Lydie

Origine :

Le prénom Lydie est un dérivé du prénom grec Ludia.

Signification :

Le prénom Lydie dérive du prénom ancien Ludia qui servait à désigner les personnes originaires de Lydie (Asie Mineure).

Sainte patronne :

Sainte Lydie de la Pourpre fut convertie au christianisme par saint Paul lorsqu'il arriva en Macédoine. Selon saint Luc, elle serait ainsi devenue la première chrétienne européenne. Elle est honorée le 3 août en Occident et le 20 mai en Orient. Outre sainte Lydie de la Pourpre, on peut également citer sainte Lydie (épouse de Philet) qui est fêtée le 27 mars.

Histoire :

Au temps d'Homère, Lydie s'appelait Méonie. Il s'agit en fait d'un ancien pays situé en Asie Mineure sur la mer Égée. Au XXe siècle, Lydie n'a commencé à devenir populaire qu'à partir des années 1920. Le nombre de personnes portant ce prénom est resté assez stable jusqu'aux années 1980 avant de fortement diminuer. C'est devenu un prénom assez peu attribué par les parents. On comptait seulement 74 naissances de petites Lydie en 2009.

Caractère :

Lydie est une épicurienne. Elle aime les plaisirs les plus simples de la vie et en profite comme il se doit. D'ailleurs, elle adore préparer à manger, pour elle ou pour ses proches, qu'elle aime chouchouter. Dotée d'un humour bien à elle, Lydie arrive à séduire et à se lier d'amitié sans difficulté. Cependant, elle n'aime pas qu'on l'embête ou qu'on la ralentisse dans son travail. Car, dans sa sphère professionnelle, Lydie devient plus dure. Pas question de perdre du temps ! Tout doit être fait rapidement, mais jamais de façon superficielle. Lydie est toutefois calme et mesurée. Enfant, elle s'intéresse à tout et ne s'arrête jamais d'apprendre et de chercher à découvrir. Avec son côté cultivé sans en avoir l'air, elle reste une source d'étonnement pour beaucoup.

Célébrités portant ce prénom :

Lydie Salvayre, écrivaine de langue française, née Lydie Arjona le 5 septembre 1948 à Autainville (Loir-et-Cher). Elle fut lauréate du prix Goncourt 2014. Avant d’être écrivaine, elle était psychiatre.

Citation :

Un roman n'a pas besoin de s'engager politiquement pour être politique. C'est, à l'inverse, quand il s'engage politiquement qu'il cesse d'être politique.