Félix Houphouët-Boigny, homme d'Etat ivoirien, né Dia Houphouët le 18 octobre 1905 à N'Gokro (Yamoussoukro), mort le 7 décembre 1993), surnommé « le sage » ou même « Nanan Boigny » ou « Nanan Houphouët » ou encore « Le Vieux » (au sens africain du terme), est le « père » de l’indépendance de la Côte d’Ivoire.
Successivement chef traditionnel, médecin, planteur, dirigeant syndical, député en France, ministre de gouvernements français, président de l'Assemblée nationale ivoirienne, maire d'Abidjan, Premier ministre ivoirien et premier président de la Côte d'Ivoire de 1960 à 1993, Félix Houphouët-Boigny tient un rôle de premier ordre dans le processus de décolonisation de l'Afrique, et domine jusqu’à la fin de sa vie, la scène politique de son pays natal.
Partisan de la Françafrique, il parvient de cette façon à développer économiquement la Côte d’Ivoire, notamment dans le secteur agricole, faisant de son pays un îlot de prospérité dans un continent miné par la pauvreté ; on parle alors de « miracle ivoirien ». Mais si l’exportation de cacao et de café a fait la richesse de la Côte d’Ivoire, elle a également provoqué des difficultés dans les années 1980, après la chute brutale des cours des matières premières. Dès lors, son régime dominé depuis l'indépendance par un parti unique, le PDCI, miné par une corruption endémique, devient de plus en plus insupportable pour la population touchée de plein fouet par la crise économique.
Toutefois, cette coopération avec la France ne s’arrête pas au seul plan économique. S’appuyant sur les réseaux d'influence français en Afrique de Jacques Foccart, proche du général de Gaulle, qu'il connaissait personnellement, il mène une politique qui se traduit par un soutien inconditionnel et mutuel des deux pays, permettant à la France de garder, entre les influences des États-Unis et de l'Union soviétique, le contrôle de son « pré carré » pendant la guerre froide. En échange, Félix Houphouët-Boigny, l’homme de la France en Afrique, se taille une place toute particulière sur la scène africaine, notamment en Afrique francophone et dans le golfe de Guinée, où son influence fut grande. Sa fortune était estimée entre 7 et 11 milliards de dollars.
Félix Houphouët-Boigny naît, selon sa biographie officielle, le 18 octobre 1905 à N'Gokro. Toutefois, un doute subsiste sur l’exactitude de cette date ; chez les Baoulés, l’état civil n’existait pas encore à l'époque et il est donc fort probable que sa naissance soit antérieure à 1905.
Originaire d'un petit royaume akouè polythéiste, il est le fils d’un dénommé Houphouët, qui lui donne à l’origine comme prénom Dia, pouvant signifier dans sa langue, prophète ou magicien. Le nom de son père provient du baoulé ufuɛ. Ce nom expiatoire est donné aux enfants nés aux abords d'un village ou dans une famille où plusieurs enfants sont morts successivement avant sa naissance. De son nom d'origine Dia Houphouët, il y ajoute postérieurement le nom Boigny signifiant le bélier en baoulé. Dia Houphouët-Boigny est le petit-neveu de la reine Yamousso et du chef du village, Kouassi N'Go. Lorsque ce dernier est assassiné en 1910, le jeune Dia est appelé à lui succéder à la tête de la chefferie. En raison de son jeune âge, son beau-père Gbro Diby (son père étant déjà mort) devient régent. Compte tenu de son rang, l’administration coloniale décide de l’envoyer à l’école du poste militaire de Bonzi situé près du village puis, en 1915, à l’école primaire supérieure de Bingerville, ce malgré les réticences de sa famille. Cette même année à Bingerville, il se convertit au christianisme, considérant cette religion comme le signe de la modernité et un obstacle à l'islamisation : il se fait baptiser Félix. Brillant élève, il intègre, en 1919, l’École normale William Ponty où il obtient son diplôme d’instituteur et enchaîne, en 1921, avec l’École de médecine de l'Afrique-Occidentale française dont il sort major en 1925. Ces études de médecine étant enseignées de manière incomplète par le colonisateur, Houphouët ne peut prétendre qu'à la carrière d'un « médecin africain ».
Philibert Tsiranana, homme d'État malgache, né le 18 octobre 1910, mort le 16 avril 1978 (à 67 ans). Il fut le premier président de la République malgache de 1959 à 1972.
Pendant douze ans, la République de Tsiranana connut une stabilité institutionnelle qui tranchait face aux troubles politiques qui secouaient l’Afrique francophone à la même époque. L’économie progressait lentement en suivant la voie d'un socialisme pragmatique. Madagascar se vit attribuer le surnom d’« Île heureuse ». Cette particularité participa à la construction de sa popularité.
Son bilan aurait pu apparaître honorable s'il n'avait pas connu une fin de mandat plus que mitigée. Usé sur le plan physique et politique, corrompu par le pouvoir, Tsiranana peinait à dissimuler derrière l'image populaire d'un bienveillant maître d’école, son penchant pour l’autoritarisme. Il demeure toutefois une figure politique malgache de premier plan et restera connu dans son pays comme le « père de l’indépendance ».
Philibert Tsiranana naît le 18 octobre 1912 à Ambarikorano dans le district de Mandritsara. Sa naissance remonterait en fait à 1910. Il est le fils de Madiomanana et de Fisadoha, des éleveurs de bœufs aisés et des notables ruraux côtiers chrétiens du pays tsimihety. Destiné à devenir bouvier, il gardera à cet effet le troupeau de bœufs familial jusqu’à l’âge de onze ans mais à la suite de la mort de son père, il fut confié à son frère ainé Zamanisambo qui l'envoya à l’école primaire d’Anjiamangirana. En 1926, il fut admis 8e sur 25 à l’école régionale d’Analalava où il obtint son certificat d’études du second degré. En 1930, il entra à l'école formatrice des futurs cadres de la société malgache, « Le Myre de Vilers » de Tananarive où il suivra les cours de la « section normale ». Sortit major avec un diplôme d’instituteur, il commença une carrière d’enseignement dans sa région natale, puis s’orienta en 1942 vers le professorat et obtint en 1945, grâce à des cours de perfectionnement à Tananarive, le concours de professeur-assistant (équivalent d'un poste de professeur d’école régionale). En 1946, il bénéficia d'une bourse lui permettant de poursuivre ses études à l’École normale d'instituteurs de Montpellier.
Durant son séjour, il prend conscience du problème du recrutement des élites malgaches. Il constate que sur les 198 étudiants malgaches en France, seuls 17 sont côtiers. Or dans son esprit, il ne peut y avoir d'union franche entre tous les Malgaches s'il demeure entre la côte et les Hauts-Plateaux, un écart culturel. Afin d'y remédier, il fonde successivement deux amicales : l'Association des étudiants malgaches côtiers (AEMC) en août 1949, puis l'Association culturelle des intellectuels malgaches côtiers (ACIMCO) en septembre 1951 à Madagascar. Ces créations, mal vécues par les Merina, lui seront reprochées.
De retour sur la Grande île en 1950, il est nommé professeur de l’enseignement technique à l’École industrielle de Tananarive située sur les Hauts Plateaux. Il y enseigne le français et les mathématiques. Mal à l’aise dans cet établissement, il est affecté à l’école « Le Myre de Vilers » où ses compétences sont plus appréciées. En 1955, de passage en France dans le cadre de ses congés administratifs, il adhère à la Section française de l'Internationale ouvrière "SFIO" (l'ancêtre du PS), en vue des élections législatives de janvier 1956. Durant sa campagne électorale Tsiranana a pu compter sur le soutien du "Front national malgache" (FNM), dirigé par des Merina issus de l’Action madécasse, et surtout sur celui du haut-commissaire André Soucadaux qui voit en lui le nationaliste raisonnable que recherche l’administration. Fort de ces soutiens et de la notoriété qu'il s'est construite les cinq dernières années, il sera triomphalement élu député par 253 094 voix sur 330 915 dans la circonscription de l’ouest. Au Palais Bourbon, il s'inscrit dans le groupe socialiste. Il gagne rapidement une réputation de franc-parleur : en mars 1956, il affirme l'insatisfaction des Malgaches pour l’Union française, simple continuité selon lui, du colonialisme. Il en arrive à réclamer l'abrogation de la loi d’annexion d’août 1896. Enfin, prêchant la réconciliation, il réclame en juillet 1956, la libération de tous les prisonniers de l’insurrection de 1947. Par cette politique liant amitié avec la France, revendication indépendantiste et recherche de l’unité nationale, Tsiranana acquiert une stature nationale.
Le général de Gaulle, dès son retour au pouvoir, décide d'accélérer le processus d'émancipation des colonies. L'Union française doit être remplacée par une nouvelle organisation. Le général de Gaulle nomme le 23 juillet 1958, un comité consultatif où figurent plusieurs responsables politiques africains et malgache. Les discussions portent essentiellement sur la nature des liens devant unir la France et ses ex-colonies. L'Ivoirien Félix Houphouët-Boigny propose l’établissement d'une « fédération » franco-africaine, le Sénégalais Léopold Sédar Senghor d'une « confédération ». Finalement, c'est le projet de « communauté », soufflé à Tsiranana par un des rédacteurs de la constitution de la Ve Raymond Janot, qui est retenu. Tout naturellement, Tsiranana mène activement campagne pour le « oui » au référendum du 28 septembre 1958, aux côtés de l'Union des démocrates sociaux de Madagascar (UDSM) du sénateur Norbert Zafimahova, afin que Madagascar intègre la Communauté française. La campagne pour le « non » est, pour sa part, principalement menée par l'Union des populations malgaches (UPM). Le « oui » l’emporte par 1 361 801 votes contre 391 166 « non ». En contrepartie de ce « oui », Tsiranana obtint du général l'abrogation de la loi d’annexion de 1896. Le 14 octobre 1958, lors du congrès des conseillers provinciaux, Tsiranana proclame la République autonome malgache dont il devient le Premier ministre provisoire ; le lendemain, la loi d’annexion de 1896 est rendue caduque. Le 29 avril 1959, l’Assemblée constituante adopte la constitution élaborée par le gouvernement. Elle s’inspire largement des institutions de la Ve République mais possède ses caractéristiques propres. Le chef de l’État est le chef du gouvernement, il détient tout le pouvoir exécutif ; le vice-président du gouvernement n’a qu’un rôle très effacé. Le parlement est, quant à lui, bicaméral, situation exceptionnelle à l’époque en Afrique francophone. De plus, les provinces, dotées de conseils provinciaux, jouissent d’une certaine autonomie. Finalement, bien que d’inspiration parlementaire, le régime relève plutôt d’un présidentialisme modéré. Le 1er mai, le parlement élit au sein d’un Collège comprenant également les conseillers provinciaux et des délégués des communes, le président de la République malgache. Quatre candidats sont alors en liste: Philibert Tsiranana, Basile Razafindrakoto, Prosper Rajoelson et Maurice Curmer. Finalement, sur les 114 suffrages exprimés par les congressistes, Tsiranana est unanimement élu premier président de la République malgache par 113 votes favorables, une seule abstention étant relevée.
Le 24 juillet 1959, le général de Gaulle nomme quatre responsables politiques africains, parmi lesquels Philibert Tsiranana, au poste de « ministres-conseillers » du gouvernement français pour les affaires intéressant la Communauté. Le président malgache, par ses nouvelles fonctions, en profite pour évoquer l’accès à la souveraineté nationale de Madagascar ; le Général accepte. En février 1960, une délégation malgache dirigée par André Resampa, se rend à Paris pour négocier le transfert des compétences. Tsiranana insiste pour que toutes les organisations malgaches soient représentées au sein de cette délégation, à l’exception de l’AKFM (qui le déplore). Le 2 avril 1960, les Accords franco-malgaches sont signés à l’Hôtel Matignon entre le Premier ministre français Michel Debré et le président Tsiranana. Le 14 juin, le parlement malgache adopte à l’unanimité les Accords. Le 26 juin, Madagascar devient indépendante.
Melína Mercoúri, ou Melina Mercouri, née María Amalía Merkoúri, à Athènes le 18 octobre 1920, morte à New York le 6 mars 1994, actrice, chanteuse et femme politique grecque. María Amalía Mercoúri est née dans une famille de la grande bourgeoisie athénienne, originaire d'Argolide dans le Péloponnèse. Son grand-père, Spyrídon Merkoúris, conservateur et opposant à Elefthérios Venizélos, fut maire d'Athènes et son père, Stamatis Mercouris, ancien officier de l'armée grecque, fut député. Elle est élevée par des gouvernantes étrangères et des institutrices françaises qui lui apprennent l'anglais et le français en plus du grec. Elle se marie à 15 ans pour fuir le milieu familial, et divorce à 18 ans. Elle s'inscrit à l'Institut dramatique du théâtre national de Grèce à Athènes, où elle est l'élève de Dimítris Rondíris, un disciple de Max Reinhardt. Il la forme au répertoire ibsénien. Elle commence alors une carrière de comédienne qui se déroule entre Athènes et Paris, travaillant notamment avec Marcel Achard. En 1949, elle réussit à échapper au répertoire dans lequel Rondíris l'avait cantonnée. Elle se tourne vers Karolos Koun et la méthode de Constantin Stanislavski. Si elle triomphe dans les pièces contemporaines, ses rôles dans des tragédies antiques ne sont pas aussi réussis. Elle fera cependant une belle carrière dans la chanson et le cinéma.
Charles Berry, dit Chuck Berry, guitariste, chanteur et auteur-compositeur américain, né à Saint-Louis (Missouri) le 18 octobre 1926, mort le 18 mars 2017 à Wentzville, comté de Saint Charles (Missouri). Il fut l'un des pionniers du rock 'n' roll.
Avec les chansons comme Maybellene (1955), Roll Over Beethoven (1956), Rock and Roll Music (1957) et Johnny B. Goode (1958), Chuck Berry a développé le « rhythm and blues » de son temps en y apportant des éléments distinctifs de ce qui deviendra le « rock 'n' roll » : des paroles axées sur la vie adolescente, le consumérisme ainsi qu’une musique donnant la part belle aux solos de guitare et à la mise en scène de ses interprètes), autant d’éléments qui exerceront ensuite une influence majeure sur la musique rock. Qualifié de « poète du rock » par les critiques et ses pairs, Chuck Berry est devenu une figure emblématique de l'histoire du rock. Une grande partie de son répertoire a été régulièrement repris, ce qui témoigne de son influence importante sur de nombreux artistes tels que : Keith Richards des Rolling Stones, Jimi Hendrix ou encore les Beatles.
Charles Edward Anderson Berry est né le 18 octobre 1926 à Saint-Louis, dans le Missouri. Il est le quatrième des six enfants de Henry William Berry et Martha Bell Banks. Son père est charpentier et diacre dans une église baptiste du quartier, tandis que sa mère est institutrice. La famille Berry, qui appartient à la classe moyenne, vit dans le quartier afro-américain relativement prospère du nord de Saint-Louis. Charles Berry s'intéresse à la musique à un jeune âge, et se produit en public pour la première fois en 1941 dans son lycée. Chuck Berry découvre la musique dans l'église locale où il se rend régulièrement avec ses cinq frères et sœurs. Ses parents font en effet partie de la chorale locale. Il est scolarisé à la Simmons Grade School puis à la Sumner High School. Il chante dans le glee club de son école et apprend à jouer de la guitare.
En 1944, alors qu'il est encore au lycée, Berry est arrêté par la police pour avoir braqué trois magasins de Kansas City avant de voler une voiture saoul avec quelques amis. Dans son autobiographie, il explique que sa voiture était tombée en panne et que l'arme avec laquelle il avait menacé le propriétaire du véhicule volé n'était pas chargée. Il est condamné et envoyé à la Intermediate Reformatory for Young Men, une maison de correction située à Algoa, près de Jefferson City. Durant son séjour, il s'adonne à la boxe et participe à un groupe de chant. Il en ressort le jour de son vingt-et-unième anniversaire, en 1947.
Charles Berry se marie, le 28 octobre 1948, avec Themetta Suggs, dite « Toddy ». Leur fille, Darlin Ingrid Berry, naît le 3 octobre 1950. Pour subvenir aux besoins de sa famille, Berry prend divers emplois à Saint-Louis : ouvrier dans deux usines automobiles, concierge de l'immeuble où il vit. Il suit brièvement des cours de cosmétologie avec ses sœurs au Poro College of Cosmetology fondé par Annie Malone. Sa situation financière est suffisamment bonne pour lui permettre d'acheter une petite maison sur Whittier Street en 1950, qui figure au Registre national des lieux historiques depuis 2008.
Afin d'arrondir ses fins de mois, Berry joue dans les bars et les boîtes de nuit de Saint-Louis avec des groupes locaux. Il joue du blues depuis qu'il est adolescent, empruntant les riffs et l'attitude de T-Bone Walker. Son style de guitare est également influencé par son ami Ira Harris, qui lui donne des leçons. Il se produit avec le trio du pianiste Johnnie Johnson à partir de 1953. Le trio joue principalement du blues et des ballades, mais Berry décide d'intégrer des chansons de country à leur répertoire. Ce genre, particulièrement populaire chez les Blancs de la région, suscite d'abord la surprise dans leur public en majorité noir, mais il attire peu à peu un public plus diversifié et s'envole vers le succès.
Klaus Günter Karl Nakszynski, dit Klaus Kinski, comédien allemand, né le 18 octobre 1926 à Zoppot, territoire de Dantzig (aujourd'hui Sopot en Pologne), mort le 23 novembre 1991 à Lagunitas, en Californie. Sa filmographie est notamment marquée par son association avec le réalisateur Werner Herzog. Klaus Kinski est le cadet des quatre enfants de Bruno Nakszyński, pharmacien allemand d'ascendance polonaise, et de Susanne Lutze, infirmière allemande dont le père était pasteur. Il est élevé bourgeoisement, mais ses parents meurent pendant la guerre, il doit voler pour vivre. Enrôlé dans la Wehrmacht en 1943, blessé au cours des derniers combats, il est fait prisonnier par les Anglais en 1944. Devant ses compagnons de captivité, il monte pour la première fois sur les planches sans que ce soit pour autant une véritable vocation.
C'est vers le théâtre qu'il se dirige au lendemain de sa libération, en 1946. Après quelques petits rôles sans importance, il se révèle, sous le nom de Klaus Kinski, dans deux pièces de Jean Cocteau : La Machine à écrire, puis La Voix humaine (1947), un long monologue dans lequel il incarne le rôle d'une femme désespérée, et dont la représentation fait scandale.
Il débute au cinéma en 1948, quitte l'Allemagne pour vagabonder en France, refait du théâtre en 1951, puis du cinéma à partir de 1955. Son irascibilité lui ferme bien des portes, mais polyglotte, il tourne dans plusieurs pays, et apparaît dans de nombreux rôles secondaires, comme dans Le Docteur Jivago de David Lean. Il tient progressivement des rôles principaux, notamment de méchants, dans les années 1960, et devient une vedette du cinéma de série B, principalement en Italie. Les films de Werner Herzog lui permettent ensuite de parvenir à une plus grande reconnaissance, dans le domaine du cinéma d'art et d'essai.
Sylvie Joly, actrice et humoriste française, née le 18 octobre 1934 à Paris, morte dans la même ville le 4 septembre 2015. Descendante de Jules Carpentier, fille de Lucien Joly, officier de marine qui fut maire d'Arromanches-les-Bains de 1947 à 1963, et de Françoise Lacaille, et petite-fille de Louis Joly, directeur de Benoist-Berthiot, plus anciennes usines d'optique du monde à n'avoir jamais cessé leur activité, Sylvie Joly est la seconde d'une fratrie de huit enfants, six garçons et deux filles.
Sans vocation particulière et sous la pression de son père, elle débute comme avocate auprès de maître Isorni. L'exercice de cette profession la fait beaucoup souffrir. À 35 ans, elle décide de changer de vie et s'inscrit au "Cours Simon" puis à celui de "Tania Balachova". Elle fréquente aussi le "Petit Conservatoire de la chanson de Mireille". Pour gagner sa vie, elle ouvre un dépôt-vente de vêtements dans le 15e arrondissement de Paris. Avec l'appui de son mari, elle s'oriente vers une carrière de comique, dans le registre du one-woman-show dont elle est l'une des pionnières en France. Au début, elle collabore avec Marika Hodjis, qui a travaillé pour Zouc. Parmi ses personnages emblématiques figurent la grande bourgeoise snob du sketch Catherine, l'avocate dans Le Parloir, ou encore Madame Touchard dans Le Permis de conduire. Elle apparaît au théâtre, elle commence à se produire au "Petit Casino", un café-théâtre du Marais, à la télévision et au cinéma. En 1988, elle est nommée pour le César de la meilleure actrice dans un second rôle pour son interprétation dans Le Miraculé de Jean-Pierre Mocky. Elle réalise aussi des mises en scène, notamment le one-man-show de Laurent Touraine Pop Attitude, écrit en 2004 par Christian et Éric Cazalot. Dans son autobiographie, elle annonce en octobre 2010 être atteinte de la maladie de Parkinson. Elle succombe à un arrêt cardiaque, le 4 septembre 2015. Ses obsèques sont célébrées le 9 septembre en l'église Saint-Sulpice de Paris. Elle est inhumée au cimetière du Père-Lachaise (25e division).
Guy Roux, joueur puis entraîneur de football français, né le 18 octobre 1938 à Colmar.
Après une modeste carrière de joueur amateur à Poitiers et Limoges, il devint entraîneur-joueur à l'AJ Auxerre à l'âge de 23 ans en 1961. Ce fut le début de sa longue carrière d'entraîneur au sein du club auxerrois jusqu'en 2005, carrière tout juste entrecoupée par son service militaire et par un passage à la direction sportive du club en 2000-2001. Il fut également président du syndicat des entraîneurs de football en France de 1977 à 2001.
Sous sa conduite, l'AJ Auxerre gravira tous les échelons du football français, du championnat régional au championnat de France amateur, jusqu'à la deuxième et à la première division professionnelle en 1980. Il permit au club de remporter un titre de champion de France en 1996 et quatre victoires en Coupe de France. Il sera ainsi, avec André Cheuva (également quatre victoires, à la tête du Lille OSC entre 1947 et 1955), l'entraîneur ayant remporté le plus de Coupes de France.
En juin 2007, il sort de sa retraite pour prendre en main le RC Lens avant de démissionner deux mois plus tard. Il détient le record du nombre de matchs dirigés en première division en tant qu'entraîneur avec 894 rencontres sur le banc entre 1980 et 2007. Personnage emblématique de l'AJ Auxerre, Guy Roux est devenu une figure populaire et médiatique du football français. Présenté comme un entraîneur paternaliste et près de ses sous, il joue avec cette image notamment dans des publicités.
Guy Roux naît à Colmar en Alsace le 18 octobre 1938. Il est arrière-petit-fils de paysan et petit-fils et fils de colonel.
Guy Roux débute en équipe première à l'Association de la jeunesse auxerroise à l'âge de 16 ans lors de la saison 1954-1955 du championnat de Division d'honneur de la Ligue de Bourgogne. En 1957, il souhaite jouer au Limoges Football Club parallèlement à ses études supérieures dans le Limousin. L'entraîneur du club Pierre Flamion lui explique que son effectif est au complet et l'oriente vers le Stade Poitevin qui joue en Division d'honneur de la Ligue du Centre-Ouest. Lorsque Guy Roux est muté un an plus tard à un poste de maître d'internat à Limoges, il rejoint alors le club du Limoges FC et y joue en Championnat de France amateur, soit au troisième niveau de la hiérarchie du football français de l'époque. Il passe en 1957 son premier diplôme d'éducateur ; il s'agit d'un diplôme de la fédération multisports UFOLEP. En 1960, il participe à un projet d'étude baptisé « Le sport en Grande-Bretagne ». Son projet est sélectionné et Guy Roux écrit à Arthur Rowe, entraîneur du club anglais du Crystal Palace Football Club, pour y faire un stage. Sa demande est acceptée et, pendant le mois de juillet 1960, Guy Roux s'entraîne avec les joueurs professionnels et porte le numéro 29. À son retour et grâce à sa bonne préparation physique, il espère s'imposer dans l'équipe première de Limoges qui joue en Division 1, et où il n'a qu'un statut de remplaçant. Il demande alors à ses entraîneurs, Pierre Flamion et Maurice Cailleton, s'il a des chances de devenir joueur professionnel en Division 1. Ceux-ci sont d'avis qu'il a seulement le niveau pour la Division 2, mais lui proposent néanmoins de signer un contrat avec l'équipe professionnelle. Guy Roux refuse car, à l'époque, les joueurs ont un contrat à vie avec leur club, et les transferts sont du seul fait des clubs.
Par ailleurs, il bénéficie d'une bourse pour aller en Allemagne en tant que représentant des truffes et foie gras du Périgord. Il en profite pour assister au match Borussia Dortmund-Racing Club de Paris depuis le banc de touche du Racing après avoir trompé les stadiers en se faisant passer pour un joueur de l'équipe française.
En 1961, Guy Roux, qui joue toujours au Limoges FC, revient à Auxerre pour assister au match amical entre l'AJ Auxerre et le club anglais "Crewe Alexandra Football Club". À la mi-temps, le speaker demande si une personne parle anglais pour servir de traducteur dans les vestiaires de Crewe. L'équipe anglaise ayant des blessés, celle-ci souhaite que l'AJA lui prête un ou deux joueurs pour disputer la seconde période. Guy Roux se porte alors volontaire et joue contre l'AJ Auxerre. Après le match, le président d'Auxerre Jean Garnault lui propose de revenir jouer à Auxerre. Guy Roux accepte à condition d'être entraîneur-joueur. Jean Garnault ne semble pas intéressé par cette proposition du fait du manque d'expérience de Guy Roux et de son jeune âge, 21 ans et demi. Celui-ci rentre à Limoges et écrit une lettre de six pages dans laquelle il expose son projet pour l'AJA puis est convoqué par le comité directeur du club auxerrois. Dans son projet Guy Roux explique le nombre d'entraînements par semaine qu'il compte instaurer, et demande un salaire de 600 francs par mois. Il souhaite également que l'AJA achète d'autres terrains.
À la recherche d'un nouvel entraîneur, l'AJA reçoit plusieurs candidatures d'anciens footballeurs reconnus comme Jean Baratte et Bolek Tempowski, mais décide finalement d'embaucher Guy Roux parce qu'il est le moins cher, et qu'il s'engage à ce que « les budgets soient respectés ». Il touche alors 600 francs et le club a un déficit de 8 000 francs. L'objectif sportif du club est de monter en troisième division. Cet objectif a déjà été atteint par deux clubs de l'Yonne : Sens et Avallon. Auxerre veut y parvenir avant son voisin du Stade auxerrois. Malgré son statut d'entraîneur, Guy Roux s'absente d'Auxerre tous les lundis pour suivre un stage au Centre national du commerce extérieur à Paris. Pour sa première année sous sa direction, l'équipe bourguignonne termine à la cinquième place sur douze en Division d'honneur.
En septembre 1962, il est contraint d'abandonner son poste d'entraîneur pour effectuer son service militaire. Il est mobilisé au Centre d'instruction des blindés de Trèves en Allemagne, où il devient entraîneur de l'équipe de football du régiment. À Trèves, il fait la connaissance de Lionel Jospin, chef de peloton d'instruction et capitaine de l'équipe de basket-ball du régiment. En 1963, pendant qu'il effectue son service militaire, le président de l'AJ Auxerre Jean Garnault est élu président de la Ligue de Bourgogne de football. Il quitte ainsi son poste et est remplacé par Jean-Claude Hamel. Après le départ de Guy Roux, le club auxerrois évolue en bas de tableau en Division d'honneur et évite deux fois la relégation en terminant onzième sur treize et dixième sur douze.
Guy Roux est démobilisé en décembre 1963 et retrouve la charge de l'équipe première de l'AJA en 1964. Le club se repositionne dans la première moitié du championnat en se classant cinquième en 1965 puis quatre fois quatrième au cours des saisons suivantes. En 1966, il assiste à la Coupe du monde en Angleterre dans le but d'accroître son expérience. Il finance une partie de son déplacement en travaillant comme correspondant du journal L'Yonne républicaine.
Lors de la saison 1969-1970, l'AJA remporte la Division d'honneur bourguignonne avec un bilan de quinze victoires, six matchs nuls et seulement une défaite. Ce titre permet au club d'accéder pour la première fois de son histoire au championnat de France amateur, nommé à l'époque Division 3. Après cette montée, Guy Roux cesse d'être entraîneur-joueur pour ne plus occuper que le poste d'entraîneur.
Pour ses premières saisons en Division 3, l'AJ Auxerre entraînée par Guy Roux parvient à se classer dans le premier tiers du championnat : troisième en 1971, troisième en 1972 et cinquième en 1973. Auxerre termine ensuite la saison 1973-1974 en quatrième position sur seize participants derrière les équipes réserves de l'Olympique lyonnais, de l'AS Saint-Étienne et de l'Olympique de Marseille. Comme les équipes réserves ne peuvent pas monter en division supérieure, Guy Roux peut fêter en mai 1974 la promotion de son équipe en Division 2. En 1976, il réussit à faire venir à l'AJ Auxerre Jean-Marc Ferreri, talentueux joueur de 14 ans évoluant alors à Pouilly-sous-Charlieu (Loire). Le club ne possédant pas encore de centre de formation, Guy Roux n'hésite pas à héberger le jeune Ferreri chez lui pour faciliter sa venue à Auxerre.
À l'automne 1978, le cinéaste Jean-Jacques Annaud commence le tournage du film Coup de tête à Auxerre. Ce film raconte l'histoire d'une petite équipe, l'AS Trincamp qui réussit un brillant parcours en Coupe de France. Pour ce film, les joueurs de l'AJA font office de figurants et Guy Roux sert de conseiller technique au cinéaste français. Ce film semble inspirer l'AJA puisqu'en 1979 le club s'incline en finale de la Coupe de France face au FC Nantes. Cette épopée rapporte un million deux cent mille francs de bénéfice au club bourguignon. Forte de ce pactole l'AJA hésite entre le recrutement d'Olivier Rouyer et le rachat de la ferme Râteau, futur emplacement du centre de formation du club. Jean-Claude Hamel et Guy Roux optent pour la construction du centre de formation et celui-ci est inauguré en 1982. Pour le diriger, l'AJA fait appel à Daniel Rolland. La première promotion issue du centre de l'AJA compte notamment dans ses rangs Éric Cantona, Basile Boli, Roger Boli, Pascal Vahirua, Frédéric Darras, Stéphane Mazzolini, Raphaël Guerreiro, Patrice Garande et Jean-Marc Ferreri. En 1980, Guy Roux est nommé manager général et le 21 mai 1980 l'AJA obtient sa montée en Division 1 en battant l'AS Cannes lors de la dernière journée.
Jacques Higelin, auteur-compositeur-interprète et comédien français, né le 18 octobre 1940 à Brou-sur-Chantereine (Seine-et-Marne), mort le 6 avril 2018 à Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne).
Très tôt attiré par le monde du spectacle, il entame une carrière d'acteur puis se lance dans la chanson avec le soutien du producteur Jacques Canetti. Tout en gardant un contact régulier avec le théâtre, il obtient un succès grandissant au fil des années et s'impose durablement sur la scène musicale française des années 1970 et 1980. Il retrouve les faveurs du public à la fin des années 2000 et continue à enregistrer des albums ainsi qu'à se produire sur scène. Connu pour sa remarquable présence scénique, il occupe aussi parfois la scène médiatique à l'occasion de certaines prises de position politiques ou militantes, notamment aux côtés d'associations de soutien aux personnes défavorisées. Il est le père du chanteur Arthur H, du comédien Kên Higelin et de la chanteuse Izïa Higelin. Il est proche d'Areski Belkacem ainsi que de Brigitte Fontaine avec qui il collabore à partir du milieu des années 1960.
Jacques Higelin naît d'un père alsacien et d'une mère belge, il passe sa petite enfance à Brou-sur-Chantereine, un village de l'est de la région parisienne. En 1944, alors que Jacques a trois ans, à la suite du bombardement de la gare de triage de Vaires près de leur maison, la famille est relogée dans un autre village, à environ six kilomètres : Le Pin. Son grand-père alsacien parvient à convaincre le chef de la Kommandantur de ne pas détruire ce village. Son père Paul, cheminot et musicien, initie ses deux fils Paul et Jacques à certaines formes de musique. Sa mère, Renée, élève ses deux enfants.
En 1945, la famille Higelin se reloge à Chelles, la ville la plus proche. Jacques fréquente une école à Chelles, l'école La Paix-Notre-Dame. C'est dans cette ville qu'il fait ses premiers pas dans la chanson, sur la scène de la salle paroissiale Albert-Caillou, dans l'avenue du même nom. Passionné par Charles Trenet, déjà musicien, il auditionne en 1954 à l'âge de quatorze ans au théâtre des Trois Baudets devant le producteur Jacques Canetti. Impressionné par son talent, mais refusant de faire travailler des enfants, Canetti lui donne rendez-vous « dans dix ans ». Sa vocation est marquée par cette audition ainsi que par sa rencontre avec Sidney Bechet, avec lequel il joue dans une comédie musicale, La Nouvelle-Orléans. À seize ans, il intègre le cours Simon pour y apprendre l'art dramatique.
Martina Navrátilová, née Martina Šubertová, le 18 octobre 1956 à Prague en Tchécoslovaquie, joueuse de tennis tchécoslovaque, devenue citoyenne américaine en 1981.
Joueuse sur le circuit féminin WTA de 1973 à 1994 et, plus épisodiquement, de 2000 à 2006, elle a remporté 168 titres en simple et 177 titres en double dames. Navrátilová a gagné un total de 59 titres du Grand Chelem : 18 titres en simple, 31 titres en double dames, ce qui constitue le record absolu, et 10 titres en double mixte. Elle est la deuxième joueuse la plus titrée de l’histoire du tennis féminin, simple et double confondus, derrière la championne australienne Margaret Smith Court. Elle a atteint, en simple, douze fois la finale du tournoi de Wimbledon, dont neuf fois consécutives (pour sept victoires) de 1982 à 1990, et détient le record absolu, tous sexes confondus, de neuf titres en simple dans le temple londonien. Au Masters de fin d'année, elle détient les records de huit titres en simple et de treize titres en double. Auteure d'un Petit Chelem en 1983, puis 1984, elle remporte ainsi six titres du Grand Chelem consécutivement entre ces deux saisons, complétant un « Grand Chelem sur deux ans ». Navrátilová est l'une des trois femmes à avoir accompli un « Grand Chelem total » (en simple, en double dames et double mixte) sur l'ensemble de sa carrière, avec Doris Hart et Margaret Smith. Elle détient le record de titres en simple (168 au total, dont au moins 10 par an entre 1978 et 1986) et en double (177 au total, dont au moins 7 par an entre 1977 et 1989). Elle a enregistré la plus longue série victorieuse de l'histoire du tennis (74 matchs consécutifs) et trois des six plus longues séries de l'histoire du tennis féminin. Elle a atteint onze finales consécutives en Grand Chelem en simple, se plaçant juste derrière Steffi Graf (13). En double dames, Navrátilová et Pam Shriver ont gagné 109 matchs consécutifs et accompli le Grand Chelem en 1984. Elles ont aussi égalé Louise Brough et Margaret Osborne pour le record de tournois du Grand Chelem remportés par la même équipe en double dames (20). Navratilova a également remporté 84 fois un tournoi en simple et en double à la fois. Sa rivalité avec Chris Evert a animé le circuit féminin pendant des années. Elle est membre du "International Tennis Hall of Fame" depuis 2000. En janvier 2008, 33 années après avoir été déchue de sa nationalité tchécoslovaque (à la suite de son exil aux États-Unis) en 1975, elle obtint la nationalité tchèque, demeurant néanmoins toujours citoyenne américaine (citoyenneté qu’elle avait acquise en 1981). Elle est membre de la Laureus World Sports Academy. En avril 2010, elle annonce être atteinte d'un cancer du sein. Fin juin 2010, elle annonce être complètement guérie de ce qui n'était qu'une tumeur non invasive : son ablation et un peu de radiothérapie ont suffi. Billie Jean King a dit à propos de Navrátilová en 2006 : « Elle est la plus grande joueuse de simple, double et double mixte qui ait jamais vécu. » Dans son livre The Greatest Tennis Matches of the Twentieth Century, le journaliste tennistique Steve Flink la qualifie de deuxième meilleure joueuse du XXe siècle, derrière Steffi Graf. Tennis Magazine l'a choisie comme la plus grande joueuse de tennis féminin de l'ère open. L'historien et journaliste Bud Collins a qualifié Navrátilová, de « plus grande joueuse de tous les temps ».
Catherine Ringer, née le 18 octobre 1957 à Suresnes, est une chanteuse et multi-instrumentiste de rock française. Entre 1979 et 2007, elle a formé avec Fred Chichin (1954-2007) le groupe "Rita Mitsouko". Catherine Ringer est la fille de Jeanine, architecte, et de Sam Ringer, peintre d'origine juive ashkénaze polonaise. La jeune Catherine joue de la flûte, chante et écoute Georges Brassens, La Callas mais aussi le Velvet Underground, les Rolling Stones. Elle écrit des poèmes.
À huit ans, elle devient mannequin enfant pour des catalogues (Le Printemps) et fait la couverture de journaux de mode, pour ramener un peu plus d'argent au foyer.
À onze ans, elle joue dans Ils étaient deux coquins réalisé par Marianne Oswald.
Catherine quitte le foyer familial à treize ans. Elle assiste librement un temps à des cours à l'université et s'intéresse au théâtre, à la danse et au chant. À quinze ans, elle quitte l'école et s'oriente vers une carrière artistique.
Jean-Claude Van Damme, nom de comédien de Jean-Claude Van Varenberg, acteur, réalisateur, producteur de cinéma né le 18 octobre 1960 à Berchem-Sainte-Agathe, en Belgique.
Après s'être exercé intensivement aux arts martiaux dès l'âge de dix ans, Van Damme connaît le succès national en Belgique comme lutteur d'arts martiaux et bodybuilder, remportant le titre de « Mr. Belgium ». En 1982, il émigre aux États-Unis afin de poursuivre une carrière au cinéma et connaît le succès avec Bloodsport (1988) qui, pour un budget d'un million et demi de dollars, en rapporte soixante-cinq dans le monde. Il atteint des sommets au box-office, notamment avec Universal Soldier (1992) et Timecop (1994), qui rapporteront à eux deux plus de deux cent millions de dollars de recettes et feront de lui l'une des plus grandes stars du cinéma d'action des années 1990.
Après une période de difficultés personnelles et de succès déclinant, au cours de laquelle son image publique s'est ternie du fait de multiples déclarations perçues comme absurdes (particulièrement à la télévision française), il s'oriente à partir de la fin des années 2000 vers des rôles plus personnels, bénéficiant d'un bon accueil critique, notamment pour son rôle semi-autobiographique dans JCVD (2008). Jean-Claude Van Damme est souvent désigné par ses simples initiales JCVD ou, aux États-Unis, comme « The Muscles from Brussels » (« Les Muscles de Bruxelles »).
Jean-Claude Van Varenberg naît le 18 octobre 1960 à Berchem-Sainte-Agathe, une commune de Bruxelles, en Belgique. Il est le fils d'Eugène et d'Éliana Van Varenberg.
Il se lance dans les arts martiaux à l'âge de dix ans au sein d'une école de karaté. Son style de combat se compose de karaté Shotokan et de kickboxing. Il parvient à obtenir sa ceinture noire en karaté. Il se lance ensuite dans le bodybuilding, désireux de développer sa musculature, ce qui lui vaut par la suite le titre de Mr. Belgium en bodybuilding (1978). À l'âge de seize ans, il laisse tomber la danse classique qu'il a pratiquée pendant cinq ans. Selon lui, la danse classique « est un art, mais c'est aussi l'un des sports les plus difficiles. Si vous pouvez survivre à un entraînement de danse classique, vous pouvez survivre à l'entraînement de n'importe quel autre sport ».
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