René
Origine :
Le prénom René est un prénom masculin d'origine latine.
Signification :
Le prénom René vient du latin renatus qui signifie "né une seconde fois". Pour les chrétiens durant l'Antiquité romaine, il avait le sens de "baptisé".
Saint patron :
On peut souhaiter leur fête aux René le 12 novembre. On honore à cette occasion saint René d'Angers, qui est le saint patron de cette ville et des sabotiers. On peut aussi leur souhaiter le 19 novembre, pour commémorer saint René Goupil, missionnaire auprès des Indiens au Canada durant XVIIe siècle et mort en martyr.
Histoire :
Le prénom René était assez fréquent dans la Rome antique avant de quasiment disparaître jusqu'au XVe siècle. Il s'est répandu en France durant le XVIIIe siècle, puis a connu ses grandes heures de gloire au XIXe siècle et dans la première moitié du XXe siècle. En 1900, on enregistrait déjà 4 477 naissances de petits René dans l'Hexagone. La popularité de ce prénom a encore augmenté jusqu'à atteindre son apogée en 1920 avec 15 036 nouveau-nés prénommés René. Après avoir été dans le haut du palmarès des prénoms les plus appréciés des Français, il a connu une lente décrue. René est aujourd'hui un prénom rarement attribué, même si on dénombre plus de 515 000 personnes l'ayant porté en France depuis le début du XXe siècle.
Caractère :
Efficace et logique, d'une intelligence concrète, René est aussi un passionné. Il est dynamique et volontaire quand il s'agit de réaliser ses propres désirs ou de faire plaisir à son entourage. L'échec ne l'atteint pas, car il est toujours prêt à recommencer ce qui peut l'être pour parvenir à ses fins. René cherche la droiture, la justice et l'autorité, et les trouve le plus souvent en lui. S'il aime, c'est à fond et avec tous les excès que suscitent ses émotions à fleur de peau. Gare à qui trahit son amitié ou son amour. Sa rancune est tenace ! En société, René se révélera agréable, affable et disert.
Célébrités portant ce prénom :
René Descartes, mathématicien, physicien et philosophe français, né le 31 mars 1596 à La Haye-en-Touraine, (aujourd'hui Descartes), baptisé le 3 avril 1596 dans l'église Saint-Georges de Descartes, mort le 11 février 1650 à Stockholm. Il est considéré comme l’un des fondateurs de la philosophie moderne. Il reste célèbre pour avoir exprimé dans son Discours de la méthode le cogito — « Je pense, donc je suis » — fondant ainsi le système des sciences sur le sujet connaissant face au monde qu'il se représente. En physique, il a apporté une contribution à l’optique et est considéré comme l'un des fondateurs du mécanisme. En mathématiques, il est à l’origine de la géométrie analytique. Certaines de ses théories ont par la suite été contestées (théorie de l’animal-machine) ou abandonnées (théorie des tourbillons ou des esprits animaux). Sa pensée a pu être rapprochée de la peinture de Nicolas Poussin, pour son caractère clair et ordonné, rapprochement qui semble contradictoire. Le cogito marque la naissance de la subjectivité moderne.
René-Antoine Ferchault de Réaumur, (appelé par convenance Réaumur tout court), physicien et naturaliste français, né le 28 février 1683 à La Rochelle, mort le 17 octobre 1757 dans son domaine de la Bermondière, à Saint-Julien-du-Terroux, en Mayenne. Jeune scientifique admis à l'Académie des sciences en 1708 grâce à un mémoire de géométrie, il s'intéressa avec persévérance aux développements des arts et métiers. Aussi, l'Académie le chargea de diriger l'édition de la Description générale des Arts et Métiers. Mais l'homme ne dédaignait pas l'histoire naturelle des mollusques, crustacés, insectes et oiseaux. Réaumur fut un observateur remarquable des matériaux du vivant : il était fasciné par la nacre et les fils d'araignées. En particulier, il approuva la nature animale — et non végétale — des coraux et madrépores. Par la multiplicité de ses intérêts — il proposa aussi bien une manière d'éteindre les incendies et un moyen de mettre les carrosses en état de se tirer des ornières — que la ferveur encyclopédiste revisite surtout après 1750, il laissa ainsi son nom à la postérité. Suivant pas à pas les progrès de la métallurgie, il fonda les bases de la sidérurgie scientifique dès les premières années de la décennie 1720 et la métallographie en 1724. Il vulgarisa la possibilité de transformer la fonte en acier dès 1722 et promut le fer blanc. Familier de la mise au point des fours, il écrit sur l'art du verrier et inventa en 1729 un verre blanc opaque, nommé « porcelaine de Réaumur » qui n'est qu'un verre dévitrifié par chauffage et refroidissement. Ses recherches sur la vraie porcelaine ouvrirent la voie aux travaux de Darcet et Macquer. La difficulté des mesures physiques est un aiguillon pour ses recherches physiques. L'étude de la température lui permit de proposer vers 1730–1731 un modèle de thermomètre à alcool sur une ligne de 80 parties égales entre la température de congélation de l'eau et la température d'ébullition de l'eau. Ses travaux sur la régulation thermique lui permirent de mettre au point un incubateur artificiel nommé « four à poulets » ainsi qu'un moyen de conserver les œufs par enduction d'un corps gras en 1753. Il a rédigé un volumineux ouvrage de mémoires sur l'entomologie en six volumes in-quarto publiés de 1734 à 1742. Il est aussi l'un des précurseurs de l'éthologie, soit l'étude des comportements animaliers.
François-René, vicomte de Chateaubriand, écrivain, mémorialiste et homme politique français, né à Saint-Malo le 4 septembre 1768, mort à Paris le 4 juillet 1848. Il est considéré comme l'un des précurseurs du romantisme français et l'un des plus grands noms de la littérature française.
Issu de la noblesse bretonne, membre le plus célèbre de sa famille originaire de Saint-Malo, Chateaubriand s'inscrivit politiquement dans la mouvance royaliste. Plusieurs fois ambassadeur auprès de souverains divers, il fut nommé ministre des Affaires étrangères de 1822 à 1824 sous la Restauration et compte, sous le règne de Charles X, parmi les ultraroyalistes. Les nombreuses responsabilités politiques et diplomatiques qui jalonnèrent sa carrière ainsi que son goût pour le voyage, en Amérique puis dans le bassin méditerranéen, structurèrent une vie marquée par l'exil et la nostalgie de la stabilité.
René-Théophile-Marie-Hyacinthe Laennec ou Laënnec, plus connu sous le nom de René Laennec, médecin français, né le 17 février 1781 à Quimper, mort le 13 août 1826 (à 45 ans) à Douarnenez dans son manoir de Ploaré. Il est le créateur du diagnostic médical par auscultation (Traité de l'auscultation médiate, 1819) grâce à l'invention du stéthoscope. René Laennec était fils et petit-fils d'avocats. Son grand-père, Michel Alexandre Laennec, fut maire de Quimper de 1763 à 1765.
Son père Théophile-Marie Laennec (1747-1836), avocat et magistrat quimpérois, parlait le breton et René lui-même l'apprit, le parlait couramment, et l'utilisait dans sa correspondance avec son père. Par sa mère, Michelle Guesdon, il était apparenté à Anne-Marie Audouyn de Pompéry, la « Sévigné cornouaillaise » dont il était le cousin, et qui le reçut maintes fois dans son château de Couvrelles. Laennec avait pour grand-oncle Dom Morice de Beaubois, auteur d'Une histoire de la Bretagne.
Sa mère, Michelle, mourut en 1786 de la tuberculose (elle fut inhumée le 15 décembre 1786 dans le cimetière de l'église Saint-Mathieu de Quimper). Son père, alors lieutenant au ministère de la Marine à Quimper, s'avéra incapable de s'occuper de lui. Après avoir été confié à son oncle Michel Laennec, recteur à Elliant, René Laennec fut, en 1797, recueilli par Guillaume François Laennec (baptisé le 11 novembre 1748 à Quimper-Saint-Julien), un autre de ses oncles, médecin à Nantes, professeur et directeur de l'école de médecine, qui avait été recteur de l'université de Nantes3 avant sa suppression au début de la Révolution.
René Coty, homme d'État français, né le 20 mars 1882 au Havre, mort le 22 novembre 1962 dans la même ville, . Il fut président de la République du 16 janvier 1954 au 8 janvier 1959. Alternativement député et sénateur de la Seine-Inférieure (département français de la Normandie, qui deviendra Seine-Maritime, en 1955) entre 1923 et 1953, il fut ministre de la Reconstruction et de l'Urbanisme de 1947 à 1948 dans le cabinet de Robert Schuman puis d'André Marie. Il fut ensuite vice-président du Conseil de la République jusqu'en 1953, date à laquelle il sera élu à la présidence de la République, au 13e tour de scrutin. Second et dernier président de la IVe République, son mandat fut marqué par le gouvernement de Pierre Mendès France, la fin de la guerre d'Indochine, le début de la guerre d'Algérie et le retour au pouvoir du général de Gaulle, qui institua la Ve République. En janvier 1959, il quitta ainsi la présidence de la République pour laisser la place à de Gaulle, qu’il qualifia de « plus illustre des Français ». Il siègera ensuite au Conseil constitutionnel jusqu'à sa mort.
René Clair, de son vrai nom René Lucien Chomette, réalisateur, scénariste et écrivain français, né le 11 novembre 1898 à Paris Ier, mort le 15 mars 1981 à Neuilly-sur-Seine. il fut également membre de l'Académie française de 1960 jusqu'à sa mort, occupant le fauteuil 19. Fils d'un savonnier, il grandit dans le quartier des Halles à Paris. Il fut élève au lycée Montaigne, puis au lycée Louis-le-Grand, où il se lia d'amitié avec Jacques Rigaut. En 1917, il sera mobilisé comme ambulancier. En 1918, il devint journaliste à L'Intransigeant sous le pseudonyme de René Després. Il a écrit par ailleurs des paroles pour la chanteuse Damia, sous le pseudonyme de Danceny.
René Clément, cinéaste et réalisateur, né le 18 mars 1913 à Bordeaux, mort le 17 mars 1996 à Monaco, . Il est le seul réalisateur français à avoir remporté deux fois l'Oscar du meilleur film en langue étrangère, pour Au-delà des grilles (1951) puis pour Jeux interdits (1953). En 1934, il rencontra Jacques Tati et commença à travailler avec lui. Il fit son service militaire au Service cinématographique de l’Armée. Il réalisa son premier court-métrage avec Jacques Tati, une comédie légère, Soigne ton gauche en 1936. Ensuite, pendant les années trente, il tourna des films documentaires. En 1937, il voyagea avec l’archéologue Jules Barthoux au Yémen pour tourner un documentaire sur ce pays. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il continua de se consacrer aux documentaires, jusqu’à ce qu’en 1945 la coopérative générale du cinéma français le choisisse pour réaliser La Bataille du rail. Un an plus tard, son premier long-métrage sortit dans les salles et connut le succès, ce qui lança sa carrière. Le film mettait en scène la résistance des cheminots pendant l’Occupation allemande, valant à son auteur le prix du jury au Festival de Cannes de 1946. Clément devint un des metteurs en scène français les plus en vue de l’après-guerre. Six ans plus tard suivit son probable plus gros succès, Jeux interdits (1952), qui remporta le Lion d'or à Venise et l’Oscar du meilleur film en langue étrangère.
Prénoms proches :
Reno, Renny, Rayene, Ron, Ruan, Réhan, Rouan, Rubenn.
Prénoms féminins - Prénoms masculins
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