Nés un 14 janvier
Faye Dunaway, actrice, productrice et scénariste américaine, née le 14 janvier 1941 à Bascom en Floride.
Elle commence sa carrière de comédienne au milieu des années 1960. L'immense succès du film Bonnie et Clyde en 1967 fait d'elle une star. Louée pour sa grande beauté, elle devient l'une des plus grandes actrices du cinéma américain en jouant les femmes froides et sensuelles, à poigne et névrosées, guettées par la déchéance dans des films comme L'Affaire Thomas Crown, Chinatown, Les Trois Jours du Condor ainsi que Network. Au cours de sa carrière, elle s’est vu décerner un Oscar, un BAFTA, un Emmy et quatre Golden Globes.
Emblème majeur du Nouvel Hollywood, elle a travaillé sous la direction de réalisateurs de renom et donné la réplique aux plus grands acteurs de sa génération. Parmi ses autres grands succès, il faut citer Little Big Man, La Tour infernale, Les Yeux de Laura Mars, Maman très chère, Barfly ou encore Arizona Dream. Faye Dunaway a également marqué son époque et la mode par l’incarnation d’un style particulier, chic et sophistiqué.
Dorothy Faye Dunaway naît le 14 janvier 1941 à Bascom, dans l'Etat de Floride, aux États-Unis, d'une mère au foyer, Grace Smith (née en avril 1922, morte en 1958), et d'un père officier de l'armée, John MacDowell Dunaway, Jr. (né le 9 août 1920, décédé le 6 juin 1984).
« Ma mère, Grace, une beauté rousse, tomba amoureuse de mon père lors d'une fête de la cacahuète. Elle avait 15 ans, il en avait 17. Ce fut le début d'une cour assidue. Le dimanche, ils se rendaient à la messe en buggy et le mercredi, ils se retrouvaient pour les prières du soir. »
[Faye Dunaway]
Elle passe son enfance en voyageant à travers les États-Unis et l'Europe. Les disputes fréquentes entre ses parents aboutissent à leur séparation et Faye Dunaway, alors à peine âgée de dix ans, se sent responsable de la situation. Elle n'a alors qu'un objectif, celui d'être la meilleure quoi qu'il arrive. Elle suit des cours de danse, de claquettes, de piano et de chant, puis étudie aux universités de Boston, de l'État de Floride et de Floride, d'où elle ressort avec un diplôme. En 1962, à l'âge de 21 ans, elle suit des cours de théâtre à l'American National Theater and Academy. Repérée par Lloyd Richards dans l'adaptation des Sorcières de Salem, elle est recommandée à Elia Kazan, en quête de jeunes talents pour le "Lincoln Center Repertory Company" qui vient d'être créé. Sa vie privée est alors instable : elle est dépressive. Pour se débarrasser de ce conflit latent, elle consulte différents psychanalystes. Kazan le ressent bien : « Il y a quelque chose chez Faye qui rappelle Jeanne Moreau. Elle est toujours en train de se précipiter quelque part et il semble émaner d'elle une impression de drame permanent. » Elle multiplie les compositions à succès et est encensée par la critique pour ses prestations dans Après la chute d'Arthur Miller et Hogan's Goat. Mais Dunaway souhaite également percer au cinéma et rêve de devenir une vedette. Pour ce faire, l'actrice refuse, en 1965, un rôle récurrent dans le feuilleton télévisé Haine et Passion. Otto Preminger l'engage pour Que vienne la nuit en 1966 et lui fait signer un contrat d'une durée de cinq ans. Le tournage du film, avec Michael Caine et Jane Fonda, est pour elle un calvaire. Le réalisateur ne comprend pas, selon elle, « le processus de jeu d'un acteur ». À la sortie du film, elle met un terme à leurs relations conflictuelles et rachète son contrat : « Ça m'a coûté beaucoup d'argent pour ne pas retravailler avec Otto... Je regrette de l'avoir payé, mais il était affreux. »
Alors qu'un responsable de casting lui avait dit qu'elle n'était pas assez belle pour faire du cinéma lors de son audition pour La Poursuite impitoyable d'Arthur Penn, ce dernier la remarque lors d'un visionnage des scènes de The Happening avant sa sortie. Le réalisateur décide alors de lui faire passer un essai pour incarner la criminelle Bonnie Parker dans son nouveau film, Bonnie and Clyde, après les refus successifs de Jane Fonda, Tuesday Weld, Carol Lynley ou encore Natalie Wood. Warren Beatty, interprète de Clyde Barrow et producteur du film, se montre d'abord réticent à l'idée de jouer face à une inconnue et juge la grande beauté de Faye Dunaway inappropriée pour le rôle d'une jeune fille pauvre du Texas, mais Arthur Penn parvient finalement à le convaincre. Une fois engagée, l'actrice n'a que quelques semaines pour se préparer au tournage et, lorsqu'on lui demande de maigrir afin de donner à son personnage l'allure d'une femme vivant pendant la "Grande Dépression", elle suit un régime strict afin de perdre environ quatorze kilos. Lors de sa sortie, le film crée la controverse en raison de sa supposée idéalisation des deux tueurs, mais également pour sa violence et son humour noir. Il est cependant un énorme succès commercial et permet à Faye Dunaway de devenir une vedette. Elle est pour la première fois nommée à l'Oscar de la meilleure actrice, ainsi qu'au Golden Globe de la meilleure actrice dans un film dramatique, et obtient le BAFTA du meilleur espoir féminin ainsi que le David di Donatello de la meilleure actrice étrangère. Newsweek la décrit comme « la révélation de l'année. Première star depuis Monroe respirant à la fois la sophistication, l'élégance, la grâce et l'expérience ». L'actrice Joan Crawford déclare à son propos : « De toutes les actrices modernes, elle seule a le talent et le courage d'être une vraie star. »
En France, le film est également un succès avec près de 1,9 million d'entrées. Il influence considérablement les jeunes de l'époque, les jeunes filles adoptent le style de Dunaway dans le film, béret, jupe longue et cheveux blonds lisses. Le rôle de Bonnie Parker est celui que Dunaway a préféré jouer dans sa carrière :
« Ce rôle m'a touchée au plus profond de mon être. Je ne me suis jamais sentie aussi proche d'un personnage que celui de Bonnie. C'était une fille du sud, impatiente, nerveuse et ambitieuse, qui voulait sortir de là où elle était. Je savais tout sur l'envie de s'en aller et ce n'est pas facile. Mais avec Bonnie, il y avait une véritable ironie tragique. Elle est sortie seulement pour voir qu'elle se dirigeait nulle part et que la fin était la mort. »
[Faye Dunaway]
Dominique Rocheteau, surnommé « l'Ange Vert », est un footballeur international français né le 14 janvier 1955 à Saintes en Charente-Maritime.
Joueur emblématique de l'AS Saint-Étienne pendant le milieu des années 1970, il est également le cinquième meilleur buteur de l'histoire du Paris SG, derrière Pauleta, Zlatan Ibrahimović, Edinson Cavani et Kylian Mbappé. Il a évolué aux postes d'ailier droit puis d'avant centre. Avec la sélection, il participe aux Coupes du monde en 1978, 1982 et 1986 et remporte l'Euro 1984. Il devient directeur sportif de l'AS Saint-Étienne en juin 2017 mais démissionne en mai 2019.
Dominique Rocheteau naît le 14 janvier 1955 à Saintes, en Charente-Maritime. C'est néanmoins à Étaules, petite ville de la presqu'île d'Arvert, entre Royan et l'île d'Oléron, qu'il grandit et fait ses premières armes au sein du club de football local, l'US Étaules. Issu d'une famille d'ostréiculteurs et d'une lignée de footballeurs (son père, son oncle et plusieurs de ses cousins jouent en amateur), il évolue ensuite en junior à La Rochelle. Mais la carrière professionnelle de Dominique Rocheteau est indissociable de l'AS Saint-Étienne, qui est dans les années 1970 l'équipe la plus populaire de l'hexagone. Arrivé dans le club stéphanois comme stagiaire en 1971, il joue son premier match pro avec Saint-Étienne en 1973 contre Nancy. Il ne peut prendre vraiment part aux magnifiques doublés coupe-championnat de 1974 et 1975, ne jouant que quelques matchs à cause de multiples blessures. Enfin remis, il explose littéralement l'année suivante au sein du dispositif en 4-3-3 mis en place par l'entraîneur Robert Herbin. Il devient rapidement l'une des coqueluches du public, en particulier des supportrices. Ses dribbles élégants et ravageurs sur l'aile droite conjugués à sa longue chevelure bouclée, lui valent rapidement le surnom (qu'il déteste) d’Ange Vert attribué par le rédacteur en chef du magazine "Onze", Jean-Pierre Frimbois.
Étienne Daho, auteur-compositeur-interprète et producteur français né le 14 janvier 1956 à Oran. Issu de la vague du rock rennais du tout début des années 1980, il connaît le succès en France grâce à des titres pop, Le Grand Sommeil, Week-end à Rome, Tombé pour la France, genre musical dont il devient l'une des références françaises avec les albums Pop Satori (1986), Pour nos vies martiennes (1988) et Paris ailleurs (1991). À la fin des années 1990, il choisit de moins s'exposer médiatiquement mais continue de connaître un succès aussi bien public que critique. Victoire de la Musique de l'album pop-rock de l'année pour L'Invitation en 2007, Grand Prix SACEM pour Les Chansons de l'innocence retrouvée en 2013. Étienne Daho a également collaboré avec une multitude d'artistes tels que Jacques Dutronc, Charlotte Gainsbourg, Alain Bashung, Françoise Hardy, Daniel Darc, Astrud Gilberto, Saint Étienne, Jane Birkin, Air, Brigitte Fontaine, Jacno, Jeanne Moreau, Katerine, Vanessa Paradis, Catherine Deneuve, Dani, Lio, Lou Doillon, Dominique A, Debbie Harry ou encore Marianne Faithfull.
Né le 14 janvier 1956, Étienne Daho vit ses premières années à Oran (Algérie française), entouré de ses deux sœurs aînées. Son père Étienne, riche héritier kabyle, militaire de carrière et musicien porté sur la fête, abandonne la famille. Sa mère, Lucie Douma, travaille et confie l'enfant à ses grand-parents, des immigrés espagnols qui tiennent une épicerie-café dans le petit village du Cap Falcon, station balnéaire située à une vingtaine de kilomètres d'Oran. Le commerce, devenu Chez Sonia, est par la suite tenu par les tantes Rosine et Sonia. C'est là que le père se présente un jour pour dire adieu à son fils âgé de quatre ans ; il ne le reverra plus.
Après avoir connu l'insouciance de la vie dans un village de bord de mer, il découvre l'horreur lorsqu'il retourne à Oran : dans les deux dernières années de la guerre d'Algérie (1961 et 1962), la ville est en proie à un déchaînement de violence. L'enfant est alors placé pour quelques mois dans une pension lugubre, dirigée par un individu qui l'effraie. Il retrouve ensuite le Cap Falcon, où il poursuit tant bien que mal son cursus scolaire dans une classe de trois élèves (17, 12 et 6 ans). Sa mère étant bloquée en Algérie pour des raisons administratives (n'étant pas divorcée, elle doit obtenir l'accord de son mari pour quitter le pays), il suit sa tante Francine en septembre 1964, qui l'emmène chez elle à Reims où il est inscrit dans une école religieuse très sévère. À la fin de l'année 1964, le mari de sa tante est muté à Rennes, ville dans laquelle sa mère et ses deux sœurs le retrouvent et s'installent (dans une cité du quartier de Maurepas). Sa mère trouve un emploi de secrétaire dans une entreprise de produits chimiques. Après avoir étudié au collège des Gayeulles, puis de 1972 à 1975 au lycée Chateaubriand, il s'inscrit à l'université de Haute-Bretagne où il tente un DEUG d'arts plastiques et une licence d'anglais : « J'allais vaguement à la fac, juste pour me présenter aux examens, et encore… » Sous l'influence musicale de ses sœurs, il découvre alors la pop anglaise et les artistes de la Motown. La musique devient véritablement sa passion grâce à l'achat de deux disques : The Velvet Underground and Nico (dont la pochette l'intrigue) et le premier album de Pink Floyd The Piper at the Gates of Dawn, qui lui permettra de découvrir Syd Barrett. Ses goûts musicaux vont de Serge Gainsbourg au Velvet Underground, des Beach Boys au rock. Il séjourne très fréquemment à Londres et à Manchester pour y travailler et découvre la scène punk en 1976, année où il commence à écrire des chansons. Alors qu'il poursuit « en dilettante » ses études, il fait partie de l'entourage d'Hervé Bordier (le futur créateur des Transmusicales de Rennes), qui à l'époque organise des concerts et des expositions. Daho en profite pour créer une association, afin d'organiser un concert des Stinky Toys pour son anniversaire. Le concert lui permet de rencontrer Elli Medeiros et Jacno, et une solide amitié va se nouer entre eux. Encouragé par ses amis des groupes Marquis de Sade et Stinky Toys, il fait ses débuts sur scène aux Transmusicales de Rennes avec le groupe Entre les deux fils dénudés de la dynamo en 1979, puis en solo en décembre 1980. Il enregistre une maquette de cinq titres avec l'aide de Franck Darcel et des musiciens du groupe Marquis de Sade, et démarche les maisons de disques. Il est alors repéré par Virgin et devient l'une des premières signatures françaises du label. L'enregistrement de son premier album, Mythomane (1981), a lieu à Paris avec les musiciens de Marquis de Sade et Jacno à la production. Malgré de bonnes critiques dans la presse spécialisée, l'album passe inaperçu. Étienne Daho enregistre alors un nouveau single Le Grand Sommeil, qui connaît un succès d'estime lui permettant d'enregistrer un second album. Produit par Frank Darcel, l'album La notte, la notte sort en mars 1984 et est illustré par un portrait de Pierre & Gilles. Deux singles en sont extraits : Sortir ce soir et surtout Week-end à Rome, qui sera son premier grand succès.
Soprano, pseudonyme de Saïd M'Roumbaba, chanteur et compositeur français, né le 14 janvier 1979, à Marseille (Bouches-du-Rhône). Soprano débute dans le rap avec le groupe "Psy 4 de la rime" à la fin des années 1990 et courant des années 2000. Il se lance dans des projets solo et sort un premier album en 2007 Puisqu'il faut vivre.
Soprano, de son vrai nom Saïd M'Roumbaba est né le 14 janvier 1979, à Marseille dans les Bouches-du-Rhône, dans une famille comorienne de confession musulmane. Son père est homme à tout faire sur des pétroliers et sa mère, femme de ménage. Il grandit dans les quartiers Nord de Marseille, d'abord au Plan D'Aou puis aux Balustres. Il débute dans le rap français avec le groupe "Psy 4 de la rime" composé d'Alonzo, Vincenzo (ses cousins) et du DJ Sya Styles (son ami d'enfance), repérés par Akhenaton (IAM). Il réside actuellement dans le centre-ville de Marseille. En 1994, Soprano monte avec Alonzo, Vincenzo et Sya Styles le groupe KDB (Kids Dog Black) qui deviendra ensuite "Psy 4 de la rime". Ils font des apparitions sur diverses compilations et bandes originales comme Sad Hill Impact, Time Bomb, Zonzon ou Comme un aimant. Ils signent ensuite chez 361 Records, label d'Akhenaton, et sortent en 2002 leur premier album : Block Party.
Jordy Lemoine, plus connu sous son seul prénom de Jordy, est un chanteur français né à Saint-Germain-en-Laye le 14 janvier 1988. Devenu un enfant-star à l'âge de quatre ans avec la chanson Dur dur d'être bébé !, il a vendu 6 millions de disques. Il a été actif en tant que chanteur de 1992 à 1995, avant d'effectuer un retour à la scène entre 2006 et 2008.
Jordy est le fils de Patricia Clerget, ancienne animatrice à Radio Manche et auteur-compositeur, et de Claude Lemoine, producteur des Rockets de 1974 à 1992, un groupe de rock français.
En septembre 1992, à l'âge de quatre ans, il devient célèbre grâce à la sortie de son album Pochette Surprise et de son premier single Dur dur d'être bébé !, son plus grand succès, qui le propulse en tête du Top 50 durant 15 semaines en 1992. Deux autres singles de l'album sortent ensuite : Alison (5 semaines en première place des ventes en mars 1993) et Les boules (classé no 13 en juillet 1993). En décembre 1993 sort le single It's Christmas, c'est Noël, issu de l'album Potion Magique qui a pour thématique la fête de Noël. Ses albums ont été également vendus en Europe, au Japon, en Corée du Sud et en Amérique du Nord.
Il est listé dans le livre des records pour avoir été le plus jeune chanteur à être resté no 1 du Top 50 durant 15 semaines à la suite en France avec le titre Dur dur d'être bébé !. Il a également été un hit dance dans une quinzaine de pays : no 1 en Grèce, en Espagne et en Italie, no 2 en Finlande et en Belgique, no 3 aux Pays-Bas et en Autriche, no 5 en Norvège, no 8 en Nouvelle-Zélande, no 20 en Suisse, no 37 en Australie...
À l'époque, le cas de Jordy interpelle sur la situation des enfants-stars et sur la protection des intérêts financiers et de l'équilibre psychologique des enfants lorsqu'ils sont en contact avec le monde du spectacle. Sa carrière aurait généré 10 millions € de chiffre d'affaires.
En 1993, ses parents ouvrent en Normandie « la ferme de Jordy », un parc de loisirs avec des animaux miniatures. Conçu par le père de Jordy qui n'a aucune expérience dans ce type d'activité, le parc est un échec et ferme en 1996. La même année, ses parents se séparent. Le parc était financé avec les droits d'auteur de Jordy qui auraient dû être placés sur un compte bloqué et ne pouvaient être investis que dans des placements financiers sans risque. Claude Lemoine, son père, justifiera ces dépenses illégales par sa volonté d'entretenir « une affaire familiale », confirmant qu'il ne reconnaissait pas de frontière entre l'argent de son fils et le sien. Aujourd'hui, Claude Lemoine a perdu la totalité des droits d'auteur de son fils ainsi que son propre patrimoine.
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