Nés un 1er décembre
Alain Bashung, auteur-compositeur-interprète et comédien français, né Alain Claude Baschung, le 1er décembre 1947 à Paris, mort dans la même ville le 14 mars 2009.
Il devient, après un début de carrière difficile, une figure importante de la chanson et du rock français à partir du début des années 1980 et a influencé un grand nombre de chanteurs de la nouvelle scène française avec des tubes tels que Gaby oh Gaby (1980) et Vertige de l'amour (1981). À partir de son huitième album, Osez Joséphine (1991), il produit davantage de titres connaissant un retentissement commercial moindre, ce qui ne les empêchera pas d'être salués par la critique. Il a sorti douze albums studio et deux posthumes verront le jour. Il est, à égalité avec Matthieu Chedid, le chanteur le plus primé aux Victoires de la musique avec treize victoires obtenues tout au long de sa carrière.
Alain Bashung est né d'une mère bretonne, ouvrière dans l'usine Renault de Boulogne-Billancourt, et d'un père supposé kabyle, qu'il n'a jamais connu. La mère, qui n'a jamais voulu parler à Alain de cette liaison passagère, se marie peu après sa naissance avec Roger Baschung, un boulanger alsacien. Il prend le nom de son beau-père et est envoyé, alors qu'il n'a qu'un an, chez les parents de celui-ci, dans les environs de Strasbourg, à Wingersheim, afin de bénéficier de meilleures conditions matérielles. Alain Bashung passe ainsi son enfance à la campagne dans un milieu modeste et conservateur, avec Oma (Elisabeth Battenstein, née à Düsseldorf, le 26 mars 1897), une grand-mère qui ne parle pas le français. Son beau-père Roger lui offre pour ses cinq ans un harmonica Rosebud, qui sera son jouet préféré. L'enfant s'évade de l'ennui et de la solitude à travers la radio, ses premiers émois musicaux sont les valses de Strauss, Wagner ou Kurt Weill... Enfant de chœur à Wingersheim, il pratique aussi le basket-ball et le cyclisme. Plus tard, à travers les radios des bases américaines installées en Allemagne, il découvre le rock'n'roll : « J'avais l'impression que chaque morceau m'était adressé personnellement, pour la première fois je me suis senti heureux ».
Il revient vivre à Boulogne-Billancourt en 1959, chez ses parents. À la suite de l'obtention de son certificat d'études, il reçoit comme cadeau une guitare Lucky 78. Auprès de sa « marraine » Andrée, l'ancienne responsable du personnel et des œuvres sociales chez Renault, qui l'emmène aux concerts, il découvre les grandes figures de la chanson française, Édith Piaf, le rock américain de Gene Vincent, écoute à la radio Buddy Holly, qui deviendra un modèle, Elvis Presley. Tout en suivant des études, qu'il abandonne après avoir obtenu un BTS de comptabilité, en 1965, à l'école nationale de commerce, il forme avec des copains un groupe éphémère, "Les Dunces" (en français : « les cancres »), au registre oscillant entre folk et rockabilly. Un ami de sa marraine Andrée, régisseur à l'ORTF pour les shows d'Henri Salvador, lui ouvre les portes du music-hall. Avec des musiciens rencontrés à Royan, Bashung forme un nouveau groupe qui écume les restaurants, les hôtels de province et surtout les bases américaines. Il commence difficilement sa carrière avec un premier 45 tours, à dix-neuf ans, Pourquoi rêvez-vous des États-Unis ?, en 1966. La même année, entré chez RCA comme arrangeur, il y signe la musique de quelques chansons pour Claude Channes, Évelyne Courtois alias Pussy Cat et Noël Deschamps. Entre 1972 et 1974, il compose une partie des musiques et coréalise trois albums et trois singles (dont Marilou) pour Dick Rivers. En 1968, il est la révélation télé de la saison en participant et remportant avec la chanson Je vous crois la finale de l'émission « Tremplins de l'été », ce qui lui vaut un début de notoriété nationale qui restera néanmoins limitée. À cette époque, il vit quelques mois chez le chanteur Christophe. Il enregistre Les Romantiques, en 1968, celui-ci ne rencontre cependant que peu de succès. À partir de ce disque, il supprime le « c » de son nom. Il enregistre ensuite les chansons Ni le ciel ni l'enfer, La Rivière, La Dernière Porte dont les arrangements sont confiés à Jean-Claude Vannier et André Georget. En 1973, Alain Bashung interprète Robespierre dans la comédie musicale La Révolution française, de Claude-Michel Schönberg, sous le nom d'Alain BaSchung. En onze ans, il sort une douzaine de singles, dont l'un sous le pseudonyme de David Bergen, puis deux autres en 1976-1977 sous celui d'Hendrick Darmen, en tant que compositeur et interprète du groupe Monkey Bizness, tout cela sans grand écho.
Bashung rencontre alors le réalisateur Andy Scott et le parolier Boris Bergman, avec qui il signe, en 1977, son premier album innovant, Roman-photos, un échec commercial dans le contexte de la déferlante punk. Toute cette période marquée par des désillusions récurrentes sera pour l'artiste synonyme d'années sombres durant lesquelles il goûtera à diverses drogues songeant parfois même au suicide. Alain Bashung poursuit en 1979 avec Roulette russe, album très sombre et plus rock, mais qui reste, comme son prédécesseur, très peu diffusé. Il faut attendre la fin de 1980 et la sortie du 45 tours Gaby oh Gaby pour que le chanteur, alors âgé de bientôt trente-cinq ans, connaisse enfin le succès ; ce single se vend à plus d'un million d'exemplaires et sera inclus dans la réédition de Roulette russe, qui connaît alors à cette occasion un regain de ses ventes.
Citation :
« Nous sommes là pour montrer aux gens que tous leurs rêves peuvent exister, pas pour leur dicter une façon de penser ou de ressentir. »
Claire Chazal, journaliste française, née le 1er décembre 1956 à Thiers dans le Puy-de-Dôme. De 1991 à 2015, elle a présenté les journaux télévisés du vendredi soir et du week-end sur TF1. Depuis le 18 janvier 2016, elle présente l'émission "Entrée libre" sur France 5. En outre, le 24 février 2016, elle a présenté les 23e Victoires de la musique classique.
Elle est la fille de Jean Chazal, un ajusteur devenu instituteur, puis énarque, magistrat de la Cour des comptes et d'une institutrice, Josette, devenue professeur de lettres, Claire Chazal ne vit pas dans sa ville natale de Thiers en Auvergne, mais y passe ses vacances scolaires. Elle pratique la danse classique durant quinze ans. Son frère aîné Philippe Chazal est un homme de télévision qui a notamment été à la direction de la chaîne Arte. La famille Chazal vit rue Mirabeau, à Auteuil (16e arrondissement de Paris). Claire est élève au lycée Jean-de-La-Fontaine, situé dans le quartier. À 17 ans, elle obtient un baccalauréat scientifique mention bien, puis sort diplômée de HEC (Hautes études commerciales) en 1978, avant de décrocher un DEA d'économie à l'université Paris II Panthéon-Assas. Elle se présente à deux reprises à l'ENA où elle échoue. Le 29 avril 1995, Claire Chazal donne naissance à François, né d'une liaison avec Patrick Poivre d'Arvor. Ce dernier reconnaît être le père de l'enfant en 2005, dans son livre Confessions. En mars 2000, elle se marie sous les feux de la presse people, du tout-Paris politique et du show business, avec le directeur général adjoint de la chaîne TF1, Xavier Couture, à la mairie du 7e arrondissement de Paris. Le couple se sépare en avril 2003 puis divorce la même année. De 2003 à 2007, elle vit avec l'acteur Philippe Torreton. De 2007 à 2015, elle vit avec le mannequin et animateur Arnaud Lemaire. Elle annonce leur séparation en juin 2015.
En 1980, Claire Chazal entame une carrière de journaliste en tant que reporter pigiste pour "Europe 1" et pour les revues "L'Usine nouvelle" et "l'Expansion", puis, en 1981, pour le journal Le "Quotidien de Paris" de Philippe Tesson qui lui apprend le métier. Elle contribue ensuite en 1985 à la rubrique économie dans le journal financier "Les Échos" d'Émile et Robert Servan-Schreiber.
A la radio :
Elle anime de septembre 2006 à juin 2018 sur "Radio Classique", l'émission « L'interview de Claire Chazal », dans laquelle elle reçoit chaque vendredi une personnalité qui fait l'actualité culturelle et artistique.
Citation :
« On pardonne plus ses rides à un homme qu'à une femme. »
Charlene L. Tilton est une actrice et chanteuse américaine, née le 1er décembre 1958 à San Diego en Californie. Elle est surtout connue pour rôle de Lucy Ewing dans la série Dallas de 1978 à 1985 et de 1988 à 1990.
En plus de plusieurs apparitions dans diverses émissions de télévision, Charlene L. Tilton a aussi joué dans différents longs métrages qui n'ont toutefois pas eu de succès.
Elle est aussi chanteuse, elle a interprété quelques-unes de ses compositions dans un épisode de Dallas en 1978. Elle a aussi sorti un single en 1984 qui a été un succès dans quelques pays européens notamment en Allemagne. Elle a fait un certain nombre de publicités dans les années 1990 pour l'équipement d'entraînement Abdominizer. En 1994, elle apparaît dans un épisode de Mariés, deux enfants où elle joue son propre rôle et vante justement le Abdominizer.
En 2005, elle est apparue dans l'émission de télé-réalité britannique The Farm.
Charlene L. Tilton a été mariée au chanteur de country Johnny Lee de 1982 à 1984 et à Domenick Allen de 1985 à 1992. Elle a une fille, Cherish, née en 1982.
Loïck Peyron, navigateur français, né le 1er décembre 1959 à Nantes. Frère cadet de Bruno Peyron et ainé de Stéphane Peyron, le benjamin, il a notamment remporté trois fois la "Transat anglaise", quatre fois le "Championnat du monde ORMA", deux fois la "Transat Jacques-Vabre", une fois la "Barcelona World Race" et la "Route du Rhum" ainsi que huit fois le trophée "Clairefontaine". À partir de 2011, il prépare la "Coupe de l'America" 2013 avec "Energy Team" puis avec "Artemis Racing". Il a aussi été détenteur pendant 5 ans du "Trophée Jules-Verne". Il l'a conquis en janvier 2012, en 45 jours 13 heures 42 minutes et 53 secondes à bord du trimaran "Maxi Banque Populaire V", avant de le céder à Francis Joyon en janvier 2017, qui établit alors un nouveau temps de référence en 40 jours 23 heures 30 minutes et 30 secondes à bord du trimaran "IDEC Sport".
Loïck Stéphane Yves Peyron a un père, Hervé Peyron, capitaine de la marine marchande (il fut notamment capitaine au long-cours de superpétroliers de la Shell) qui a inoculé le virus de la mer à ses cinq enfants, trois garçons et deux filles, et un oncle navigateur, Jean-Yves Terlain. C'est en assistant à 12 ans à la mise à l'eau du voilier "Vendredi 13" que va barrer son oncle pour la Transat anglaise qu'il décide de devenir navigateur.
Loïck Peyron a appris la voile avec ses deux frères au club nautique CNBPP du Pouliguen, port depuis lequel il rejoint son lycée Grand Air de La Baule en traversant la baie à la voile depuis le Pouliguen. Élève des « bons pères » jésuites du collège Saint-François-Xavier de Vannes et de l'externat des Enfants-Nantais, il échoue au baccalauréat. C'est d'ailleurs dans ce lycée, qu'il aura rencontré son professeur de sport, aujourd'hui secrétaire de l'association "ARMC" qui lutte contre la "SLA" et qui a proposé à Loïck de devenir le parrain de cette association. Loïck Peyron est donc, aujourd'hui et cela depuis 6 ans maintenant le parrain de l'association "ARMC". En 1978, il aide son frère Bruno à préparer la "Route du Rhum" puis réalise sa première traversée de l’Atlantique. Il fait ses classes dans les années 1980 et, avec ce sens de la communication sans doute hérité de son oncle, Jean-Yves Terlain, il attire l'attention des sponsors.
Surnommé « le petit lutin » dans le milieu, il s’est distingué dans les années 1990 à la barre de son trimaran "Fujicolor", en gagnant de nombreuses courses. Il a remporté à quatre reprises le championnat "ORMA", en 1996, 1997, 1999 et 2002. Loïck Peyron a navigué sur presque tous les types de multicoques. Marié, il est père de quatre enfants.
Citation :
« Le plus beau voyage, c'est celui qu'on n'a pas encore fait. »
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