Nés un 21 janvier
Christian Dior, grand couturier français, né le 21 janvier 1905 à Granville dans la Manche, mort le 24 octobre 1957 à Montecatini Terme en Italie.
En 1947, il donne son nom à la maison de haute couture homonyme, financée par Marcel Boussac. Celle-ci s'illustre dès 1947 dans la haute couture et la parfumerie puis dans tous les métiers du luxe.
Christian Dior naît au cœur d’une famille d’industriels spécialisée dans les engrais et l'eau de Javel. Il est le deuxième des cinq enfants de Maurice Dior, riche industriel associé à son cousin germain, Lucien Dior (député et ministre du Commerce), et de Madeleine Dior, née Martin, sans profession. Il raconte qu'en 1919, lors d’une kermesse en Normandie, une chiromancienne lui prédit : « les femmes vous seront bénéfiques, et c’est par elles que vous réussirez »
Le jeune Christian grandit dans la villa des Rhumbs à Granville dans une maison face à la Manche. La famille est prospère et il vit entouré de domestiques.
La famille Dior déménage à Paris en 1910, fin de la Belle Époque, période qui influencera le couturier plus tard. La maison de Granville sert alors de résidence secondaire, jusqu’en 1914 où les Dior décident de se replier jusqu’à la fin de la guerre. Au lendemain de la Première Guerre mondiale, Christian Dior retourne vivre à Paris avec sa famille. Son père veut qu'il suive une carrière diplomatique plutôt que les Beaux Arts ; Christian Dior s'inscrit en 1923 à l’École des sciences politiques, qu’il quitte en 1926 sans le moindre diplôme. Durant ses études, il se lie d’amitié avec quelques artistes des Années folles, notamment les poètes Max Jacob et Jean Cocteau, ainsi que des peintres ou des compositeurs.
En 1938, Christian Dior est engagé par le grand couturier Robert Piguet — alors surnommé « le prince de la mode » — en tant que modéliste et dessinateur, il signe aussitôt trois collections. Un tailleur en pied-de-poule noir et blanc est son premier succès. On commence à parler de lui lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate. Il passe alors un an comme ouvrier agricole dans le centre de la France, puis, démobilisé, rejoint son père et sa plus jeune sœur dans le Sud de la France.
Il ne revient à Paris qu'en 1942, et entre comme « assistant styliste » au coté de Pierre Balmain, chez Lucien Lelong, une des plus grandes maisons de couture parisiennes : « Lelong, explique-t-il, nous apprit notre métier au milieu des pires restrictions dans la crainte permanente d'un fermeture inopinée. » Sa sœur cadette Catherine, résistante pendant la guerre, est dénoncée pour ses activités. Elle est arrêtée par la Gestapo et déportée à Ravensbrück en juin 1944 avant d'être libérée en mai 1945. Christian Dior explique que, par un hasard de relations, il apprend l'intention de Marcel Boussac de relancer la maison Philippe et Gaston ; l'industriel cherche un styliste. Pourtant pas convaincu la première fois, il rencontre plusieurs fois Marcel Boussac, le « roi du coton », milieu 1946, qui croit en son talent. En juillet Christian Dior propose avec moult détails, non pas de relancer Philippe et Gaston, mais bien de créer sa propre maison. Boussac propose d'investir six millions de francs. Superstitieux, Dior, toujours selon la légende, se tourne vers une cartomancienne, qui s’exclame alors « Acceptez ! Acceptez ! Vous devez créer la maison Christian Dior ! Tout ce que l’on pourra vous offrir plus tard ne se compare pas à la chance d’aujourd’hui. ». Marcel Boussac lui donc accorde une maison à son nom, au 30, avenue Montaigne ; celle-ci, créée le 8 octobre 1946, est inaugurée le 16 décembre. Mais l"ouverture reste compliquée : « L'esprit écartelé entre les travaux d'aménagement de la maison, le recrutement du personnel et la création des modèles, je me laissais parfois tomber d'épuisement sur les piles de tissus » précise Dior. Dior a bien négocié avec Boussac : en plus du contrôle exclusif, son salaire se voit complété par un tiers des bénéfices à venir. Il se lance ainsi dans la mode et la haute couture. Marcel Boussac, qui vend du tissu, a bien choisi son poulain : de trois mètres pour faire une robe auparavant, il en faut maintenant vingt pour une robe Christian Dior. Le 12 février 1947, Christian Dior bouleverse la mode d’après-guerre avec son premier défilé. La maison Dior fonctionne alors comme tout le milieu de la haute couture de l’époque : le couturier dessine les robes qui sont ensuite réalisées dans un intense travail de collaboration avec ses équipes, composées notamment de Raymonde Zehnacker son indispensable adjointe, de Mitzah Bricard sa muse et Marguerite Carré, directrice technique surnommée « Dame Couture » ; à eux quatre, ils forment ce que le photographe Cecil Beaton appelle « Dior et les trois destinées ». En parallèle, le couturier s’appuie sur Suzanne Luling amie d'enfance devenue directrice des salons et s'occupant de la clientèle. Il peut compter également sur Jacques Rouët directeur administratif et financier ainsi que Harrisson Elliot qui gère la publicité.
Christian Dior rencontre immédiatement le succès en 1947 avec les lignes « Corolle » (le couturier s’inspirant des courbes des fleurs pour dessiner ses robes) et la ligne « En 8 » (la silhouette, avec sa taille marquée et ses formes arrondies, rappelle la forme du chiffre 8) surnommée « New Look » à la suite de la phrase prononcée plus tard par Carmel Snow, la rédactrice en chef de Harper's Bazaar : « It’s quite a revolution, dear Christian ! Your dresses are wonderful, they have such a new look ! ». La silhouette qu'il propose est d’une conception révolutionnaire : taille cintrée, poitrine haute et ronde, épaules étroites, jambes couvertes à 40 cm au-dessus du sol. Le couturier remet l'élégance et la féminité au premier plan, loin des préceptes imposés durant le conflit mondial. Au lendemain de l’Occupation, Christian Dior rend à la couture sa part de rêve et redonne aux femmes le goût de plaire et de susciter le désir. Il « construit » ses robes comme un architecte. Le luxe revient sur le devant de la scène après une longue période d’insécurité et d’angoisse, « un retour au seyant et au joli dont les femmes avaient été privées depuis bien des lustres ». Après la Seconde Guerre mondiale, « la France était (en effet) très pauvre, il n'y avait donc pas beaucoup d'argent pour promouvoir la haute couture française. Sous l’occupation, la mode reste marquée par les pénuries de tissu. Christian Dior crée sa collection, sous une profusion de matières luxueuses et abondantes, en réaction à cette austérité imposée : « Nous sortions à peine d’une époque démunie, parcimonieuse, obsédée par les tickets et les points-textile. Mon rêve prenait donc naturellement la forme d’une réaction contre cette pauvreté ».
Alfred Hawthorn Hill dit Benny Hill, acteur et chanteur comique britannique né le 21 janvier 1924 à Southampton, mort le 20 avril 1992 à Teddington. Il est essentiellement connu pour son émission "The Benny Hill Show", diffusée en Grande-Bretagne de 1955 à 1989 et en France de 1980 à l'an 2000 sur FR3 puis France 3.
Alfred Hawthorn Hill naît en 1924 à Southampton, ville dans laquelle son frère et lui fréquentent le collège de Taunton. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Alfred, que l'on surnomme « Alfie », est envoyé à l'École de Bournemouth. Après avoir terminé ses études, il trouve du travail comme laitier à Eastleigh, puis comme opérateur de pont, chauffeur et finit par mettre un pied dans l'industrie du spectacle en devenant assistant de metteur en scène. Ayant le théâtre pour objectif, il choisit de changer son prénom en Benny, en hommage à son comédien préféré, Jack Benny. Il est auditionné pour le Windmill Theatre de Soho, connu pour Revudeville, un spectacle populaire mélangeant chanteurs, comédiens et filles nues, mais il n'est pas engagé. Il décroche son premier rôle dans Straight man de Reg Varney, à la place de Peter Sellers, alors inconnu. Après avoir travaillé comme animateur de radio, il fait sa première apparition à la télévision en 1949 dans l'émission "Hi There". Il continue à travailler par intermittence, jusqu'à ce que sa carrière décolle avec The Benny Hill Show qui est diffusée pour la première fois le 15 janvier 1955 sur la chaîne de télévision de la BBC. Il s'entoure de comédiens récurrents comme Patricia Hayes, Jeremy Hawk, Peter Vernon, Ronnie Brody ainsi que le coauteur de l'émission, du milieu des années 1950 jusqu'au début des années 1960, Dave Freeman. Benny Hill reste sur la BBC jusqu'à fin 1968, malgré quelques infidélités avec la chaîne de télévision indépendante ATV de 1957 à 1960, puis à nouveau en 1967. De 1962 à 1963, il produit une sitcom, Benny Hill, dans laquelle il joue un personnage différent à chaque épisode. Il anime également une émission de radio de courte durée, "Benny Hill Time", diffusée sur les ondes de la BBC de 1964 à 1966. En 1964, il interprète Nick Bottom dans l'adaptation télévisuelle du Songe d'une nuit d'été de William Shakespeare.
Son émission est diffusée et produite d'abord par la BBC dès 1955, puis la diffusion s'alterne entre la BBC et ITV (où elle est produite par Thames Television ou ATV selon les saisons) pour les saisons suivantes. Elle durera trente quatre ans, s'arrêtant en 1989 après une émission spéciale. On y retrouve à chaque épisode les courses poursuites en accéléré sur le thème de Yakety Sax, ponctuées par La Lettre à Élise de Beethoven ou la mélodie de la chanson Bruxelles de Jacques Brel, des batailles de tartes à la crème et d'autres formes d'humour potache. Les autres thèmes musicaux récurrents de la série sont le Benny Hill Waltz en accéléré de Paul Lewis ainsi que Mahna Mahna de Piero Umiliani et, moins connu, Gimme Dat Ding du groupe The Pipkins. Un grand nombre de comédiens, musiciens et mannequins sont apparus dans le Benny Hill Show, certains de manière récurrente :
Jackie Wright (1905-1989) (VF : Georges Aubert) : principalement le rôle du « petit vieux » martyrisé par ses compagnons ;
Bob Todd (1921-1992) (VF : Albert Augier puis Jean-Henri Chambois) : divers rôles secondaires dont celui du serveur, du valet, etc. ;
Henry McGee (1929-2006) (VF : Claude Nicot) : divers rôles secondaires, souvent à l'élégante moustache, comme ceux de Bobb Todd ;
Nicholas Parsons (1923-2020) : divers rôles entre 1969 et 1974.
Sue Upton (1954) : une danseuse des Hill's Angels, et l'interprète de divers rôles entre 1977 et 1989.
En France, l'émission de la BBC est diffusée à partir du 8 septembre 1965 sur l'ORTF. Les émissions de Thames Television sont diffusées tous les dimanches à 20h du 14 septembre 1980 jusqu'au 10 septembre 2000 sur FR3 puis France 3. L'émission Spécial Benny Hill diffusée le 2 janvier 1992 marque la rencontre de Benny Hill et de l'acteur Roger Carel qui lui prête sa voix en français.
Pierre Tornade, pseudo de Pierre Tournadre, acteur français, né le 21 janvier 1930, à Bort-les-Orgues (Corrèze), mort le 7 mars 2012 à Rambouillet (Yvelines). Il fut une grande figure des seconds rôles du cinéma français et du monde du doublage, grâce à son timbre de voix profond. Pierre Tornade apparaît pour la première fois sur scène en 1955 au théâtre du Palais-Royal dans Elle est folle, Carole de Jean de Létraz. En 1956, il joue dans la comédie musicale d'Alexandre Breffort et Marguerite Monnot Irma la douce au théâtre Gramont et fait ses débuts au cinéma dans Les Truands de Carlo Rim, où il adopte son nom de scène, Tornade. L'année suivante, il joue au théâtre dans Péricles, prince de Tyr de Shakespeare avant d'intégrer au début des années 1960 la troupe des "Branquignols" de Robert Dhéry. Très demandé à partir des années 1960, il apparaît à la télévision dans de nombreux feuilletons tels que Thierry la Fronde (1963), Les Cinq Dernières Minutes (1964), dans l'épisode : "Fenêtre sur jardin", Le Chevalier d'Harmental (1966), Les Sept de l'escalier quinze B (1967) ou encore Les Dossiers de l'agence O (1968). De par sa stature imposante, il se voit fréquemment confier des rôles de militaire ou de policier. Du fait de cette stature, sa voix, une certaine allure, il joue pratiquement tout le temps des rôles de personnages « des classes moyennes », très rarement des notables ou des gens des classes populaires ; militaire : il porte le grade de sergent à capitaine, jamais en dessous et qu'une fois officier supérieur et une fois général ; employé de restaurant : il est maître d'hôtel, n'est jamais serveur ni directeur, pourra être le patron d'un petit établissement ; policier : il pourra être gardien de la paix à commissaire, jamais divisionnaire... Ses rôles les plus marquants sont le père de la victime dans Dupont Lajoie, le capitaine Dumont dans la série de films La 7e compagnie et le commissaire Florimond Faroux dans la série télévisée Nestor Burma. Grande figure du monde du doublage, il a prêté notamment sa voix aux personnages d'Averell Dalton (1971-1991) et d'Obélix (1985-1994) dans plusieurs dessins animés adaptés des bandes dessinées Lucky Luke et Astérix. Il est aussi le créateur de nombreuses voix dans le Muppet Show (le capitaine Jean Bondyork, Statler, etc.)
Pierre Tornade meurt le 7 mars 2012 au centre hospitalier de Rambouillet des suites d'une chute accidentelle, après plusieurs jours de coma, comme le fait savoir la fille de l'acteur, Emmanuelle. Il est inhumé le 14 mars 2012 au Mesnil-Saint-Denis (Yvelines) après ses obsèques en l'église de la commune.
Michel Jonasz est un auteur-compositeur-interprète et acteur français, né le 21 janvier 1947 à Drancy. Il a notamment composé La Boîte de jazz, Joueurs de blues, Les Vacances au bord de la mer (paroles de Pierre Grosz). Son titre fétiche sur scène est Super Nana (de Jean-Claude Vannier). Il mène en parallèle une carrière d'acteur au cinéma et à la télévision.
Michel Jonasz est né de parents immigrés hongrois juifs. Son grand-père paternel est cordonnier à Budapest et chante en amateur des opérettes. Son père, Oscar Jonasz, né en Hongrie en 1920, est arrivé en France avec ses parents à l'âge de cinq ans. Il est naturalisé français en 1939. Sa mère Charlotte, née en 1917 à Berettyóújfalu (Hongrie), arrive en France à l'âge de 16 ans, son frère Lajos, médecin, l'ayant fait venir. Ils se marient le 26 juillet 1941 à Drancy. Ses parents sont tous deux coiffeurs, puis son père, joueur amateur de violon, devient représentant de commerce. Ils vivent au Blanc-Mesnil.
Michel Jonasz quitte l'école dès l'âge de quinze ans et cherche sa voie dans le domaine artistique. Peinture, théâtre et musique l'intéressent, mais c'est finalement une place de pianiste qui lui met le pied à l'étrier. Après des débuts en 1965 aux claviers dans le groupe du rocker marocain Vigon et Les Lemons, il fonde en 1966 le groupe King Set avec son ami Alain Goldstein à la guitare. Deux succès radiophoniques font connaître sa voix et son sens du rythme : une composition originale Apesanteur en 1967 (paroles par Claire-Lise Charbonnier, musique par Alain Goldstein) et le standard Jezebel en 1968.
Marie Trintignant, actrice française, née le 21 janvier 1962 à Boulogne-Billancourt, morte le 1er août 2003 à Neuilly-sur-Seine. Elle a été tuée par son compagnon Bertrand Cantat. Sa carrière de comédienne a commencé très tôt et devient fructueuse durant les années 90 notamment grâce à sa prestation dans le film Une affaire de femmes. Elle reçoit plusieurs nominations au César.
Fille de l'acteur Jean-Louis Trintignant et de la réalisatrice Nadine Trintignant (née Lucienne Marquand), Marie Trintignant commence sa carrière d'actrice en 1966, à l'âge de quatre ans, dans Mon amour, mon amour de sa mère, aux côtés de son père, puis enchaîne d'autres films avec sa mère.
En 1978, à 16 ans, elle tourne dans Série noire d'Alain Corneau, qui entre dans les annales du film noir grâce à l'ambiance sombre et désespérée qui en émane et surtout l'interprétation de Patrick Dewaere sans qui le film « n'aurait pas existé », selon le réalisateur. Dans les années 1980, sa notoriété bondit grâce à Etienne Périer, qui réalise La Garçonne, téléfilm en deux parties pour France 2 d'après le roman de Victor Margueritte en 1922, et à Claude Chabrol avec Une affaire de femmes — film dans lequel elle incarne une prostituée, amie du personnage principal interprété par Isabelle Huppert — puis Betty, en 1992, dans lequel elle tient le premier rôle, un personnage d'alcoolique en rupture avec sa famille bourgeoise, et qui provoque le désordre dans le couple qui la recueille. Tous deux y ont mis en valeur son timbre de voix grave et son regard profond. Dans les années 1990, elle obtient le premier rôle dans Nuit d'été en ville de Michel Deville. Elle se met à la comédie avec des films comme Cible émouvante ou encore … Comme elle respire, deux films de Pierre Salvadori où elle donne la réplique à Jean Rochefort et Guillaume Depardieu. En 2000, sous la direction de sa mère Nadine Trintignant, elle joue le rôle d'une militante du droit à l'avortement dans le téléfilm Victoire ou la Douleur des femmes. La même année, elle est membre du jury au Festival du cinéma américain de Deauville. Elle est nommée cinq fois aux César du cinéma (1989 pour Une affaire de femmes, 1994 pour Les Marmottes, 1997 pour Le Cri de la soie, 1998 pour Le Cousin et 1999 pour … Comme elle respire), sans obtenir le trophée.
Dans la nuit du 26 au 27 juillet 2003 dans leur chambre d'hôtel de Domina Plaza de Vilnius en Lituanie où elle tourne le téléfilm Colette, une femme libre, une dispute au sujet d'un message envoyé par son mari Samuel Benchetrit, dont elle est séparée, éclate avec son compagnon Bertrand Cantat. Ce dernier et Marie Trintignant ont une relation tumulteuse depuis 18 mois. Lors de cette dispute, Bertrand Cantat la frappe à plusieurs reprises, « une vingtaine de traces de coups ». La comédienne tombe au sol, inanimée. Bertrand Cantat la porte alors jusque dans son lit, sans appeler les secours. Au cœur de la nuit seulement, il appelle au téléphone Vincent Trintignant, le frère de Marie. Celui-ci rejoint le chanteur, mais ne peut mesurer la gravité de la situation et est dissuadé d'appeler un médecin à plusieurs reprises. Ce n'est qu'à 7 h 15 du matin que Vincent Trintignant, constatant que sa sœur ne réagit pas, se décide, lui, à appeler les secours. Marie Trintignant est admise à l'hôpital universitaire de Vilnius dans un coma profond. À deux reprises, les chirurgiens de Vilnius opèrent la jeune femme pour décompresser le cerveau. Elle est rapatriée en France le 31 juillet 2003 en état de mort cérébrale, à la suite d'un œdème cérébral suivi d'un coma profond provoqué par les coups portés. Une opération de la dernière chance est tentée par le neurochirurgien Stéphane Delajoux, mais elle meurt le lendemain, le vendredi 1er août 2003, à Neuilly-sur-Seine.
Marie Trintignant est inhumée au cimetière du Père-Lachaise (45e division) le 6 août 2003, en présence d'une assistance vêtue de blanc comme l’a demandé la famille, ont rapporté les journaux. Son cercueil est recouvert de tournesols, sa fleur favorite. Le matin, un hommage réunit des proches au théâtre Édouard VII pour des lectures de textes et chansons joués ou appréciés par Marie Trintignant.
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