Nés un 07 octobre
Raymond Goethals, entraîneur de football belge, né le 7 octobre 1921 à Forest en Belgique, mort dans la même ville le 6 décembre 2004. Il a notamment mené l'Olympique de Marseille à son titre de champion d'Europe en 1993, devenant ainsi le premier et le seul entraîneur à remporter la Ligue des champions avec un club de football français .
Raymond Goethals, surnommé « Raymundo », « Raymond-la-science », « le sorcier belge » ou encore « le magicien », est l'entraîneur belge de football le plus titré. Il est aussi connu pour son franc-parler, son accent, ainsi que son style rappelant le personnage de Columbo. Il a un fils, Guy Goethals, qui fut arbitre de football à l'Euro 1992 et à l'Euro 1996. Avant d'être entraineur, il était gardien de but dans les années 1940 avec le club bruxellois du Daring Bruxelles, puis rejoignit après la guerre le Racing Bruxelles. Il raccrocha les crampons en 1952. Déjà entraîneur depuis 1966 sous Constant Vanden Stock, alors sélectionneur national, il fut nommé à la tête de l'équipe nationale belge en 1968, qu'il réussit à qualifier deux ans plus tard pour la phase finale de la Coupe du monde de football. En 1972, toujours sous sa direction, les Diables rouges terminèrent à la troisième place du championnat d'Europe. La sélection nationale a joué 44 rencontres sous sa direction.
Desmond Mpilo Tutu, archevêque anglican sud-africain, né le 7 octobre 1931 à Klerksdorp, en Afrique du Sud, il reçut le prix Nobel de la paix en 1984.
Auteur d'une théologie ubuntu de la réconciliation, il fut ensuite le président de la Commission de la vérité et de la réconciliation, chargée de faire la lumière sur les crimes et les exactions politiques commis, durant l'apartheid, au nom des gouvernements sud-africains, mais également les crimes et exactions commis au nom des mouvements de libération nationale. Desmond Tutu est né dans le Transvaal, le deuxième des trois enfants de Zacheriah Zililo Tutu et de son épouse, Aletta. La famille Tutu déménage à Johannesburg quand Desmond a douze ans. Son père était enseignant, sa mère femme de ménage et cuisinière dans une école pour les aveugles.
Bernard Lavilliers, de son vrai nom Bernard Oulion, auteur-compositeur-interprète français, né le 7 octobre 1946 à Saint-Étienne, ou à Firminy. Son père, ancien résistant pendant la Seconde Guerre mondiale et syndicaliste par la suite, il sera un peu plus tard directeur des ressources humaines à la manufacture nationale d'armes (MAS), sa mère était assistante sociale. Son éducation joue un grand rôle dans son approche de la musique. Il explique que ce sont ses parents qui lui ont donné la passion pour les rythmes tropicaux, le jazz portoricain, la musique classique et la poésie. Il écoutait, dès ses quatre ans, beaucoup de musique grâce au tourne-disque qui lui est offert pour son anniversaire. Parmi les événements notables : il est frappé d'une pneumonie pendant son enfance, et ses parents déménagent en banlieue pour l'éloigner de la pollution de Saint-Étienne ; il commence la pratique de la boxe à l'âge de 13 ans. Selon l'historiographie officielle, à quatorze ou quinze ans, il fait un séjour en maison de correction. À sa sortie, il commence à travailler et devient, à la demande de son père, apprenti tourneur sur métaux à la MAS. Il écrira plus tard : « À cette époque de ma vie, je me cherchais : je ne savais pas si je serais gangster, boxeur ou poète… »
En 1963, il adhère au parti communiste français. À ses 18 ans, il participe à Saint-Étienne à Nocturne, un premier montage (textes-chansons) créé par la troupe Duk (dirigée par Pierre-René Massard), aux côtés d'un autre jeune Stéphanois, Alain Meilland, futur cofondateur du Printemps de Bourges auquel il participera à de nombreuses reprises. À vingt ans, il part pour le Brésil, d'où il revient un an plus tard. Dans les années 1960, Bernard Oulion commence à chanter dans les cabarets de la rive gauche à Paris: chez Jacky Scala, rue Lacépède ; on le retrouve aussi à la Cour des miracles à Bordeaux, en compagnie de Gilles Elbaz, Germinal ou Gérard Ansaloni. En 1967, il sort ses premiers 45 tours et obtient le prix de la Rose d'or de la chanson à Montreux avec La Frime. Son premier album, Chanson pour ma mie, sort en 1968, avec en titre son prénom et un énigmatique « Lavilliers », qui deviendra son nom de scène. Pendant les évènements de mai 1968, il chante dans les usines occupées de la région lyonnaise. Sillonnant alors la France, il éprouve des difficultés à percer dans la musique, tout en jouant pendant quelques mois dans des cabarets de province ; au mois de juin 68, il fait la manche en Bretagne. Il exerce plusieurs petits boulots (restaurateur, gérant de boite de nuit à Marseille, etc.) et se marie en 1970 avec Évelyne. En 1970, Bernard Lavilliers sort un 45 tours, sous le nom d'« Edgar de Lyon », avec les titres Camelia blues et Juliette 70. Il sort son deuxième album en 1972, Les Poètes et commence à avoir une certaine notoriété, qui se confirme, en 1975, avec Le Stéphanois, San Salvador et Saint-Étienne. La consécration viendra en 1976 avec Les Barbares. Il décrit cet album comme le tournant musical de sa carrière. On y découvre en effet un mélange musical allant du rock au funk en passant par les rythmes tropicaux. Il passe pour la première fois à l'Olympia en octobre 1977. C'est à cette période qu'il rencontre Léo Ferré, un modèle pour lui ; sa carrière est alors lancée.
Vladimir Vladimirovitch Poutine, homme d'État russe, né le 7 octobre 1952 à Léningrad (aujourd'hui Saint-Pétersbourg). Depuis 1999, il est la figure centrale de l’exécutif, alternativement comme président du gouvernement (1999-2000 et 2008-2012) et président de la fédération de Russie (par intérim de 1999 à 2000, et de plein exercice de 2000 à 2008 et depuis 2012).
Officier du KGB, principal service de renseignement de l'URSS post-stalinienne, en poste à Dresde au moment de la chute du mur, il commence sa carrière politique à la mairie de Saint-Pétersbourg, puis devient l'un des plus proches conseillers du président Boris Eltsine, qui fera de lui le directeur du Service fédéral de sécurité en 1998, puis le président du gouvernement de la Russie l'année suivante.
À partir du 31 décembre 1999, à la suite de la démission de Boris Eltsine, il assure les fonctions de président de la fédération de Russie par intérim. Il devient président de plein exercice le 7 mai 2000, après avoir remporté l'élection présidentielle au premier tour. Confortablement réélu en 2004, il mène une grande politique de réformes marquée par un redressement de l'économie nationale et une politique institutionnelle tournée vers une concentration des pouvoirs présidentiels.
En 2008, la Constitution lui interdisant de concourir pour un troisième mandat consécutif, il soutient la candidature de Dmitri Medvedev à la présidence. Une fois élu, ce dernier le nomme président du gouvernement. Dans la foulée, Vladimir Poutine prend la direction du parti Russie unie.
Candidat à l'élection présidentielle de 2012 avec le soutien du président Medvedev, il l'emporte au premier tour et retrouve la fonction de président de la fédération de Russie pour un mandat allongé de deux ans en vertu d'un amendement adopté en 2008. A la suite d'un référendum, il permet le rattachement de la péninsule de Crimée à la Russie. il implique militairement la Russie dans la guerre civile syrienne, en soutien et à la demande du chef de l'Etat syrien : Bachar el-Assad.
Il brigue un nouveau mandat lors de l'élection présidentielle de 2018, qu'il remporte dès le premier tour avec un score jamais atteint par un candidat lors d'un scrutin présidentiel de l'après-communisme (76,7 %).
Le nom « Poutine » vient du russe « pout' », qui signifie le « chemin ». Le suffixe « in » est la marque du génitif singulier des noms propres qui correspond aux prépositions françaises « de » et « du ». Son nom pourrait donc se traduire par « Duchemin ».
Vladimir Poutine est issu d'une famille ouvrière dont il est le troisième enfant. Ses parents, Vladimir Spiridonovitch Poutine (1911-1999) et Maria Ivanovna Poutina, née Chelomova (1911-1998), avaient auparavant eu deux fils, Viktor Poutine et Oleg Poutine, nés dans les années 1930, mais décédés en bas âge. Vladimir Spiridonovitch Poutine était soldat de l'Armée rouge dès 1941 et fut chargé durant la Seconde Guerre mondiale avec sa division de défendre Leningrad le long de la Neva, il fut alors gravement blessé à la jambe gauche. Maria Ivanovna Poutina survécut aux 872 jours du siège de Léningrad durant la guerre, bien qu'un temps laissée pour morte et sauvée par son mari de retour de l'hôpital. Après la guerre, le couple travailla à l'usine ferroviaire de Leningrad.
Ses grands-parents étaient des paysans du hameau de Pominovo, appartenant au village de Tourguinovo (oblast de Tver), au nord de Moscou, installés là depuis la fondation du village au XVIIe siècle. Selon un biographe de Vladimir Poutine, le grand-père, Spiridon Poutine, fut le premier de la lignée à naître après l'abolition du servage dans l'empire tsariste. Spiridon, dont Vladimir Poutine a dit qu'il était le membre de sa famille qu'il admirait le plus, aurait été cuisinier des Romanov, puis de Lénine et de Staline. Quelques jours après sa naissance, la mère de Vladimir Poutine demande secrètement que son fils soit baptisé dans la cathédrale de la Transfiguration, alors que le baptême peut être sévèrement puni en Union soviétique, État athéiste. Son institutrice le guide vers la découverte de la culture et des arts, le promenant dans les musées de Leningrad. Cela modifia son ouverture vers le monde. Vladimir Poutine pratique dans sa jeunesse la lutte russe, le sambo et le judo dès l'âge de 11 ans (il est plusieurs fois champion de sambo de Leningrad ; en 1973, il s'est vu conférer le titre de maître des sports de sambo, et en 1975 de judo). Il aime jouer au tennis, faire du ski alpin, de l'équitation et de la natation.
Poutine suit des études de droit à l’université de Léningrad (aujourd'hui l'université d'État de Saint-Pétersbourg), où il étudie, entre autres, Thomas Hobbes, John Locke et Emmanuel Kant. Il obtient son diplôme en 1975 avec un mémoire sur « Le principe du commerce de la nation la plus favorisée en droit international ». Vladimir Poutine parle couramment l'allemand, ayant habité et travaillé plusieurs années dans la République démocratique allemande, mais maîtrise très peu l'anglais et préfère utiliser des interprètes en conversant avec des anglophones.
Merci de mettre un petit "j'aime" en bas de page, si vous avez aimé bien sûr. Bien entendu les commentaires sont les bienvenus.
Retour aux articles de la catégorie Nés en octobre -
⨯
Inscrivez-vous au site
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 7 autres membres