François Silly, nom de naissance de Gilbert Bécaud, chanteur, compositeur et pianiste français, né le 24 octobre 1927 à Toulon, mort le 18 décembre 2001 à Boulogne-Billancourt. Au cours de sa carrière, il se produisit trente et une fois sur la scène de l'Olympia, où il gagna son surnom de « Monsieur 100 000 volts » en raison de son sens du swing, du fait des passions qu'il soulevait dans son sillage et de ses fans qui, souvent, à ses débuts, cassaient par enthousiasme les fauteuils. Il laissa l'image d'un homme énergique, toujours en mouvement. Sa cravate à pois, ses quelque quatre cents chansons et sa main sur l'oreille (pour être sûr de chanter juste), sont d’autres images spécifiques qui ont marqué les esprits. Mes mains, Nathalie, Le Jour où la pluie viendra et Et maintenant s'inscrivent parmi les grandes chansons de l'artiste. Lorsque François Gilbert Léopold Silly voit le jour le 24 octobre 1927, sa mère n'est pas encore divorcée de M. Silly et François ne peut donc pas prendre le nom de famille de son père adoptif Louis Bécaud, nouveau compagnon de sa mère. Ce n'est qu'en 1952 que François Silly choisit de prendre définitivement le nom de son père adoptif, associé à son second prénom, pour devenir Gilbert Bécaud. François s'intéresse à la musique dès ses premières années, et en particulier au piano qu'il pratique brillamment assez vite. La mère de François, surnommée Mamico, souhaite donner toutes ses chances à son fils pour qu'il pratique son art dans les meilleures conditions. Aussi, à neuf ans, il entre au conservatoire de Nice, où il suit une formation classique (en hommage à l'artiste, une placette Gilbert-Bécaud a été installée à proximité de cet établissement). Il y reste jusqu'à ce que la famille quitte Toulon pendant la guerre en 1942. En 1943, la famille prend la direction d'Albertville en Savoie sous l'impulsion de Jean, le frère aîné. Jean est alors un membre actif de la résistance dans le Vercors, et François le rejoint.
À la fin de la guerre, tout le monde rentre à Paris. François a vingt ans et décroche quelques contrats dans les bars ou les cabarets en tant que pianiste. Il commence aussi à composer quelques musiques de films sous le nom de François Bécaud. La SACEM (Société des auteurs compositeurs) enregistre son nom pour la première fois en 1947. Puis, il va venir à la chanson doucement à travers tout d'abord sa rencontre avec Maurice Vidalin. En 1948, « François/Gilbert Bécaud » compose pour la chanteuse Marie Bizet qui lui présente un jeune auteur, Pierre Delanoë. Vidalin et Delanoë deviennent des amis proches de Bécaud et, ensemble, ils écriront de nombreuses chansons pour une longue carrière.
Jean-Claude Villeminot, dit Jean-Claude Pascal, acteur, chanteur et écrivain français, né le 24 octobre 1927, à Paris, mort le 5 mai 1992, à Clichy. En 1944, à l'âge de 17 ans, il s'engagea dans la Deuxième division blindée et reçut la Croix de guerre. Après avoir été un temps styliste de mode, il fera ses débuts en 1949 dans le cinéma, où il incarna des rôles de séducteur. Dans les années 1950, il était l'un des acteurs de cinéma les plus appréciés du public français. Il entama également, en 1955, une carrière de chanteur de charme. Il remporte le Concours Eurovision de la chanson pour le Luxembourg, en 1961, grâce à la chanson Nous les amoureux. Au début des années 1980, il se reconvertit en écrivain et historien, publiant romans noirs et romans historiques, ainsi que ses mémoires. Il meurt, presque oublié, à l'âge de 64 ans, d'un cancer de l'estomac.
Jean-Claude Pascal naquit dans une famille de riches industriels du textile. Sa mère, Arlette Lemoine, est l'arrière-petite-fille du couturier Charles Frédéric Worth. Son père, Roger Villeminot, meurt l'année de sa naissance. Il commença sa scolarité secondaire, en 1938, au Collège Annel, à Compiègne, et la conclut au Lycée Janson-de-Sailly à Paris. En 1944, à l'âge de 17 ans, il s'engagea dans la Deuxième division blindée du général Leclerc. Il est le premier soldat français à entrer dans Strasbourg, en novembre 1944, alors que l'armée allemande était encore en train d'évacuer la ville. Il reçut pour cela, la Croix de guerre en 1945. Après la Libération, il s'installa à Paris et étudia brièvement à la Sorbonne.
Jean-Claude Pascal commence sa carrière professionnelle dans l'entreprise textile de son oncle paternel. Il travaille ensuite comme modéliste-dessinateur chez Hermès, puis chez les couturiers Christian Dior et Roger Piguet. Son physique et sa prestance lui permettent de poser également comme modèle. Mais lassé de ce travail, Jean-Claude quitte Piguet et tente d'intégrer le monde du théâtre, en dessinant des costumes, notamment pour la pièce Dom Juan de Molière, dans une mise en scène de Louis Jouvet. Il entre un temps chez la couturière Anny Blatt, mais son métier de styliste ne lui convient plus. Il souhaite mener une carrière d'acteur. En 1948, Jean-Claude Pascal s'inscrit au Cours Simon. Il adopte alors le nom de scène de « Jean-Claude Pascal », à la demande de sa famille qui ne souhaite pas voir son patronyme associé au monde du théâtre.
Il fait ses débuts sur les planches en 1949, aux côtés de Pierre Renoir et d'Edwige Feuillère, dans La Dame aux camélias d'Alexandre Dumas fils. Il enchaîne avec La Femme en blanc de Marcel Achard, aux côtés de Renée Saint-Cyr. La même année, décoloré en blond, il incarne le prince Albert de Bavière dans son premier film, Le Jugement de Dieu, de Raymond Bernard, lequel l'a repéré par hasard. Il campe dès lors des personnages de séducteurs et d'aristocrates romantiques, souvent dans des films historiques ou de cape et d'épée.
Vincent Candela, footballeur international français, né le 24 octobre 1973 à Bédarieux (Hérault),
Formé au Montpellier HSC, Candela commença sa carrière professionnelle au Toulouse FC en 1992, avant de signer à l'EA Guingamp après trois saisons, puis de passer directement à l'AS Rome en janvier 1997. Il passa huit saisons dans la capitale italienne, s'imposa en sélection nationale puis joua ensuite en coupe d'Europe chaque saison. En 2001, il remporta le championnat ainsi que la Supercoupe d'Italie en 2001 avant de terminer vice-champion puis finaliste de la Coupe d'Italie les deux années suivantes. En janvier 2005, il tenta sa chance en Angleterre, à Bolton, avant de retrouver l'Italie avec Udinese, Sienne puis Messine où il arrêta sa carrière en 2007. Il occupa différents postes durant sa carrière, arrière latéral gauche ou droit, ou bien milieu de terrain, en fonction des entraîneurs. Souvent remplaçant de Bixente Lizarazu en équipe de France, il compte quarante sélections et remporta la Coupe du monde 1998, ainsi que le Championnat d'Europe 2000. Auparavant, il disputa les Jeux olympiques d'Atlanta 1996.
Candela fit partie de l'équipe de France retenue pour disputer la Coupe du monde 1998, organisée en France. Adulé à la Roma, la France l’a alors oublié et va le découvrir lors du Mondial. Candela sera le bon joueur de vestiaire. Derrière l’inamovible Bixente Lizarazu, il assura le show et est l’importateur de l’hymne officiel des Bleus I Will Survive.
Héraultais de naissance, ses parents tenait un snack-bar à Bédarieux lorsque Vincent Candela poussa ses premiers ballons. Il habita ensuite à Maurin, un quartier de Lattes en proche banlieue de Montpellier et se fit remarquer au collège Georges-Brassens de Lattes, davantage pour ses traversées entières du terrain de football ballon au pied que pour ses résultats scolaires. Passionné de ballon rond, il prit sa toute première licence à l'âge de six ans au sein du petit club de Lattes où son père était entraîneur. Et au bout d'une année de présence, il rejoignit le Montpellier HSC, repéré par Serge Delmas. Il remporta le titre de champion de France des moins de 17 ans.
Mais c’est au Toulouse FC qu’il signa son premier contrat professionnel en 1992 où il rejoignit Delmas. « On n’a plus voulu de moi à Montpellier. Pas moyen d’avoir un contrat et, d’ailleurs, j’ai eu du mal à obtenir une lettre de sortie. Quand Toulouse a fait appel à moi, j’ai dit oui. C’est là que j’ai signé mon premier contrat professionnel ».
Florian Philippot, haut fonctionnaire et homme politique français, né le 24 octobre 1981 à Croix (Nord). Se réclamant du gaullisme et du souverainisme, il soutient Jean-Pierre Chevènement à l'élection présidentielle de 2002, puis adhère en 2011 au Front national (FN). Il devient un influent conseiller de Marine Le Pen, qui le nomme directeur stratégique de sa campagne présidentielle de 2012, puis vice-président du FN chargé de la stratégie et de la communication. Il est également, très vite après son arrivée, la figure du parti la plus présente dans les médias. Après avoir été battu aux élections législatives de 2012 et aux élections municipales de 2014 à Forbach, il est élu député européen lors des élections européennes de 2014 et conseiller régional du Grand Est à l'issue des élections régionales de 2015. Aux élections législatives de 2017, il échoue une nouvelle fois à faire son entrée à l'Assemblée nationale alors que le FN obtient huit députés. En septembre de la même année, alors que sa ligne « sociale-souverainiste » et son influence au sein du FN suscitent une opposition croissante en interne, il quitte celui-ci et fonde son propre parti, "Les Patriotes".
Il perd son siège au Parlement européen à la suite des élections européennes de 2019, la liste qu'il conduisait ayant obtenu seulement 0,6 % des suffrages.
Florian Philippot est le fils d'une institutrice, Marion Dondaine, et d'un directeur d'école primaire publique, Daniel Philippot. Le couple vote pour François Mitterrand à l'élection présidentielle de 1981 avant de se rapprocher de la droite les années suivantes. Daniel Philippot est nommé directeur de la section du collectif d'enseignants « Racine » du Nord-Pas-de-Calais-Picardie par Marine Le Pen en octobre 2015, et est élu conseiller régional des Hauts-de-France en décembre 2015. Il quitte le FN pour rejoindre "Les Patriotes" à sa création, en 2017. Une grand-mère de Florian Philippot est d'origine polonaise. Son frère, Damien Philippot, diplômé de l'ESCP Europe et de l'IEP de Paris, travaille à l'Institut français d'opinion publique (Ifop) jusqu'en 2016, en tant que directeur des études politiques, puis, selon les sources, chargé des stratégies d'entreprise au département opinion ou directeur adjoint du département opinion. Il est présenté comme un « conseiller occulte » ou « officieux » de Marine Le Pen. Bien que Florian Philippot réfute d'abord un tel rôle, Damien Philippot conseille Marine Le Pen dès la campagne présidentielle de 2012. En décembre 2016, il rejoint publiquement l'équipe de campagne de Marine Le Pen pour l'élection présidentielle. Candidat aux législatives dans la 1re circonscription de l'Aisne, il ne réussit pas à se faire élire et devient brièvement assistant parlementaire de Marine Le Pen, quittant son poste peu après le départ de son frère du FN. Il adhère aux Patriotes, parti créé par ce dernier ; il précise cependant être « très peu impliqué » et ne pas avoir « de fonctions opérationnelles ». Il devient par ailleurs l'assistant parlementaire de Mireille d'Ornano, députée européenne "Les Patriotes".
Florian Philippot passe son enfance à Bondues, dans la banlieue de Lille, puis fait ses études au lycée privé de Marcq à Marcq-en-Barœul, avant d'entrer à Paris au lycée Louis-le-Grand en classe préparatoire économique et commerciale. En 2001, il intègre l'École des hautes études commerciales de Paris (HEC), dont il sort diplômé en 2005. Dans son mémoire de fin d'études, Le Modèle fédéral belge et l'Effet d'une éventuelle explosion de la Belgique sur l'avenir de l'Union européenne, il avance différentes prospectives pour l'avenir de la Belgique. Durant ses études à HEC, il effectue un stage au sein de l'entreprise de sondages politiques TNS Sofres, où il occupe ensuite un poste. Il travaille également pour le compte d'acteurs de la distribution (notamment 3 Suisses en France et le groupe Louis Delhaize en Belgique). En dehors de l'école, il mène en tant qu'indépendant des enquêtes partout en France pour contribuer à payer ses études. Il passe le concours de Sciences Po, mais échoue à l'oral. Consécutivement, il prépare à l'université Paris-Dauphine le concours de l'École nationale d'administration (ENA), qu'il réussit. Il intègre la promotion Willy-Brandt en 2007.
Sorti 34e sur 92 au sein de sa promotion, Florian Philippot est affecté en 2009 à l'Inspection générale de l'administration, où il devient ami avec Jean-Yves Le Gallou. Il est en disponibilité depuis 2011.
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