Garrincha marqua un triplé dès son premier match avec Botafogo, en juillet 1953 contre Bonsucesso, et enchanta vite les supporters de Botafogo par ses dribbles chaloupés, justifiant son surnom tant il semble insaisissable sur un terrain. En 1955, il fit ses débuts en équipe nationale. En 1957, avec 20 buts en 26 matchs, il contribua largement au titre de son équipe dans le championnat carioca. Tele Santana, joueur de Fluminense, aurait même interpellé Nilton Santos dans les dernières minutes du match décisif pour le titre (une victoire 6-2 au Maracanã) : « Vous avez déjà gagné le titre, alors s'il te plait demande à Garrincha d'arrêter de torturer nos défenseurs. » Ses dribbles et ses origines modestes font de lui un joueur aimé de tous, auquel les supporteurs s’identifient. Simple, facétieux et désireux de divertir le public, il acquiert le surnom de « La joie du peuple ». Botafogo fut invité à la Petite coupe du monde des clubs en 1957, dont il termine second derrière le FC Barcelone.
Lors des années suivant le sacre mondial du Brésil de 1958, Garrincha s'affirme comme l'arme fatale du Botafogo, l'un des meilleurs club du moment avec le Santos FC de Pelé. Sa réputation est immense, et il participe à d’innombrables matchs de gala à travers le monde, à l'instar de la victoire lors du tournoi international de Colombie de 1960. Garrincha était au sommet de son art : il était capable de dribbler ses adversaires avec une facilité déconcertante et empilait les buts et les passes décisives. Son club remporta le championnat carioca fin 1961, la Coupe des champions des États Rio-São Paulo début 1962 face au Santos FC de Pelé (3-0), puis le tournoi Rio-São Paulo, précurseur du championnat du Brésil, en mars 1962, après l'avoir manqué de peu l'année précédente.
À son retour de la Coupe du monde 1962, où il a particulièrement brillé, il s'affiche aux bras de la célèbre chanteuse Elza Soares, alors qu'il est déjà marié et père de nombreux enfants. La liaison fait scandale mais dure, au point que les deux se marient. Les clubs européens offrent une fortune aux dirigeants de Botafogo pour s'offrir le brésilien, mais aucune offre n’aboutit. Le club conservera la couronne carioca fin 1962 et comme l'année précédente, le Flamengo sera sèchement battu lors du match décisif (3-0). Devant près de 160 000 spectateurs, Garrincha brilla et inscrivit un doublé. Botafogo poursuivit ses tournées et viendra notamment remporter en 1963 le prestigieux tournoi de Paris. L'équipe carioca atteignit les demi-finales de la Copa Libertadores 1963, mais s'inclinera cette fois face au Santos. Pelé marqua quatre des cinq buts de son équipe lors de cette double confrontation.
Garrincha entamera bientôt un irrésistible déclin que sa popularité rendait d'autant plus terrible. Son alcoolisme porta préjudice à sa forme physique, il se blessait souvent, et ses dribbles n'étaient plus aussi explosifs qu'auparavant. Il joua de moins en moins (30 matchs entre 1963 et 1965) et ne réalisait que des performances en demi-teinte. En 1965, il quitta Botafogo après douze saisons. Il y aura remporté trois fois le championnat carioca, et inscrivit 232 buts en 581 matchs.
Protégé par sa popularité, il signa en 1966 au Corinthians, un grand club de São Paulo, mais n'y jouera pas davantage. La suite ne sera qu'une lente descente aux enfers. Garrincha suivait sa femme Elza Soares en Europe, au cours de ses tournées. Il signa en 1968 avec le club colombien d'Atlético junior pour lequel il ne joua qu'un seul match. Il retourna à Rio et s'engagea avec Flamengo, mais ne joua que peu. Il se retrouva sans club en 1970. En 1971, il entra en contact avec le club français du "Red Star" mais les deux parties ne s'accordèrent pas.
L'« oiseau » Garrincha, rongé par l'alcool et l'arthrose ; ruiné, dépressif, impliqué dans des accidents de voiture (ivre, Garrincha manque de percuter son père en voiture en 1959). Il finira sa carrière dans le modeste club d'Olaria en 1972. Un vibrant hommage lui fut rendu le 19 décembre 1973 dans son « jardin », le stade Maracanã, devant plus de 130 000 spectateurs, pour son jubilé qui opposa les champions du monde brésiliens de 1970, avec Mané sur l'aile droite, à une sélection du reste du monde. Les spectateurs assistèrent ce jour-là à la conclusion de l'interminable agonie sportive de Garrincha.
Bernadette Lafont, actrice française, née le 28 octobre 1938 à Nîmes, morte le 25 juillet 2013 au centre hospitalier de Nîmes. Grâce à ses rôles dans Les Mistons (1957) de François Truffaut, Les Bonnes Femmes (1960) de Claude Chabrol ou encore La Maman et la Putain (1973) de Jean Eustache, cette vedette populaire est considérée comme l’une des égéries de la Nouvelle Vague.
Fille de protestants des Cévennes, née à la maison de santé protestante de Nîmes, elle grandit à Saint-Geniès-de-Malgoirès où son père Roger était pharmacien, puis fit ses études au lycée de jeunes filles (actuel collège Feuchères) de Nîmes. Sa mère, femme stricte au foyer qui désespèrait d’avoir un garçon pendant dix ans, l'appellera toujours Bernard. Bernadette Lafont se destinait à la danse et suivait des cours à l'opéra de Nîmes. Elle rêvait aussi de cinéma en regardant Brigitte Bardot. Ses cours à l'opéra de Nîmes donnèrent à la midinette gironde et au caractère bien trempé une cambrure parfaite. Elle décrocha la première partie de son baccalauréat, à 16 ans, à Nîmes où ses parents s'étaient alors installés. En 1955, alors en vacances, elle fit la connaissance de l'acteur français montant de l'époque, Gérard Blain, dans les arènes de Nîmes où il répétait la pièce Jules César. Elle l'épousa à l'âge de dix-huit ans et le suivit à Paris où elle rencontrera François Truffaut, qui lui offrit son premier rôle dans le court-métrage Les Mistons (1957) tourné la même année à Nîmes. Voulant faire son premier film, Truffaut, qui disposait de peu de moyens financiers, l'engagea elle et son mari Gérard Blain, à la grande surprise de Bernadette car son mari refusait qu'elle devienne actrice.
Elle prit goût au cinéma et devint rapidement une figure représentative de la Nouvelle Vague notamment après les deux films de Claude Chabrol, essentiels du mouvement, Le Beau Serge en 1957 avec son mari, puis Les Bonnes Femmes en 1960. La jeune comédienne travaillera également avec Jacques Doniol-Valcroze, Édouard Molinaro, Costa-Gavras, Georges Lautner et Louis Malle, Philippe Garrel, Michel Drach et Moshé Mizrahi, Jean-Daniel Pollet ou encore Marc'O, montrant sa prédilection pour un cinéma d'auteurs exigeant. Estampillée "Nouvelle Vague" qui critique le cinéma classique, cette bourgeoise décomplexée n'hésitera pas à jouer des rôles transgressifs (plusieurs de ses rôles qui mettent en avantage son physique pulpeux lui vaudront le surnom de « vamp villageoise »).
Après une longue carrière, elle partit se reposer dans sa maison familiale de Saint-André-de-Valborgne, dans le Gard, elle sera victime d’un premier malaise cardiaque, le 28 juin 2013. Contrainte de séjourner au centre héliomarin de Grau-du-Roi, elle aura un second malaise le 22 juillet 2013. Transportée par le SAMU au CHU de Nîmes, elle y meurt le 25 juillet 2013 à l'âge de 74 ans, en plein festival de Vebron dont elle était la marraine depuis ses origines en 1988. Lors de ses obsèques religieuses qui ont eu lieu au temple protestant de Saint-André-de-Valborgne, le 29 juillet 2013, le réalisateur Jean-Pierre Mocky déplora l'absence totale de la profession et du gouvernement. Selon la coutume de ses ancêtres huguenots, elle fut inhumée dans le jardin du mas familial, auprès des siens. En 2013, le cinéaste Gérard Courant lui rendit hommage dans In Memoriam Bernadette Lafont avec les comédiennes Alexandra Stewart et Stéphane Audran et le comédien Guillaume Gouix qui lurent des lettres de Bernadette Lafont et des textes de François Truffaut et Claude Chabrol. Le film a été édité en DVD en 2016 aux éditions L'Harmattan.
Hank Marvin, auteur-compositeur et guitariste britannique, né Brian Robson Rankin le 28 octobre 1941 à Newcastle. Il est le leader du groupe de rock The Shadows. Il doit sa reconnaissance à son style particulier, qualifié d'expressif et mélodique. Il est considéré comme l'étalon-or du son de la Fender Stratocaster. Il a inspiré des musiciens comme Eric Clapton, David Gilmour, Mike Oldfield, Brian May, Tony Iommi, George Harrison, Mark Knopfler, Neil Young, Steve Howe, Jeff Beck, Pete Townshend, Carlos Santana et, en France, Jean-Claude Roboly, Indochine, Laurent Voulzy, le groupe « Guitar Express » et bien d'autres. Les Shadows étaient considérés comme le groupe britannique le plus influent dans le monde avant l'arrivée des Beatles.
Pionniers du rock européen en 1958, les Shadows accumulèrent les hits internationaux dès le début de leur carrière, d'abord en compagnie de Cliff Richard, puis en solo. Apache notamment, no 1 dans plusieurs pays d'Europe, bouleversa la musique pop en 1960. Avec Wonderful Land (no 1 en 1962, le titre le plus vendu en Grande-Bretagne de toute la décennie 1960, plus qu'aucun autre single, y compris des Beatles), ils furent les premiers à mélanger leurs musiques à un orchestre classique dirigé par Norrie Paramor. Ils enchaînèrent avec les no 1 Foot Tapper, Kon-Tiki ou Dance On, Ils furent les plus gros vendeurs de disques au monde en 1962/1963, et signèrent des dizaines de succès dans le monde entier jusqu'à la fin des années 1960. Ils sont encore à ce jour le groupe de loin le plus titré des charts britanniques, et on estime leurs ventes de disques à 520 millions d'exemplaires. Marvin est souvent présenté comme le guitariste européen le plus influent du siècle.
Le groupe se sépare en 1990 après un dernier album classé dans le Top 5, puis se reforme pour un best of (nouveau Top 10 et disque d'or en Grande Bretagne et deux tournées en 2004 au Royaume-Uni essentiellement et 2005 en Europe. Ces concerts ont été enregistrés sur un coffret double CD et sur un DVD, The Shadows Final Tour.
Jeune, Hank Marvin jouait du banjo et du piano : c'est pourquoi occasionnellement il joue alternativement de ces instruments lors des enregistrements studio. Il se convertit à la guitare le jour où il entendit un morceau de Buddy Holly. À l'âge de 16 ans, il partit pour Londres avec son ami Bruce Welch, où ils rencontrèrent Cliff Richard au "Two I's Coffee Bar" à Soho, qui les engagea pour l'accompagner. Ils commencèrent alors une carrière professionnelle.
Michel Colucci, dit Coluche, humoriste et comédien français, né le 28 octobre 1944 dans le 14e arrondissement de Paris et mort le 19 juin 1986 à Opio (Alpes-Maritimes).
Fils d'un immigré italien et d'une Française, Michel Colucci grandit à Montrouge. Il adoptera le pseudonyme « Coluche » à l'âge de 26 ans, au tout début de sa carrière. Revendiquant sa grossièreté mais, selon lui, « sans jamais tomber dans la vulgarité », Coluche donna très tôt un style nouveau et sarcastique par sa liberté d'expression au music-hall, en brocardant notamment les tabous et valeurs morales et politiques de la société contemporaine. En 1975, il devint célèbre en parodiant un jeu télévisé : Le Schmilblick. Avant 1976, il sera cantonner dans des rôles de second plan au cinéma avant de camper des personnages plus centraux, comme dans L'Aile ou la Cuisse, puis de tenir le haut de l'affiche durant les années 1980, essentiellement pour des comédies. En 1977, il passa à la réalisation en co-réalisant Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine avec Marc Monnet. En 1984, il obtint un César du meilleur acteur pour son rôle dramatique dans Tchao Pantin de Claude Berri ; ce qui constituera le sommum de sa carrière. Tour à tour provocateur ou agitateur par ses prises de position sociales, il se présenta à l'élection présidentielle de 1981 avant de se retirer, à la suite de pressions et de menaces. Jouissant d'une énorme popularité et très apprécié du public, il fonda en 1985 l'association "Les Restos du cœur", relais d'aide aux plus pauvres, quelques mois avant de mourir dans un accident de moto.
Michel Colucci naquit le 28 octobre 1944, à la maternité "Notre-Dame de Bon Secours" dans le XIVe arrondissement de Paris. Sa mère, Simone Bouyer dite Monette (1920-1994), était employée chez le fleuriste Baumann, boulevard du Montparnasse. Son père, Honorio Colucci, né à Casalvieri (région du Latium) en Italie, était peintre en bâtiment. Ce dernier, né le 29 novembre 1916, mourra le 31 octobre 1947, à 30 ans, d'une poliomyélite et son épouse dut élever seule ses deux enfants. Délaissés par la belle-famille (à l’exception notable de Maria, la mère d’Honorio qui passait encore les voir), Monette, Michel et Danièle, future épouse de René Metge, qui a un an et demi de plus que son frère, vivaient ensemble dans une pièce et une cuisine. Bien qu’elle renonça à son métier de fleuriste pour élever ses enfants, Monette retrouva quelques petits emplois qu’elle dut parfois cumuler pour obtenir un salaire de misère. Souffrant d’une grave scoliose, elle devra suivre des traitements à Berck lors d'un été où elle emmènera ses enfants. Malgré toutes ces difficultés, elle gardait espoir en l’avenir et adoptait le mode de vie des classes sociales plus aisées, veillant à ce que ses enfants soient « bien mis » (correctement vêtus). Michel n’appréciait pas cette fracture entre la réalité et les aspirations de sa mère et, à propos de ses vêtements qui tranchaient avec ceux des autres enfants du quartier, il lui reprochera de l’habiller comme une fille.
Avec Romain Bouteille, il est présent dès l'origine du "Café de la Gare", inauguré officiellement le 12 juin 1969. Ce lieu symbole du café-théâtre réunit une bande de jeunes comédiens d'horizons différents, dont beaucoup deviendront célèbres : Patrick Dewaere, Henri Guybet, Miou-Miou sa compagne d'alors, Martin Lamotte… Parmi les parrains du Café de la Gare on compte également Georges Moustaki, Jacques Brel, Jean Ferrat, Jean Yanne, Leni Escudero, Pierre Perret, Raymond Devos et l'équipe de la revue Hara-Kiri. Plus tard, Thierry Lhermitte, Rufus, Renaud Séchan, Josiane Balasko, Gérard Lanvin, Gérard Depardieu, Diane Kurys, Coline Serreau, Anémone ou encore Gérard Jugnot rejoignent la nouvelle troupe ou viennent commettre une collaboration ponctuelle. Selon Romain Bouteille, ses problèmes d'alcool le rendent exécrable voire violent. Lors de la préparation de la pièce Des boulons dans mon yaourt au "Café de la Gare" en 1970, une bagarre l'oppose ainsi à Bouteille et à son ami Patrick Dewaere. Il va jusqu'à brandir un tesson de bouteille et menacer l'entourage ; Dewaere parvient à le contenir mais il se voit dès lors contraint de quitter la troupe. Ce sera pour lui le point départ à la carrière d'humoriste que l'on connait.
William Henry Gates III, dit Bill Gates, informaticien et entrepreneur américain, né le 28 octobre 1955 à Seattle (État de Washington). pionnier dans le domaine de la micro-informatique. En 1975, à l'âge de 20 ans, il fonde la société de logiciels de micro-informatique Micro-Soft (rebaptisée depuis Microsoft) avec son ami Paul Allen. Son entreprise achète le système d'exploitation QDOS pour en faire le MS-DOS, puis conçoit le système d'exploitation Windows, tous deux en situation de quasi-monopole mondial. Grâce au succès commercial de Microsoft il devient l'homme le plus riche du monde de 1996 à 2007, ainsi qu'en 2009, et de 2014 à 2016. Lorsqu'il regagne cette position (selon le classement Bloomberg) en janvier 2014, sa fortune s'élève à 78,5 milliards de dollars américains.
En 2019, le magazine Forbes classe Bill Gates comme le deuxième homme le plus riche du monde avec une fortune de 105 milliards de dollars américains, détrôné par le fondateur du site Amazon Jeff Bezos, qui, lui, dispose d'une fortune estimée à 112 milliards de dollars américains. Bill Gates se consacre depuis octobre 2007 à sa "fondation humanitaire".
Bill Gates naquit dans une famille aisée, son père, William Henry Gates II (1925-2020), est avocat d'affaires. Sa mère, Mary Maxwell Gates, est professeur et présidente de la direction de quelques entreprises et banques de la United Way of America et le First Interstate Bank.
Bill Gates découvre l'informatique à la très sélective Lakeside School de Seattle, qui dispose alors d'un PDP-10 loué. Il y réalise avec son ami d'enfance Paul Allen son premier programme informatique : un jeu de tic-tac-toe (morpion). En 1968, âgé de 13 ans, il fonde avec Allen et quelques autres amis le Lakeside Programmers Group. Quelques sociétés recourront à leurs talents, essentiellement pour améliorer des systèmes et des applications existantes écrites en langage assembleur. En 1973, Gates entre à l'université Harvard, à l'âge de 18 ans. Il y rencontre Steve Ballmer, futur CEO de Microsoft. Il abandonne rapidement ses études pour se consacrer uniquement à la programmation informatique. Bill Gates co-réalise avec Allen un interpréteur BASIC pour l'Altair 8800. Cette réalisation est à la fois un tour de force et un coup de chance : le développement se fait entièrement sur PDP-10 et l'Altair BASIC n'est essayé sur un véritable Altair 8800 que le jour de la démonstration, laquelle réussit parfaitement. L'Altair BASIC marque une étape dans l'histoire de la micro-informatique : ce sera le premier langage de programmation à avoir fonctionné sur un micro-ordinateur commercial. Ce sera également le premier logiciel édité par la société Microcomputer Software, fondée pour l'occasion, en 1975, alors que Bill Gates est âgé de 20 ans, et dont la contraction Micro-Soft puis Microsoft est aujourd'hui plus familière.
Mahmoud Ahmadinejad, homme d'État iranien, né le 28 octobre 1956 à Garmsar (90 km de Téhéran). Il fut maire de Téhéran de 2003 à 2005 et président de la République islamique d'Iran de 2005 à 2013. Il a été officiellement réélu le 12 juin 2009 pour un second mandat. Sa présidence fut marquée par la poursuite du programme nucléaire national.
Il est membre de la Société islamique des ingénieurs, mais possède une base plus puissante dans l'Alliance des bâtisseurs de l'Iran islamique (Abadgaran), et est considéré comme un des personnages les plus importants de l'alliance des conservateurs.
Issu d'une famille modeste, Mahmoud Ahmadinejad est le quatrième enfant d'une fratrie de sept. Son père était forgeron lorsque la famille déménagea à Téhéran, après avoir exercé les métiers d'épicier et de coiffeur. Le déménagement de la famille à Téhéran coïncida avec le changement de leur nom de famille, probablement afin d'éviter de porter un nom rural, car ce nom indique une humble origine sociale. Leur nom de famille était à l'origine Saborjhian selon Hussein D. Hassan ou Sabarian selon Vincent Hugueux. Sabor est le nom persan du peintre sur fil, une occupation commune autrefois au sein de l'industrie textile du tapis dans la région de Semnan. Le déménagement de la famille, désormais connue sous le nom d'Ahmadinejad, coïncida avec une période d'exode rural important en Iran. La famille Ahmadinejad s'installa, comme des millions de personnes, dans un des quartiers pauvres de Téhéran. Abbas Milani rapporte que les parents du jeune Ahmadinejad participaient régulièrement aux événements organisés par les organisations religieuses de quartier, et leur fils mettait un zèle tout particulier à l'apprentissage du Coran et à l'accomplissement des devoirs religieux. Il est marié à Azam Farahi depuis 1981 ; ils ont ensemble deux fils et une fille.
Avec son arrivée à la mairie de Téhéran en 2003, Mahmoud Ahmadinejad commença à se construire une image publique, et une réputation de conservateur sévère afin de se positionner en chef d'une seconde révolution visant à éradiquer la corruption et les valeurs occidentales en Iran. Il chercha assez rapidement à remettre en cause les réformes libérales du président Khatami dans sa municipalité de Téhéran. Les valeurs qu'il défend sont celles des déshérités (Mostazafin). Ces déshérités, qui représentent la portion la plus grande des Basij, soutiennent le régime par une vie simple, par le sacrifice et par leur soutien aux idéaux islamiques de justice et de piété. Ahmadinejad se positionne comme le représentant des déshérités et de tous ceux qui ont perdu leurs illusions à cause du fossé grandissant entre riches et pauvres, de la perte des valeurs islamiques.
Ahmadinejad se présenta à l'élection présidentielle de juin 2005 et arriva, de manière inattendue, en deuxième position avec 19,4 % des voix derrière l'ancien président Hachemi Rafsandjani qui obtint 21,1 % des voix. Le candidat conservateur Mohammed Qalibaf, donné second d'après les sondages, se plaindra de fraudes massives. Lors du second tour du 24 juin, Ahmadinejad affronte Rafsandjani et l'emporte largement avec 61,69 % des voix contre 35,93 % à Rafsandjani.
Didier Bénureau, humoriste et acteur français né le 28 octobre 1956 à Courbevoie, dans la banlieue ouest de Paris. À l'âge de 7 ans, il était enfant de chœur comme son frère aîné. À 15 ans, il découvrit la guitare qui deviendra très vite une passion. En 1975, il fonde un groupe acoustique « Quasifolklo » qui sera invité dans une émission télé de Patrice Laffont : ils gagneront une médaille.
En 1977/78, il fait son service militaire, à son retour, fait des animations à la MSC de Villeneuve-la-Garenne, déguisé en lapin, passe pour la première fois devant un public et fait rire…
Il gagne sa vie comme moniteur de centre aéré et surveillant de cantine scolaire. En 1979, il s’inscrit à des cours de théâtre à la MSC de Villeneuve-la-Garenne. C'est entre 1981 et 1984 qu'il décide de devenir acteur: il fait des figurations au cinéma et à la télévision et écrit à tous les metteurs en scène pour les rencontrer. Il fait ses débuts au Petit Théâtre de Bouvard en 1985 avec déjà ses personnages névrosés, méchants, bêtes, affreux, crétins, etc., et il y rencontre Muriel Robin. Durant les années 1980, il exploite ses personnages au cinéma. En 1986, il écrit avec Muriel Robin une pièce
MAMAN ou Donne-moi ton linge ou je fais une machine ! joué au Théâtre de Dix-Heures à Paris. Grâce à sa participation auprès de la même Muriel Robin dans Donne-moi ton linge, j'fais une machine, toujours joué au Théâtre de Dix-Heures, il monte sur scène avec son premier spectacle solo Enfin Bénureau en 1988. Il rencontre par la suite Bertrand Blier dans une station-service à qui il donne la vidéo de son spectacle. Il jouera dans son film Trop belle pour toi. Entre 1990 et 2000, il enchaine les seconds rôles au cinéma dans des films de Diane Kurys, Jean-Marie Poiré, Luigi Comencini, Alain Berberian, Valérie Lemercier, Dominique Farrugia. En 1993, il entame son deuxième one man show, mis en scène par Dieudonné. C'est aussi l'année de sa rencontre avec Dominique Champetier, jeune réalisateur pour lequel il tourne Crash Record, et, en 1998, Pension des Oiseaux. Ces expériences conforteront leur complicité dans l'humour subversif, puisque Dominique Champetier mettra en scène et coécrira tous les futurs spectacles de Didier Bénureau.
Il est surtout connu pour sa Chanson pour Moralès, mais certains l’auront aussi remarqué dans Les Visiteurs de Jean-Marie Poiré ou Le Derrière de Valérie Lemercier. Il a tenu également un rôle remarquable dans Grégoire Moulin contre l'humanité.
Florence Arthaud, navigatrice française surnommée « la petite fiancée de l'Atlantique », née le 28 octobre 1957 à Boulogne-Billancourt, morte le 9 mars 2015 à Villa Castelli en Argentine. Elle fut la première femme victorieuse de la Route du Rhum, en 1990.
La navigatrice Florence Arthaud est la fille de Jacques Arthaud, directeur de la maison d'édition grenobloise Arthaud durant les années 1970, qui a édité notamment les récits de Bernard Moitessier et d'Éric Tabarly. Elle commence très jeune à naviguer avec son frère Jean-Marie et son père, elle s'aguerrit au club de voile d’Antibes. En 1974, à dix-sept ans, Florence Arthaud est victime d'un grave accident de voiture, soldé par un coma et une paralysie. Elle reste six mois à l'hôpital, puis met deux ans à se rétablir complètement, avec l'aide du père Michel Jaouen. Pendant sa convalescence, elle effectua sa première traversée de l'Atlantique à dix-huit ans avec Jean-Claude Parisis.
Florence Arthaud prend part à la "Route du Rhum" dès la première édition, qui a lieu en 1978, et se classe 11e. En 1986, elle se déroute pour porter assistance à Loïc Caradec. Elle retrouvera le catamaran "Royale" retourné sans trace du marin. Le promoteur immobilier Christian Garrel finance la construction de son trimaran "Pierre 1er de Serbie". En août 1990, elle s'attaque au record de la traversée de l'Atlantique Nord à la voile en solitaire, détenu par Bruno Peyron. En 9 jours 21 heures et 42 minutes, elle améliore la performance de près de deux jours. En novembre de la même année, elle remporte la Route du Rhum, rejoignant Pointe-à-Pitre après 14 jours 10 heures et 10 minutes. Elle ne parvient toutefois pas à faire construire un nouveau trimaran, en raison de la crise immobilière dont souffre son sponsor.
En 1993, elle met au monde Marie, née de sa liaison avec Loïc Lingois, un navigateur professionnel né en 1966. En 2005 elle se marie avec Éric Charpentier, mais l'union sombre très rapidement. Elle a été la compagne du navigateur Philippe Monnet. Dans son autobiographie, publiée en 2009, Florence ne cache rien des jours difficiles, de l'alcool qui lui a coûté son permis de conduire en 2010, de la défection des sponsors qui anéantit tous ses projets. Elle trouvera du réconfort auprès de l'association "La roue tourne" qui vient en aide aux célébrités dans le besoin ou qui ont des difficultés.
Le 29 octobre 2011, elle tombe de son bateau en pleine nuit au large du Cap Corse. Disposant par chance d'une lampe frontale et d'un téléphone portable étanche, elle parvient à appeler sa mère qui prévient son frère. Le CROSSMED est alors alerté, et trois heures vingt minutes après son appel de détresse, elle est récupérée par le biais de la géolocalisation de son téléphone portable. Consciente mais en état d'hypothermie, elle est hélitreuillée vers l'hôpital de Bastia, d'où elle sort le lendemain.
Florence Arthaud meurt le lundi 9 mars 2015 dans un accident d'hélicoptère survenu en Argentine durant le tournage de l'émission de télévision "Dropped". Elle avait achevé son dernier livre, titré Cette nuit, la mer est noire, sorti pour le Salon du livre le 19 mars 2015. La nageuse Camille Muffat et le boxeur Alexis Vastine sont, entre autres, également décédés dans cet accident. Selon ses dernières volontés, Florence Arthaud est inhumée sur l'Île Sainte-Marguerite, en face de Cannes.
Eros Ramazzotti, de son nom entier Eros Luciano Walter Ramazzotti, chanteur et musicien italien né le 28 octobre 1963 à Rome. Il est considéré comme l'un des plus grands chanteurs à succès de la musique italienne et de la pop à l'échelle internationale, dans la première moitié des années 1990. Il a vendu plus de 60 millions de disques à travers le monde.
Depuis 1984, il compte un total de 15 albums studio, un EP, trois albums de compilation, trois albums live, et 37 singles. Son répertoire comprend des duos avec des artistes comme Cher, Tina Turner, Andrea Bocelli, Patsy Kensit, Anastacia, Joe Cocker, Ricardo Arjona, Luciano Pavarotti, Laura Pausini, Luis Fonsi, Nicole Scherzinger Ricky Martin, Alessia Cara, Frédéric François, Hervé Vilard, et Helene Fischer.
Fils de Rodolfo Ramazzotti, ouvrier en bâtiments, et de Raffaella Molina de Calabre de la province de Vibo Valentia, Eros Ramazzotti est né à Cinecittà, dans le fameux quartier du cinéma de Rome. En dépit de ses origines, il est depuis sa jeunesse un inconditionnel des turinois de la Juventus, et non pas d'un des deux clubs de football de la capitale italienne. Eros passa son enfance à faire, de temps à autre, des apparitions en tant que figurant dans quelques films en rêvant d’une grande carrière de chanteur. Il commença à avoir une prédisposition particulière pour la musique, d'abord pour le piano et pour la guitare. À la fin du collège, Eros Ramazzotti effectua une demande pour être admis au conservatoire de Rome, mais il sera recalé. Il s'inscrivit en économie et comptabilité et abandonna ses études au bout de trois ans.
Après une tentative manquée de sa famille d'émigrer en Australie, il passe un an entier à étudier l'anglais. Il passe alors son temps à jouer au ballon près de chez lui à Cinecittà. Inspiré comme beaucoup d'autres chanteurs italiens par la péninsule calabraise, il apprend à maîtriser sa voix et à chanter dans l'arrière-ville de Tropea. Remonté à Minorie, il continue à chanter et à apprendre.
La chanson Una storia importante le révèlera au monde entier, le disque se vend à plus de 500 000 exemplaires en France (où il reçoit un disque d'or) et est no 1 en Italie. La sortie de l'album Cuore agitati lança définitivement sa carrière en solo. Il remportera à nouveau le "Festival de Sanremo" en 1986 avec la chanson Adesso tu, et le "Festivalbar" en 1996 et 2003. Adesso tu figure également sur son deuxième album studio, Nuovi eroi, qui se classe no 1 des ventes en Italie, en Suisse et en Autriche ; depuis sa carrière continue toujours avec la même constance.
Pierre Moustapha Diouf, dit Mouss Diouf,
acteur franco-sénégalais, né le 28 octobre 1964 à Dakar (Sénégal), mort le 7 juillet 2012 à Marseille (Bouches-du-Rhône). Dakarois de naissance, Pierre Moustapha Diouf immigre à Marseille avec sa famille lorsqu'il a quatre ans. Les Diouf partent ensuite vivre à Paris et s'établissent finalement à Bobigny, en Seine-Saint-Denis.
Il est père de deux filles, Tessa (née en 1988) et Selena (née en 1995), et d'un garçon, Isaac (né en 2004).
Mouss Diouf commença sa carrière au théâtre avec Jérôme Savary dans Le Bal des Cocus avec Anémone, puis en apparaissant dans divers films, d'abord dans Lévy et Goliath de Gérard Oury en 1987 ou encore Toubab Bi et On peut toujours rêver de Pierre Richard en 1991. En 1994, il décroche un rôle dans Les Anges gardiens de Jean-Marie Poiré mais aussi dans Les deux papas et la maman de Jean-Marc Longval et Smaïn en 1996. En 2000, il apparaît en guest dans la Sitcom H sur Canal+ et participe aux doublages des films d'animation Disney Atlantide, L'Empire perdu, Lilo et Stitch.
En 2002, il obtient également des seconds rôles dans Astérix & Obélix, Mission Cléopâtre d'Alain Chabat ainsi que dans Le Raid de Djamel Bensalah. Mais l'acteur est surtout bien connu du public pour le rôle de l'inspecteur N'Guma qu'il interprète dans la série télévisée Julie Lescaut entre 1992 et 2006. En 2004, il participe à l'émission de télé-réalité "La Ferme Célébrités" puis à la série télévisée "Ali Baba" en 2007. Il est par ailleurs auteur et interprète d'un one-man show intitulé Avant, quand j'étais noir puis de Naturellement humain en 2008.
Victime de deux accidents vasculaires cérébraux en février et juin 2009, il quitte le service de soins intensifs le 21 décembre 2009 et retrouve son domicile en juillet 2011. Le 16 mars 2012, sa femme Sandrine, mère de leur fils Isaac (né en 2004), indique au Figaro que son état ne s'améliore pas, l'article étant publié dans le cadre d'une polémique autour d'un match de football caritatif pour venir en aide à Mouss Diouf. Dans le coma depuis quelques jours, Mouss Diouf meurt dans la nuit du vendredi au samedi 7 juillet 2012 à Marseille. Il est inhumé le 9 juillet, dans la commune d'Auriol.
Franck Sauzée, footballeur international français,
né le 28 octobre 1965 à Aubenas, il évoluait au poste de milieu de terrain. Il remporta plusieurs titres nationaux, notamment avec l'Olympique de Marseille, ainsi que la Ligue des Champions 1993. Vainqueur du Championnat d'Europe de football Espoirs 1988, Sauzée sera sélectionné à 39 reprises en équipe de France et disputa l'Euro 1992 avec les « Bleus ».
Franck Sauzée s'initia au football à Labégude, puis à l'UMS Montélimar, avant d'intégrer le centre de formation du FC Sochaux-Montbéliard, club avec lequel il débuta en 1re division en 1983. Après avoir été relégué en 2e division, Sochaux remporta le championnat de D2 1987-1988 et s'inclina aux tirs au but face au FC Metz en finale de la Coupe de France. Durant la saison, Sauzée inscrit 16 buts en 30 matches de championnat.
Sauzée est recruté par l'Olympique de Marseille en 1988 et réalise le doublé coupe-championnat durant sa première saison avec le club phocéen. Il inscrit notamment le but donnant la victoire à l'OM face au Paris-SG lors de la 35e journée, une énorme frappe des 20 mètres, sa spécialité. Marseille décroche un nouveau titre de champion en 1990. La saison suivante, il rejoint l'AS Monaco, qui se classe 2e du championnat de France en 1991 et remporte la Coupe de France. De retour à Marseille, il remporte le championnat en 1992, ainsi que la première édition de la Ligue des champions de l'UEFA en 1993, battant en finale le Milan AC de Fabio Capello, champion d'Italie en titre (1-0, but de Basile Boli). Durant la phase de groupes, Sauzée fut notamment l'auteur d'un triplé face au CSKA Moscou. Utilisé dans un registre plus offensif par l'entraîneur Raymond Goethals, il marquera à 12 reprises en championnat et inscrivit 6 buts en 10 rencontres européennes. Désireux de tenter une expérience à l'étranger après avoir tout gagné en France, il quittera l'OM à l'été 1993 et effectua un bref passage dans le championnat d'Italie à l'Atalanta Bergame.
De retour en France un an plus tard, il s'engage au RC Strasbourg avec lequel il dispute une nouvelle finale de Coupe de France en 1995. Il est le seul joueur à avoir pris part à quatre finales de Coupe de France avec quatre clubs différents. 10e du championnat, le « Racing » remporte la Coupe Intertoto 1995 et se qualifie pour la Coupe UEFA. Sauzée passe ensuite deux saisons au Montpellier HSC avant de quitter le championnat de France. À partir de la mi-1995, il est parfois surnommé Kaiser Sauzée, en référence à Keyser Söze, personnage principal du film Usual Suspects et au surnom de Franz Beckenbauer, plus connu sous le surnom (de) der Kaiser, signifiant l'empereur.
Durant sa carrière en D1, il a disputé 369 matches et a inscrit 71 buts.
Julia Roberts, actrice et productrice américaine, née le 28 octobre 1967 aux Etats-Unis à Smyrna en Géorgie. Elle fut révélée par la populaire comédie romantique Pretty Woman en 1990, et devint une star planétaire. Elle obtiendra la consécration internationale en 2001 en recevant l’Oscar de la meilleure actrice pour son rôle dans le film Erin Brockovich, seule contre tous. Elle était à cette période une des actrices les plus payées de Hollywood. Son frère, Eric Roberts, sa sœur, Lisa Roberts Gillan et sa nièce, Emma Roberts, sont également acteurs.
Julia Fiona Roberts fit ses premières apparitions dans des téléfilms, des spots publicitaires, puis fera ses débuts au cinéma en 1986, sous la direction de Peter Masterson, dans le thriller Un fusil pour l'honneur, dans lequel elle tint un petit rôle, mais qui ne sortira dans les salles américaines que trois ans plus tard. Entre-temps, elle est devenue une jeune vedette, grâce à deux œuvres remarquées : en 1988, la comédie dramatique Mystic Pizza, de Donald Petrie, est déjà un joli succès critique et commercial, et la révèle au grand public. Elle fait partie du casting de femmes réunies par Herbert Ross dans la comédie dramatique Potins de femmes, un autre succès. Elle parvient à se distinguer auprès de ces grandes actrices, en étant citée aux Oscars et remporte un Golden Globe.
En 1990, elle accède au statut de star grâce au rôle principal dans Pretty Woman, comédie dramatique de Garry Marshall, qui remporte un succès critique et commercial mondial. Elle est nommée à l'Oscar de la meilleure actrice pour la première fois, et son couple de fiction avec Richard Gere devient mythique. Elle enchaînera avec une série de films aux retours critiques très mitigés, mais qui confirmèrent sa popularité au box-office : elle s'aventura dans le cinéma fantastique avec L'Expérience interdite de Joel Schumacher, qui la dirigera de nouveau dans le drame avec Le Choix d'aimer. Elle jouera dans le thriller psychologique Les Nuits avec mon ennemi, puis prêta ses traits à la malicieuse fée Clochette dans le blockbuster Hook, de Steven Spielberg, en 1991.
Mais c'est en 1993 qu'elle parvint à s'imposer comme valeur sûre, en interprétant le premier rôle féminin du thriller politique L'Affaire Pélican, de Alan J. Pakula, où elle évolua aux côtés d'une autre star majeure, Denzel Washington.
Camille Muffat, nageuse française, née le 28 octobre 1989 à Nice, morte le 9 mars 2015 à Villa Castelli en Argentine. Licenciée au club de l'Olympic Nice Natation et spécialiste du quatre nages puis de la nage libre, dont la carrière sportive s'étend de 2005 à 2014, elle est considérée comme l'une des plus grandes nageuses françaises. Elle se révèle au plus haut niveau à l'âge de 15 ans, en battant Laure Manaudou sur 200 m 4 nages lors des Championnats de France 2005, et en lui subtilisant son record de France. Elle est championne d'Europe sur cette distance en petit bassin à Debrecen en 2007. À partir de 2010, elle se consacre exclusivement à la nage libre, et remporte son premier titre mondial sur 200 m en petit bassin à Dubaï. Lors des Jeux olympiques de Londres, elle remporte trois médailles : l'or sur 400 mètres nage libre le 29 juillet 2012, puis l'argent sur 200 mètres nage libre, et enfin le bronze sur le relais 4 × 200 mètres nage libre. Un jour avant Yannick Agnel, son coéquipier du club de Nice et futur vainqueur du 200 mètres nage libre, Camille Muffat devient la quatrième Française à remporter un titre olympique individuel en natation après Jean Boiteux en 1952, Laure Manaudou en 2004 et Alain Bernard en 2008. Elle est également la troisième Française, après l'athlète Micheline Ostermeyer en 1948 et la nageuse Laure Manaudou en 2004, à avoir remporté trois médailles olympiques lors d'une même édition. Elle annonce sa décision de prendre sa retraite sportive en juillet 2014.
Camille Marie Manuella Muffat était la deuxième d'une famille de trois enfants ; elle avait une sœur aînée, Chloé, et un frère, Quentin. Ses parents, Guy, kinésithérapeute, et Laurence, assistante maternelle, ont fait un peu de sport : sa mère pratiqua la natation au niveau régional et son père différents sports, comme la boxe et le vélo, sans grand résultat. Après un Bac S, elle rejoingnit une école de commerce à Sophia Antipolis. Toutefois, la natation qu'elle pratiquait en Sport-étude depuis ses années de collège, déjà sous la direction de Fabrice Pellerin, l'empêchera de persévérer.
En mars 2015, elle participe au tournage de l'émission Dropped devant être diffusée l'été suivant sur TF1 et présentée par Louis Bodin. Elle y côtoie d'autres sportifs comme Alexis Vastine, Alain Bernard, Jeannie Longo, Florence Arthaud, Sylvain Wiltord, Philippe Candeloro et Anne-Flore Marxer. Le 9 mars 2015, à 140 km à l'ouest de La Rioja, où le tournage se poursuit, deux hélicoptères dans lesquels ont pris place dix personnes, dont Camille Muffat, Alexis Vastine et Florence Arthaud, décollent et entrent en collision peu de temps après leur décollage. Il n'y aura aucun survivant. Camille Muffat sera inhumée à Nice le 24 mars 2015.
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