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Nés un 22 octobre

1B.jpgGeorges Brassensauteur-compositeur-interprète français, né à Sète (Hérault) le 22 octobre 1921, mort à Saint-Gély-du-Fesc (Hérault) le 29 octobre 1981.
Auteur de plus de deux cents chansons — parmi lesquelles Chanson pour l'Auvergnat, La Mauvaise Réputation, Le Gorille, Les Amoureux des bancs publics, Les Copains d'abord, Supplique pour être enterré à la plage de Sète, Les Trompettes de la renommée, etc. — il mit également en musique des poèmes de François Villon, Victor Hugo, Paul Verlaine, Francis Jammes, Paul Fort, Antoine Pol, Théodore de Banville, ou encore Louis Aragon. Il reçut le Grand prix de poésie de l'Académie française en 1967. 
Georges Brassens est né le 22 octobre 1921 dans un quartier populaire du port de "Cette" (le nom de la ville n'est orthographié Sète qu’en 1928, un changement de graphie qu'il évoque dans la chanson Jeanne Martin). Dans la maison familiale, il était entouré de sa mère, Elvira (née Dagrosa, 1887-1962), de son père, Jean-Louis (1881-1965, maçon, comme ses parents l'étaient avant lui), de sa demi-sœur Simone Comte (1912-1994), née du premier mariage de sa mère, et de ses grands-parents paternels, Jules et Marguerite (née Josserand), natifs de Castelnaudary. Sa mère, dont les parents sont originaires de Marsico Nuovo dans la région de Basilicate en Italie du Sud, est une catholique d'une grande dévotion. Veuve de guerre d'Alphonse Comte, tonnelier tué au front (27 août 1881-28 octobre 1914), père de Simone, la demi-sœur de Georges, Elvira épouse, en 1919, Jean-Louis Brassens, un entrepreneur de maçonnerie. Le père de Georges est un homme paisible, généreux, libre-penseur, anticlérical (il refusera d'assister à la communion de son fils) et doté d'une grande indépendance d'esprit. Deux caractères très différents qu'une chose réunit : le goût de la chanson. D’ailleurs, tout le monde chante à la maison. Sur le phonographe : les disques de Mireille, Jean Nohain, Tino Rossi ou Ray Ventura et ses Collégiens. Selon le souhait de sa mère, Georges commence sa scolarité, à l'âge de 4 ans, dans l’institution catholique des sœurs de Saint-Vincent. Il en sort deux ans après pour entrer à l’école communale, selon le désir de son père. À 12 ans, il entre au collège. Georges est loin d’être un élève studieux. Ses amis le décrivent comme plutôt rêveur en classe. Mais, après l'école, il préfère les jeux, les bagarres, les bains de mer et les vacances. Afin que son carnet de notes soit meilleur, sa mère lui refuse des cours de musique. Il ignorera donc tout du solfège, mais cela ne l’empêche pas de griffonner des chansonnettes sur ses premiers poèmes. En 1936, il s'ouvre à la poésie grâce à son professeur de français, Alphonse Bonnafé, alias « le Boxeur ». L’adolescent s’enhardit jusqu'à lui soumettre quelques-uns de ses bouts-rimés. Loin de le décourager, l'enseignant lui conseille plus de rigueur et l'intéresse à la technique de versification et à l'approche de la rime. À la poésie et à la chanson populaire s’ajoute sa passion pour les rythmes nouveaux, venus d’Amérique, qu’il écoute à la TSF : le jazz. En France, Charles Trenet conjugue tout ce qu'il aime. Il sera un modèle. « On était des brutes, on s'est mis à aimer les poètes. Et puis, grâce à ce prof, je me suis ouvert à quelque chose de grand. Alors, j’ai voulu devenir poète. » Son intérêt croissant pour la poésie ne lui ôte pas le goût pour les « quatre cents coups ». À 16 ans, au printemps 1938, il se trouve mêlé à une fâcheuse aventure. Dans le dessein de se faire de l'argent de poche, la bande de copains dont il fait partie commet quelques larcins dont les proches sont les principales victimes. Georges, de son côté, subtilise une bague et un bracelet de sa sœur. Ces vols répétés mettent la ville en émoi. Lorsque la police arrête enfin les coupables, l’affaire fait scandale. Indulgent, Jean-Louis Brassens ne lui adresse aucun reproche quand il va le chercher au poste de police. Pour saluer l’attitude de son père, il en fera une chanson : Les Quatre Bacheliers. « Mais je sais qu'un enfant perdu a de la chance quand il a, sans vergogne, un père de ce tonneau-là ». Par égard pour son père, il ne la chantera qu’après sa mort.
Pour sa part, cette mésaventure se solde, en 1939, par une condamnation à une peine d'emprisonnement avec sursis. Il ne retourne pas au collège. Il passe l’été reclus dans la maison et se laisse pousser la moustache. Le 3 septembre, la guerre contre l'Allemagne est déclarée. Il pourrait devenir maçon, auprès de son père, mais, peine perdue, il ne se satisfait pas de cette perspective. Il persuade ses parents de le laisser quitter Sète, où sa réputation est ternie, et aller tenter sa chance à Paris. En février 1940, Georges est hébergé, comme convenu avec ses parents, chez sa tante maternelle Antoinette Dagrosa, dans le 14e arrondissement. Chez elle, il y a un piano. Il en profite pour apprendre l’instrument à l’aide d’une méthode, malgré sa méconnaissance du solfège.
La fin de la guerre, signée le 8 mai 1945, retour à la liberté. Les amis retrouvés, Brassens projette la création d'un journal à tendance anarchiste, "Le Cri des gueux". Après la sortie du premier numéro, faute de financement suffisant, le projet tourne court. Ce sera un mal pour un bien, car grâce ou à cause de cela, la France connaîtra l'un de ses plus grands ACI (Auteur Compositeur Interprète). 
 
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1B.jpgLev Ivanovitch Yachineétait un footballeur international soviétique, né le 22 octobre 1929 à Moscou (RSFS de Russie, en URSS), mort dans cette même ville le 21 mars 1990, il évoluait au poste de gardien de but. Il fut après sa carrière : vice-président de la Fédération d'URSS de football.
Souvent considéré comme le meilleur portier de tous les temps, il est le seul gardien à avoir remporté le Ballon d'or, qui lui fut attribué en 1963. Yachine a passé toute sa carrière au Dynamo Moscou. Médaillé d'or aux Jeux olympiques de 1956, il a également remporté le Championnat d'Europe en 1960 et disputé trois Coupes du monde avec l'équipe d'URSS. En 1999, Yachine sera nommé par l'IFFHS « meilleur gardien du siècle » à la fois en Europe et au niveau mondial. Il fait partie de l'équipe mondiale du XXe siècle. 

À 13 ans, Lev Yachine entre comme apprenti dans l'usine qui emploie ses parents à Touchino, dans la banlieue de Moscou. Il pratique le football à partir de 1945 dans l'équipe de l'usine. D'abord joueur de champ, il finit par adopter le poste de gardien de but et est remarqué par Arkady Chernyshev, entraîneur de l'équipe de hockey sur glace du Dynamo Moscou.

Lev Yachine fait ses débuts pour le club moscovite en 1950. Dans l'équipe de football le poste de gardien est occupé par Alexei Khomich, également portier de l'équipe d'URSS, qui le relègue durablement sur le banc des remplaçants. Sa situation est aggravée par les erreurs qu'il commet dans l'un de ses premiers matchs. Yachine dispute seulement quelques rencontres durant ses premières années au club, il joue avec l'équipe réserve et garde également les buts de l'équipe de hockey du Dynamo. Prenant la suite de Khomich, transféré au Spartak Minsk, Yachine s'impose à partir de 1953 dans les buts de l'équipe de football. Il passe toute sa carrière au Dynamo, club pour lequel il dispute 326 matchs dans le championnat d'URSS entre 1950 et 1970. Il remporte l'épreuve à cinq reprises, ainsi que trois Coupes d'URSS. Cependant, à l'époque de Yachine, le Dynamo ne prennait pas part aux compétitions européennes.

Le trophée du meilleur gardien de but de la Coupe du monde de football, créé en 1994, porte son nom. Il est décerné par un jury constitué d'anciens joueurs et d'entraîneurs membres du groupe d'étude technique de la FIFA. Le trophée Lev Yachine a été attribué à Michel Preud'homme en 1994, à Fabien Barthez en 1998, Oliver Kahn en 2002, Gianluigi Buffon en 2006, Iker Casillas en 2010, Manuel Neuer en 2014 et Thibaut Courtois en 2018.
 
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1B.jpgArsène Wenger, footballeur français évoluant au poste de défenseur entre les années 1963 à 1981, né le 22 octobre 1949 à Strasbourg. Après sa carrière de joueur, il s'est consacré à la fonction d'entraîneur à l'AS Nancy-Lorraine, à l'AS Monaco, à Nagoya Grampus, puis à Arsenal FC où il restera 22 ans. Le 13 novembre 2019, il fut nommé directeur du développement du football mondial à la FIFA.

Sa carrière de joueur amateur puis professionnel s'étale sur près de vingt années, pendant lesquelles il porte les couleurs de cinq clubs alsaciens. En 1963, il joue avec le FC Duttlenheim, club qu'il quitte six ans plus tard pour l'AS Mutzig, club amateur de CFA. Il y reste quatre ans avant de s'engager avec le FC Mulhouse, club où il va jouer en tant que professionnel tout en gardant une licence amateur. Après 2 saisons, il part jouer pour l'ASVP Strasbourg. En 1978, Wenger est transféré au RC Strasbourg, il y termine sa carrière de joueur. Au cours de cette dernière, Wenger dispute 69 matchs professionnels et remporte cinq compétitions, trois coupes d'Alsace, une division d'honneur et un championnat de France.

En 1981, il obtient son diplôme d'entraîneur et prend les rênes du centre de formation du RC Strasbourg. Deux ans plus tard, l’AS Cannes l'engage comme entraîneur adjoint. Il y reste jusqu'en 1984. À cette date, il rejoint l'AS Nancy-Lorraine. Après trois saisons passées avec Les Chardons, il devient entraîneur de l’AS Monaco. Sa vision du jeu fait recette, le club de la Principauté remporte dès sa première année comme entraîneur le Championnat de France. Malgré une Coupe de France remportée avec le club monégasque en 1991, Arsène Wenger est remercié par Monaco, en 1994, en début de saison. Il rebondit en janvier 1995 au Japon via le Nagoya Grampus. Wenger et son équipe permettent au club japonais de gagner ses deux premiers titres, la Coupe de l'Empereur en novembre, suivie quelques mois plus tard de la Supercoupe du Japon en 1996.

Wenger débarque à Arsenal, en 1996. Deux ans plus tard, il réalise le doublé coupe-championnat. En 2000, il hisse les Gunners jusqu'en finale de la Coupe UEFA contre Galatasaray à Copenhague et en 2001 de la Coupe d'Angleterre contre Liverpool au Millenium Stadium de Cardiff. Puis un an plus tard, il réédite le doublé coupe-championnat. Puis, l'année suivante, les hommes de Wenger conservent leur titre en coupe d'Angleterre. Lors de la saison 2003-2004, il remporte pour la troisième fois la Premier League. Sous la direction de Wenger, en 2006, Arsenal participe pour la première fois à une finale de Ligue des champions. Le 20 avril 2018, il annonce sur le site officiel du club, qu'il quittera Arsenal à l'issue de la saison et dispute sa dernière rencontre à la tête des Gunners à Huddersfield Town le 13 mai 2018. Il occupe désormais le poste de directeur du développement du football mondial à la FIFA. 

 

Arsène Wenger naît d'Alphonse et de Louise Wenger, le 22 octobre 1949, à Strasbourg (Bas-Rhin). Il a un frère et une sœur aînée. Il passe son enfance à Duttlenheim, un bourg alors de 1 400 habitants situé à une vingtaine de kilomètres de Strasbourg. La famille Wenger habite rue du Général de Gaulle, ses parents tiennent dans cette même rue un bistrot nommé La Croix d'Or. Son père dirige en parallèle un autre commerce qui vend des pièces détachées pour automobiles. Enfant, après l'école, Wenger, étant un féru de football, passe ses journées à y jouer ou à regarder des matchs dans le bistro de ses parents, qui était le lieu de rendez-vous du FC Duttlenheim, entraîné alors par son père. Selon celui-ci, Arsène commença le football vers l'âge de six ans. Peu de temps après, il participait à des rencontres en Allemagne, où il a une certaine affection pour le Borussia Mönchengladbach. 

 

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1B.jpgLaure Boulleaufootballeuse internationale française, née le 22 octobre 1986 à Clermont-Ferrand. Elle évoluait au poste d'arrière latérale gauche au Paris Saint-Germain durant les années 2000-2010. 
Après avoir débuté avec les garçons dans sa région natale, Laure est repérée et intègre le CNFE Clairefontaine avec qui elle débute en première division en 2003. Après deux saisons, elle rejoint son club favori, le Paris Saint-Germain. Avec l'équipe de la capitale, Boulleau gagne en notoriété et s'impose en équipe de France. Le PSG est alors un club en construction et elle progresse en son sein. Elle permet au club de devenir le principal concurrent de l'Olympique lyonnais, duquel elle refuse les avances. Elle prend sa retraite sportive au terme de la saison 2017-2018 et devient la seconde joueuse la plus capée du PSG en compétitions officielles. Laure Boulleau est ainsi sextuple vice-championne de France et double finaliste de la Coupe nationale, compétition qu'elle remporte à une reprise. Elle perd aussi une finale de la Ligue des champions féminine de l'UEFA. En Bleue, elle est finaliste du Championnat d'Europe des moins de 19 ans 2005. 
Sur le plan international, Laure débute en équipe de France A, lors de sa seconde saison à Clairefontaine en 2005. Elle retourne ensuite en sélection jeune pour l'Euro des moins de 19 ans, puis avec l'équipe de France espoir et enfin dispute la Coupe du monde des moins de 20 ans. Titulaire au PSG, Laure s'impose en Bleue à partir de 2009, et participe aux quatrièmes places obtenues lors du Mondial 2011 et des JO 2012, ainsi qu'aux quarts-de-finale de l'Euro 2013 et de la Coupe du monde 2015. Laure Boulleau joue son dernier match international l'année suivante et compte 65 sélections. 
En 2018, elle devient coordinatrice sportive au PSG Féminin, présentatrice sur PSGTV et consultante sur Canal+.  
Laure Boulleau naît à Clermont-Ferrand. Elle est remarquée, en jouant au collège, par un surveillant qui entraine le club du FC Riomois. Elle y joue quelques mois début 2001 avec l'équipe masculine des moins de 13 ans en DH (plus haut niveau régional), puis joue dans les clubs auvergnats du Nord Allier Yzeure et de l'Entente Saint-Maurice Yssingeaux. Rapidement intégrée à l'équipe d'Auvergne, Laure est repérée par les observateurs du CNFE Clairefontaine lors de la coupe nationale 2003 et réussi le concours d’entrée dans la foulée.
 
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21/10/2020
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