Quand on se pose des questions
quant à la nature d'un mot, d'une expression...
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Les verbes rabattre et rebattre sont des paronymes, mais ils n’en sont pas pour autant des synonymes. Rabattre, dérivé d’abattre, signifie « ramener vers le bas, rabaisser ce qui était levé », et aussi « diriger vers un endroit donné » : on pourra ainsi dire que l’on rabat le col de son manteau, que le vent rabat la fumée, ou que le gibier est rabattu vers les chasseurs. Rebattre, dérivé de battre, signifie lui « battre de nouveau ». On peut ainsi rebattre un tapis, rebattre des cartes, au sens propre en les mélangeant de nouveau, mais aussi, au sens figuré, lorsque l’on bouleverse les données d’une situation. Rebattre s’emploie aussi particulièrement dans le tour rebattre les oreilles à quelqu’un, c’est-à-dire, le lasser à force de lui parler toujours du même sujet, de la même histoire. On se gardera donc bien d’employer ces verbes l’un pour l’autre.
Source : Académie française
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On dit
Il va encore nous rebattre les oreilles avec le Coronavirus
Le chat en colère rabat ses oreilles
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On ne dit pas
Il va encore nous rabattre les oreilles avec le Coronavirus.
Le chat en colère rebat ses oreilles.
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A terre ou par terre !
Pour savoir si on dit "à terre ou par terre", il suffit d'évoquer son contraire.
Ex : Un avion vole, il n'est donc pas à terre, mais en l'air, et quand il se pose, il se posera donc "à terre" (ou au sol)
Gavroche sur les barricades était déjà "à terre" donc il ne pouvait tomber à terre vu qu'il y était déjà ; il tombe donc "par terre" on a tous fredonné la chanson des "Misérables" : "Je suis tombé par terre c'est la faute à voltaire, le nez dans le ruisseau, c'est la faute à Rousseau..."
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Bien qu'il soit employé le trois quart du temps au pluriel
"Je n'ai pas eu mes étrennes cette année."
"le facteur est passé hier soir pour les étrennes"
"Vivement le Jour de l'An, j'ai hâte de voir mes étrennes cette année."
Etrenne : est bien un mot féminin.
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Pour savoir si le participe passé s'accorde ou non, il faut identifier le sujet du verbe à l'infinitif.
» 1) Le sujet fait l'action indiquée par l'infinitif
Si le sujet fait l'action indiquée par l'infinitif, le participe passé s'accorde.
Exemple : Anaïs, que j'ai regardée courir.
- C'est Anaïs qui réalise l'action de courir.
- On accorde donc le participe passé qui précède l'infinitif.
2) Le sujet subit l'action indiquée par l'infinitif
Si le sujet subit l'action indiquée par l'infinitif, le participe passé ne s'accorde pas.
Exemple : Anaïs s'est fait agresser.
- Anaïs a été agressée, mais ce n'est pas elle qui agresse.
- Anaïs n'est pas le sujet du verbe agresser.
- Pas d'accord du participe passé qui le précède.
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Astuces !
Pour vérifier si le sujet fait l'action, on peut intercaler "en train de" entre le participe passé et le verbe à l'infinitif.
Exemple : Anaïs que j'ai regardée courir.
- On peut dire "Anaïs que j'ai regardée en train de courir".
- On accorde donc le participe passé qui précède l'infinitif.
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Arguer : se prononce argüer et non arguer.
Le u se prononce, car il fait partie intégrante du radical, comme dans le cas des verbes huer, tuer.
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"Le bus de l'équipe de France a quitté Clairefontaine..." Vous l'avez déjà entendu celle-ci ? |
Un bus est un véhicule destiné à transporter des voyageurs intra-urbains c'est à dire dans au sein d'une même ville, ou en ce qui concerne les grandes métropoles comme Paris, par exemple, dans les villes de banlieue souvent limitrophes.
Le car (diminutif de autocar) lui, est chargé de voyager sur tout le territoire national ou international. En conclusion, l'équipe de France n'a jamais, et ne prendra jamais, un bus pour se rendre au stade de France, mais un beau car, bien souvent un pullman.
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Gageure
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Gageure ne se prononce pas "Gajeure" mais "Gajure"
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"se" ou "ce" - "ses" ou "ces" - "sa" ou "ça"
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Alors là, une erreur des plus fréquentes, il y a cependant un moyen de limiter la casse, considérer que "se" "sa" ou " ses" m'appartient ou appartient a une personne :
ex :
Se dire que... : se dire à soi-même.
Sa bagnole est trop belle ! sa bagnole à lui.
Ses chemises sont toujours très hauts en couleur : ses chemises à lui.
Alors que :
"Ce matin" : ce matin, un matin qui n'appartient à personne en particulier.
"ça balance pas mal à Paris", ça ne désigne pas quelqu'un en particulier.
"Ces animaux sont dangereux", ces animaux en général, même s'ils appartiennent a un zoo, l'expression "ces animaux" ne désigne pas une appartenance à quelqu'un.
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