Expressions
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Définition :
Un piège, un leurre. Chose séduisante mais trompeuse.
Synonyme :
poudre aux yeux.
Origine :
Cette expression date de l'après-guerre. À l'origine, il s'agissait d'un piège utilisé par les chasseurs pour capturer des alouettes. Grâce à des morceaux de miroirs fixés sur des bouts de bois, les chasseurs créaient des reflets en les agitant.
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signification :
Faire l'amour, avoir un rapport sexuel.
synonyme :
s’accoupler
coïter (Soutenu)
copuler
couchailler (Familier)
coucher
faire l’amour
faire la bête à deux dos (Figuré)
faire n’golo n’golo (Par plaisanterie)
fauter (Par euphémisme)
forniquer
grivoiser
niquer (Vulgaire)
tirer un coup, tirer son coup (Vulgaire)
tirer sa crampe (Argot)
tremper sa nouille (Familier)
tremper son biscuit (Familier)
Origine :
Cette expression argotique naît au milieu du XXe siècle. Ici, le plaisir ressenti lors du rapport est lié métaphoriquement à une ascension vers les cieux, ascension qui serait également. source d'extase.
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Attaquer (quelqu'un ou quelque chose) en termes violents,
faire tomber (sur quelqu'un) une pluie d'injures ou de reproches,
Origine :
Elle nous vient de Frédéric-Guillaume 1er qui eut l'idée féroce d'aggraver les méfait du boulet de canon, il imagina donc de les chauffer au rouge dans une forge avant de les projeter sur l'ennemi, ce qui avait l'avantage, en plus de la destruction brute, de provoquer un incendie, ce qui accentuait considérablement les effets destructeurs.
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Frédéric-Guillaume Ier de Prusse, de la maison de Hohenzollern
(né le 14 août 1688 à Berlin ; mort le 31 mai 1740 à Potsdam), Surnommé « le Roi-Sergent », traduit en français par « le Roi-Soldat », surnom donné par George II de Grande-Bretagne, son cousin et beau-frère) ; il fut roi de Prusse du 25 février 1713 à sa mort.
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La quadrature du cercle
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Un problème impossible à résoudre.
Un projet irréalisable.
Origine et définition :
Vouloir résoudre la quadrature du cercle conduirait à réussir à tracer à la règle et au compas un segment de longueur pi ce qui est impossible compte tenu de la transcendance de ce nombre.
Par extension, vouloir trouver la quadrature du cercle, expression qui date de la fin du XVIIe siècle, c'est vouloir chercher quelque chose d'impossible ou se lancer dans quelque chose irréalisable.
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Joindre les deux bouts
L’expression « Joindre les deux bouts » est connue de tous, même si elle est plus fréquemment utilisée au sens négatif : « Ne pas réussir à joindre les deux bouts. »
On l’utilise pour faire référence à la gestion de notre budget ; dire qu’on ne réussit pas à joindre les deux bouts signifie que les revenus d’un mois ne suffisent pas à couvrir nos besoins jusqu’aux revenus du mois suivant.
Cette expression trouverait son origine, assez inattendue, dans un phénomène de mode et de société du XVIe siècle : la collerette.
Vers 1530, les décolletés féminins cèdent la place aux cols montants, bordés de petits plis de dentelle. La mode masculine emboîte le pas, et petit à petit les cols des hommes s’ornent également de ces tours de cou plissés. C’est en 1560 que la collerette fait véritablement son entrée, devenant un accessoire détaché de la chemise et des robes. La forme de fruit qu’elle a à l’origine lui donnera son surnom : la « fraise ».
Réservée à la noblesse et à la bourgeoisie, la fraise devient rapidement un signe de réussite, destiné à mettre en avant le rang ou la richesse de celui qui la porte. De fait, la taille de la collerette augmente avec la démesure de l’époque. Une première conséquence de cette inflation sera l’adoption de la fourchette à table. Introduite dans les coutumes françaises grâce à Catherine de Médicis et Henri III, elle est adoptée pour une raison d’ordre pratique : elle permet de manger en évitant de tacher ces impressionnants cols de dentelle.
La seconde conséquence sera l’apparition de notre expression. Certains nobles à la faible fortune, en effet, voulant paraître plus riches qu’ils ne le sont, suivent la tendance en portant des fraises de plus en plus larges. Cependant, la taille des serviettes de table, parfois portées autour du cou lors des festins, ne suit pas proportionnellement cette démesure, pour des raisons de budget. Comme les nobles n’entendent pas ôter leur fraise durant les repas, la serviette s’avère trop petite, et ils ont alors du mal à joindre les deux bouts autour du cou ! Finalement, la folie des grandeurs a aussi ses limites…
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C'est au milieu du XVIe siècle qu'apparaît la mode de la collerette, chez les nantis, cela va de soi, Cet attribut vestimentaire devient un signe d'opulence, de réussite, et très vite cette collerette, appelée fraise, prend de plus en plus d'ampleur autour du cou, tant et si bien que la serviette autour du cou ne parvient plus à suivre, et les gens à table ne parviennent plus à joindre les deux bouts pour attacher la serviette, d'où la naissance de cette expression.
Ci-contre : Catherine de Médicis (qui ramène sa fraise)
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Pomper l'air |
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Dans le monde de l'aéronautique, on appelle « pompes » des colonnes d'air susceptibles d'agiter plus ou moins fortement un avion qui les traverse. Cette expression ferait donc référence à l'état d'épuisement des passagers d'avions ayant subi de fortes turbulences.
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Pousser le bouchon un peu trop loin |
Exagérer, aller trop loin
(dans une accusation, une affirmation, des exigences...)
Origine et définition
C'est le maintenant fameux poisson rouge Maurice qui, régulièrement, pousse le bouchon un peu loin, (ce qui, pour un poisson, est plutôt cocasse) et qui, du coup, « dépasse les bornes des limites ».
De quel bouchon est-il donc question ici ? Est-ce, justement, celui de la ligne du pêcheur, ou plutôt celui que les joueurs de pétanque essayent d'approcher au plus près, ou encore celui qui empêche (très temporairement) l'accès au délicieux contenu d'une bouteille d'excellent « Château La Pompe » ?
Eh bien malheureusement, on n'en sait rien !
Les lexicographes supposent, sans aucune certitude, que l'expression vient d'un des deux principaux jeux où on utilise un bouchon : le jeu du bouchon, qui date du début du XIXe siècle, où il fallait abattre avec un palet des bouchons surmontés de pièces de monnaie, ou bien la pétanque où le cochonnet s'appelle le bouchon.
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Au temps pour moi ou autant pour moi |
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J’aime autant vous dire qu’on n’est pas sorti de l’auberge avec cette expression à deux versions (d’ailleurs je ne sais même pas si l'on y est entré un jour).
Les deux versions ont autant d’adeptes que de détracteurs.
« Au temps pour moi » viendrait d’une expression militaire, on commande au soldat de démarrer au temps "un, deux, un deux..." au temps" impose à la personne de reprendre au temps après avoir fait une erreur. d'où l'expression "au temps pour moi" qui signifierait en quelque sorte de faire son méa culpa et reprendre là où il avait fauté.
Autant pour moi :
Pour l’écrivain spécialiste du langage Claude Duneton, l’expression doit s’entendre de la manière suivante : « Je ne suis pas meilleur qu’un autre, j’ai autant d’erreurs que vous à mon service : autant pour moi ».
Donc, autant vous dire que l'on n'est pas sorti de l'auberge !
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Pousser mémé dans les orties
Définition :
Il ne faut pas exagérer, abuser, dépasser les limites.
Il ne faut pas avoir un comportement asocial avec quelqu'un.
Origine :
Cette expression date du XXe siècle. Au départ, elle se réduisait à « faut pas pousser » puis a été rajouté « mémé dans les orties » pour l'accentuer.
On imagine bien la scène où une dame âgée, précipitée dans ces plantes piquantes serait très agacée.
L'origine de l'expression de base « faut pas pousser » pour « il ne faut pas exagérer » semble tout aussi inconnue que sa période d'apparition.
L'ajout de la mémé est là pour en renforcer le sens. Son côté cocasse en rend l'utilisation plus fréquente que « faut pas pousser le bouchon trop loin » qui a exactement la même signification.
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Tirer un coup |
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Définition : Accomplir un acte sexuel
(vulgairement) s'envoyer en l'air, tirer une crampe, baiser, etc.
Origine :
Le mâle dispose en effet d'une arme très particulière qui ne peut tirer qu'un seul coup, dont le rechargement prend un certain temps – selon l’âge (il est évident que le rechargement se fait beaucoup plus rapidement à 20 ans qu’a 40) – et dont les conséquences ne sont mesurables que neuf mois plus tard (ou pas).
La métaphore est simple à comprendre : le fusil est un symbole phallique, à l'époque où cette expression est née, cette arme ne pouvait tirer qu'un seul coup avant de devoir être rechargée manuellement. Au XVIIe siècle, à ses débuts, cette expression n'avait aucune connotation sexuelle, puisqu'elle voulait simplement dire "tirer avec une arme à feu", et puis des esprits tordus et/ou obsédés en ont transformé le sens avec un certain succès.
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Définition :
D’un sujet à l’autre, sans transition et sans cohérence
Origine :
(XVIe siècle) L’expression daterait de Clément Marot, sous la forme « saillir du coq en l’asne ». Il est possible que le mot asne remonte au latin anas (« cane ou canard »). Dans tous les cas l’expression implique deux animaux ne pouvant s'accoupler ensemble montrant l'impossible lien entre deux sujets de conversation.
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A couilles rabattues |
Composée de couille et rabattre. Locution créée par analogie avec la locution à bride abattue. (Sexualité) (Vulgaire) Sans s’arrêter, à toute vitesse, en parlant de la relation sexuelle.
Il l’a sautée à couilles rabattues.
Lorsqu’un jeune mâle intrépide et généreux baise à couilles rabattues, dans le feu de l’action, il peut lui arriver de déconner.
(Daniel Lacotte, Petit précis des mots gaillards et polissons, 2013)
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