Jean-Pierre Timbaud, né le 20 septembre 1904 au hameau Bossavy (commune de Payzac, en Dordogne) et mort fusillé le 22 octobre 1941 à Châteaubriant (Loire-Inférieure1), fondeur et syndicaliste français appartenant à la Confédération générale du travail. Il fut fusillé comme otage en représailles à l'attentat du 20 octobre 1941 contre le Feldkommandant Karl Hotz. Jean-Pierre Timbaud naît en Dordogne, département d'origine de sa mère. Embauché en 1920 à la fonderie Rudier, il est militant syndical et membre du Parti communiste français. Dans les années 1930, Jean-Pierre Timbaud devient secrétaire du syndicat des métallurgistes parisiens, affilié à la CGT. À ce titre, il lutte activement durant les grandes grèves des années qui précèdent le Front populaire, notamment chez Citroën et chez Renault. Une des rares interventions filmées (et sonores) de Jean-Pierre Timbaud figure dans le film Les Métallos (1938), commande du syndicat de la métallurgie : il tient un discours aux grévistes dans la cour d'une usine occupée. Comme de nombreux communistes et syndicalistes parisiens, il est arrêté par la police de Pétain (le 18 octobre 1940). Il est emprisonné au camp d'internement administratif d'Aincourt (Seine-et-Oise), transféré à la centrale de Fontevraud puis à celle de Clairvaux et se trouvera en détention au camp de Choisel à Châteaubriant, le 14 mai 1941. Le 20 octobre 1941, Karl Hotz, commandant des troupes d'occupation de Loire-Inférieure, est abattu à Nantes par un commando de l'Organisation spéciale (branche armée du PCF). En représailles, les Allemands décident de fusiller quarante-huit otages : vingt-sept prisonniers communistes du camp de Châteaubriant et vingt-et-un autres prisonniers pour faits de Résistance incarcérés à Nantes et à Paris. L'après-midi du 22 octobre, les otages font preuve d'une grande dignité face à la mort. On raconte que Jean-Pierre Timbaud est mort en criant : « Vive le Parti communiste allemand ! ». Léon Blum, lors du procès de Riom, a dit qu'il chantait La Marseillaise. Parmi les quarante-huit otages, se trouvaient également Guy Môquet, l'un des deux plus jeunes d'entre eux (il n'avait que dix-sept ans et refusa que ses camarades intercèdent en sa faveur : « Je suis communiste autant que toi », déclara-t-il au médecin Maurice Ténine) et Charles Michels, qui, en 1936, avait été élu député communiste du 15e arrondissement de Paris. Le 23 octobre, les vingt-sept victimes du camp de Châteaubriant sont enterrées par groupe de trois dans neuf cimetières des environs : Jean-Pierre Timbaud dans celui de Saint-Aubin-des-Châteaux, où il repose encore, sa famille n'ayant pas souhaité le transférer ailleurs après la Libération. En octobre 1941, l'instituteur de Saint-Aubin est René Guy Cadou, qui assiste au passage du camion funéraire, et écrira ensuite un poème célèbre sur cette fusillade.
Yvonne du Chaxel, dite Dany Carrel, est une actrice et chanteuse française, née le 20 septembre 1932 ou le 20 septembre 1935 à Tourane, en Indochine française (aujourd'hui Đà Nẵng, au Viêt Nam).Tout comme sa sœur Alice, d'un an sa cadette, elle est née en Indochine française des amours d'Aimé Chazelles du Chaxel, directeur des douanes, et d'une Vietnamienne prénommée Kam, maîtresse de son père. Cette double origine lui vaut très vite le surnom d'« annamite » (mot désignant alors les Vietnamiens). Elle ignorera longtemps les vraies raisons de ce qu'elle considère plus comme un sobriquet que comme une marque d'affection. À l'âge de quatre ans, son père étant mort, elle est placée par sa belle-mère Juliette dans l'orphelinat Saint-Joseph du hameau des Voisins, à Louveciennes, tenu par des Sœurs de Saint Vincent de Paul. Elle reste à l'orphelinat jusqu'à ses treize ans. Le curé de la paroisse, l'abbé Bel, lui fait découvrir son premier film, Arènes sanglantes sorti en 1947. Après un passage par Marseille où elle est scolarisée au collège Anatole-France avec sa sœur qu'elle revoit ainsi quelques mois, elle revient avec Juliette à Paris et suit les cours du lycée Edgar-Quinet. Décidée à devenir comédienne après avoir vu, à la Comédie-Française, une adaptation du roman L'Ami Fritz, des écrivains lorrains Erckmann-Chatrian, et encouragée par l'abbé Bel plus que par sa belle-mère, elle prend des cours du soir auprès de Mme Bauer-Thérond, aux côtés notamment de Roger Carel et de Roger Hanin, tout en travaillant comme secrétaire pour financer ses leçons. Après de la figuration, elle commence par des rôles dans le théâtre classique, en jouant les ingénues (L'École des femmes, La Double Inconstance). Et c'est au cours d'une audition au théâtre de la Potinière qu'elle est remarquée par le cinéaste Henri Decoin.
Sophia Loren, de son vrai nom Sofia Villani Scicolone, actrice italienne, née le 20 septembre 1934 à Rome. Actrice parmi les plus importantes du cinéma italien, mondialement reconnue, elle a tourné dans de nombreux films depuis le début des années 1950. Elle obtient ses plus grands rôles dans les années 1960 avec notamment le personnage dramatique de La ciociara ; son interprétation est couronnée par le prix d'interprétation féminine au Festival de Cannes et l'oscar de la meilleure actrice. Dans Hier, aujourd'hui et demain, son striptease devant Marcello Mastroianni est une des plus célèbres scènes du genre dans l'histoire du cinéma. Une étoile consacrant sa renommée lui est dédiée sur le "Walk of Fame", face au 7050 Hollywood Boulevard à Los Angeles. Lors d'une interview accordée à Barbara Walters, elle clame fièrement : « Je ne suis pas italienne, je suis napolitaine, c'est très différent ! » Sofia Scicolone est la fille illégitime de l'ingénieur en bâtiment et homme d'affaires, Riccardo Scicolonec, et de Romilda Villani, professeur de piano et sosie de l'actrice Greta Garbo. Elle passe une enfance et une jeunesse difficiles à Pouzzoles, à une quinzaine de kilomètres de Naples, avec sa mère, sa grand-mère Luisa et sa sœur Anna Maria, née quatre ans après elle. Scicolone refuse en effet d'épouser la mère de Sofia et d'Anna Maria et n'apporte aucun soutien financier à sa famille illégitime. Sofia n'a ensuite rencontré son père que trois fois dans sa vie : à l'âge de 5 ans, de 17 ans et de 42 ans alors qu'il était mourant. Elle déclare qu'elle lui a pardonné mais n'a jamais oublié l'abandon de sa mère, restée seule avec ses deux filles. Sofia a par son père deux demi-frères, Giuliano et Giuseppe, plus jeunes qu'elle également. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le port de Pouzzoles et son usine de munitions sont souvent bombardés par les Alliés. Pendant un raid, alors qu'elle court vers un abri, la petite Sofia est blessée au menton par un éclat de bombe. Après cela, la famille décide de déménager à Naples et est hébergée par des parents. La guerre finie, elle retourne à Pouzzoles. Luisa, la grand-mère, ouvre alors un bar dans leur salle de séjour où elle sert de la liqueur faite maison : Romilda, la mère, joue du piano, la sœur Anna Maria chante et Sofia s'occupe des tables et fait la vaisselle. L'endroit devient fréquenté par les GI dont le casernement est proche.
Enfant, Sofia n'est pas attirée par le monde du spectacle, et se destine au métier de professeur d'anglais. Néanmoins fortement encouragée par sa mère, à l'âge de 16 ans, elle est l'une des quatre représentantes de la région du Latium au concours de beauté Miss Italie, à l'époque appelé Mille lire per un sorriso (Mille lires pour un sourire) ; elle s'y classe deuxième, mais le jury, impressionné par la beauté, la grâce et la sensualité que dégage l'adolescente, crée pour elle le prix de Miss Élégance, prix que, depuis, toutes les aspirantes au titre de Miss Italie convoitent également.
Jean-Michel Caradec, auteur-compositeur-interprète français, né le 20 septembre 1946 à Locquénolé près de Morlaix (Finistère), mort le 29 juillet 1981 à l’hôpital de Rambouillet (Yvelines), après un accident de la route alors qu'il rejoignait la tournée France Inter. Il est notamment l'auteur des chansons Ma petite fille de rêve, La Colline aux coralines, Ile ou encore Ma Bretagne quand elle pleut.Jean-Michel Caradec nait le 20 septembre 1946 à Locquénolé près de Morlaix (Finistère), d'un père officier-marinier dans la Marine nationale et d'une mère institutrice. La famille est originaire de Brest, où elle vivait avant la guerre. Elle y retourne en 1954. C'est à Brest que va se forger le futur poète-chanteur. Dès septembre 1954, il est inscrit à l’école nationale de musique de Brest (à présent conservatoire de Brest) où il commence à apprendre le solfège. En 1955, il débute l'apprentissage de la flûte traversière auprès de Paul Caffiaux, un retraité de la musique militaire. Il abandonne fin 1962. Pour son 16e anniversaire, sa sœur lui a offert une guitare qui devient son instrument de prédilection.
Il se produit en public à Brest dans les années 1960 lors de concours de chants locaux (Les Tréteaux chantants) ou dans les foyers de jeunes et les cabarets. Mais c'est à Brignogan-Plages, à la fin du mois de juin 1968, où il passait des vacances dans la maison que possédait sa famille au 1, rue des Écoles, que le futur chanteur va ouvrir la porte du destin. Dans cette station balnéaire du Nord-Finistère se déroule le tournage du film Goto, l'île d'amour. Il apprend la présence du célèbre comédien Pierre Brasseur grâce à un article dans le journal et va crânement, sa guitare sous le bras, lui présenter ses chansons à son hôtel. Il s'agit en particulier de la chanson "Mai 68" qu'il espérait faire interpréter par Serge Reggiani, figure des événements du mois de mai. Touché par son talent et son répertoire original, Pierre Brasseur décide de l'inviter à le rejoindre à Paris. Dès le mois de juillet, Jean-Michel Caradec passe une semaine chez Pierre Brasseur et Catherine Sauvage, le temps d'enregistrer une bande magnétique d'une dizaine de chansons. Pierre Brasseur la fait écouter à Serge Reggiani qui se dit intéressé et présente le jeune chanteur à sa maison de disques (Polydor) en septembre 1968, notamment son directeur artistique Jacques Bedos (oncle de Guy Bedos). Ainsi commence la carrière du poète musicien. Un an plus tard, en août 1969, il déclare avoir de grands projets avec Pierre Brasseur, s'entendre très bien avec Georges Moustaki et recevoir de nombreux conseils de la part d'un Reggiani très cordial. Au mois d'avril 1970, conséquence probable d'un début difficile et d'un succès qui se fait attendre, il sera un peu moins positif. Il lui faut quelques années de "vache enragée" avant d'atteindre le succès. Il rencontre l'écrivain Jean-Pierre Chabrol, qui produisait une émission TV importante de l'ORTF où il recevait des chanteurs, des acteurs et diverses personnalités du monde du spectacle et de la culture. Par Jean-Pierre Chabrol, il fait la connaissance de Georges Brassens. En 1969, il signe son premier contrat chez Polydor et enregistre quelques 45 tours. Son premier 33 tours sort en 1972. Mais ce n'est que deux ans plus tard, avec son deuxième album, qu'il rencontre le succès grâce à Ma petite fille de rêve qui devient un tube.
Patrick Poivre d'Arvor, souvent désigné par ses initiales PPDA, né le 20 septembre 1947 à Reims (Marne), journaliste français.
Il a diversifié ses missions à la radio en étant tour à tour reporter, présentateur de journal ou de la revue de presse, animateur, éditorialiste et polémiste. À la télévision, il fut le présentateur-vedette du journal de 20 heures d'Antenne 2 de 1976 à 1983, puis du journal de 20 heures de TF1 de 1987 à 2008. Patrick Poivre d'Arvor a inspiré la création, en 1988, du personnage de PPD, la marionnette centrale de l'émission de Canal+ Les Guignols de l'info. Également écrivain, Patrick Poivre d'Arvor a publié une soixantaine d'ouvrages.
Sabine Azéma, née Sabine Florence Azéma, le 20 septembre 1949 à Paris, (Seine), actrice et réalisatrice française de cinéma.
Elle a reçu par deux fois le César de la meilleure actrice, en 1985 pour Un dimanche à la campagne et en 1987 pour Mélo. Fille d'un avocat, née le 20 septembre 1949 à Paris, elle fait des études classiques. Après le baccalauréat, elle suit des cours de théâtre donnés par Jean Périmony, puis, à vingt ans, entre au Conservatoire (promotion 1973), suivant les cours d'Antoine Vitez. Elle est également élève au cours Florent. Distinguée au théâtre dans des rôles de jeune première espiègle, elle rencontre Claude Sainval, directeur de la Comédie des Champs-Élysées, qui lui confie son premier grand rôle dans La Valse des toréadors (1974), où elle interprète la fille du personnage joué par Louis de Funès, devant Jean Anouilh, l'auteur de la pièce. Grâce à ce rôle, les propositions deviennent plus nombreuses, et elle fait ses débuts à la télévision en 1975, puis au cinéma en 1976 dans une comédie de Georges Lautner, On aura tout vu, aux côtés de Pierre Richard et Jean-Pierre Marielle.
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