé. « Pilé » deviendra « Pelé » et le surnom de l'enfant (même si sa famille et ses proches continueront à l'appeler Edson). Repéré par Waldemar de Brito (entraîneur de l'équipe de jeunes de Bauru Athletic Club) lors d'une sélection, son talent pour le ballon rond le conduit à ne fréquenter que les stades. Il intègre à treize ans l'équipe du Bauru AC où il reste jusqu'en 1956. Deux ans plus tard, Waldemar de Brito quitte son poste d'entraîneur mais propose aux parents de Pelé que celui-ci rejoigne le Santos FC, ce qu'ils acceptent. Il y restera pendant presque toute sa carrière, avant une pré-retraite au club de Cosmos de New-York.
Âgé de dix-sept ans seulement, Pelé fut appelé à jouer sa première Coupe du monde. Blessé quelques jours avant le début de la compétition, il ne participa pas aux deux premiers matchs de la sélection, cependant le Brésil battit l'Autriche 3-0 et tint en échec l'Angleterre 0-0. Au troisième match décisif contre l'URSS, Pelé fit ses grands débuts dans la compétition au côté de Garrincha, alors considéré comme le meilleur joueur de la sélection. Il devint alors le plus jeune participant au tournoi. Le Brésil s'imposa grâce à un doublé de Vava et se qualifia pour les quarts de finale. À partir de ce moment-là, Pelé sera titularisé à toutes les rencontres, tout d'abord en quarts de finale contre le pays de Galles (1-0, but de Pelé), en demi-finale contre la France (5-2, triplé de Pelé) puis, enfin, en finale contre le pays hôte, la Suède, où le Brésil devint, pour la première fois, champion du monde en gagnant 5-2 (doublé de Pelé). Pelé aura inscrit six buts en l'espace de trois rencontres au cours de cette compétition où seul Just Fontaine, avec treize buts, avait fait mieux. Il devint, à dix-sept ans, le plus jeune vainqueur de ce trophée. Après cette victoire, Pelé et ses coéquipiers connurent une véritable surmédiatisation à leur retour au pays (couvertures de magazines, entretiens, interview de joueurs, etc.). Il s'agit du premier titre du Brésil qui intervenait huit ans après la terrible désillusion de 1950 où le Brésil avait perdu la finale chez lui, au Maracanã, face à son voisin l'Uruguay.
Paul Kagame, homme d'État rwandais, né le 23 octobre 1957 à Tambwe (province du Sud, Rwanda), président de la République rwandaise depuis le 17 avril 2000, après avoir été vice-président et ministre de la Défense de 1994 à 2000. Il fut également président de l'Union africaine de 2018 à 2019.
Issu d'une famille tutsi, Paul Kagame naît le 23 octobre 1957 sur la colline de Nyarutovu, dans la commune de Tambwe, province du Sud (ancienne préfecture de Gitarama), près du centre de Ruhango. Il est le fils de Deogratius Rutagambwa (de la famille des Bega) et d'Asteria Bisinda (de la famille des Bagesera), qui est la sœur de la reine Rosalie Gicanda.
En 1988, il épouse à Kampala Jeannette Nyiramongi, dont la famille était réfugiée au Burundi. Ils sont parents de quatre enfants.
En 1961, à l'âge de quatre ans, il quitte avec sa famille le pays en raison des persécutions contre les Tutsis, commencées avec la révolution rwandaise. La famille s'installe à Gahunge, dans le district de Toro, en Ouganda.
En 1994, a lieu un attentat contre le président Juvénal Habyarimana, prélude du génocide des Tutsis du Rwanda. Il mène dès lors les troupes du FPR à la victoire militaire contre les Forces armées rwandaises et le gouvernement génocidaire malgré des troupes inférieures en nombre (15 000 hommes contre 50 000) et des moyens militaires moins importants. L'embargo sur les armes adopté par le conseil de sécurité de l'ONU embarrassait peu les forces gouvernementales, car des réseaux clandestins les approvisionnaient via Goma, au Congo, mais elles mobilisaient beaucoup de leur énergie dans la conduite du génocide des Tutsi qui fit environ 10 000 morts par jour pendant cent jours et extermina environ 90 % des Tutsi de l'intérieur du Rwanda. Il a aussi été mentionné des « massacres de civils et exécutions sommaires par les forces du FPR, apparemment commises à titre de représailles », mais sans commune mesure avec le génocide.
Par la suite, Paul Kagame sera accusé d'avoir commandité l'assassinat du président Juvénal Habyarimana, notamment par la France et par les anciens collaborateurs de Kagame comme Ruzibiza, Patrick Karegeya, le juge antiterroriste français Jean-Louis Bruguière, et par des officiers dissidents du FPR, tel Faustin Kayumba. Cette thèse est remise en question en janvier 2012 par l'enquête des experts nommés par le successeur du juge Bruguière, même si l'expertise elle-même est discutée.
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