John Charlton, dit Charlton Heston, acteur, réalisateur et scénariste américain né le 4 octobre 1923 à Evanston, dans l'Illinois, mort le 5 avril 2008 à Beverly Hills en Californie. Devenu une légende du cinéma à la suite de sa prestation dans le film Ben-Hur (1959), pour laquelle il obtient l'Oscar du meilleur acteur, Charlton Heston est l'un des symboles du cinéma américain des années 1950 et des années 1960. Il a associé son nom aux plus grandes superproductions de Hollywood de cette époque, telles que Les Dix Commandements (1956), Le Cid (1962) ou Les 55 Jours de Pékin (1963), avant de s'illustrer dans des films d'anticipation dont les plus connus sont La Planète des singes (1968), Le Survivant (1971) et Soleil Vert (1974). Il a également été l'un des pionniers du genre des films catastrophes avec 747 en péril (1974) et Tremblement de terre (1974). De par son impressionnante carrure et son visage dur, Charlton Heston fut l'interprète idéal tout au long de sa carrière de personnages virils et, la plupart du temps, honnêtes et bons. Au delà de sa carrière au cinéma, il s'engagea politiquement contre le racisme et devint l'une des figures hollywoodiennes du Mouvement des droits civiques dans les années 1960. Il s'engagea par la suite auprès du Parti républicain et, à la fin de sa vie, milite au sein de la NRA pour la défense des armes à feu. Atteint de la maladie d'Alzheimer dès 2002, il décida de mettre fin à toute activité cinématographique et politique. En 2003, le président George W. Bush lui décerna la médaille présidentielle de la Liberté, la plus haute distinction civile américaine.
Julien Clerc, chanteur français. Fils de Paul Leclerc (1916-2003), haut fonctionnaire à l'Unesco, et d'Évelyne Merlot (1926-1999), originaire de la Guadeloupe, Paul-Alain Leclerc naît le 4 octobre 1947 dans le 19e arrondissement de Paris. Sa grand-mère paternelle, Marie-Louise, est aide-ménagère chez celui qui deviendra son grand-père paternel, Auguste Leclerc, contrôleur PTT. Son grand-père maternel, Alexandre Merlot, est un métis guadeloupéen. Dans deux documentaires diffusés sur France 3 dédiés aux chansons françaises d'inspiration extra-métropolitaine, Entre 2 rives… Sous les Tropiques" en 2011 et Le tour du monde en chansons en 2016, Julien Clerc déclare être originaire de Guadeloupe et se sentir profondément antillais, que sa musique en est forcément inspirée et que son grand-père était de la même couleur de peau que Yannick Noah. Des tensions apparaissent rapidement dans le couple aux origines sociales différentes et ce, dès le choix du prénom du nourrisson, qui hérite d’un prénom composé, son père souhaitant l’appeler Paul et sa mère Alain. Ses parents divorcent le 6 avril 1949 et, après deux ans de bataille judiciaire, Paul obtient la garde de l'enfant mais sort de la procédure éprouvé, victime d’un infarctus qui entraîne une paralysie partielle du visage. Le 6 octobre 1949, Paul Leclerc se remarie avec Ghislaine Téry (décédée le 23 décembre 2011). Le couple donne à Paul-Alain deux demi-frères, Gérard et Jean-Noël, et trois demi-sœurs : Sylvie, Christine et Marianne. Il habite alors à Bourg-la-Reine et, grâce à des voisins, fait du scoutisme laïc chez les Éclaireurs de France dans le « groupe Montaigne ». Ghislaine, claveciniste, le met au piano classique et l'emmène régulièrement au théâtre des Champs-Élysées, écouter les Musigrains, des cycles de concerts-conférences pédagogiques fondés par Germaine Arbeau-Bonnefoy. Après des études au lycée Lakanal à Sceaux avec son ami d'enfance de Bourg-la-Reine, Maurice Vallet dit « Momo », Paul-Alain Leclerc obtient son baccalauréat en 1965. Son père le destinant à de hautes études, il tente l'examen de Sciences-Po puis s'inscrit à la faculté de droit en septembre 1966. Il décide finalement d'entamer un cursus d'anglais à la Sorbonne. Mais il néglige ses études et refait le monde avec ses camarades en cette année qui annonce les bouleversements de Mai 68. À cette époque, il compose ses premiers morceaux, Maurice Vallet devenant son premier parolier. La rencontre décisive avec Étienne Roda-Gil dans le bistrot d'étudiant L’Écritoire a lieu probablement au printemps 1967. La légende veut que leur collaboration ait débuté en ce lieu lorsque le futur Julien Clerc, jeune étudiant en anglais, lance à la cantonade : « Qui veut m'écrire une chanson ? ». Roda-Gil sera son principal parolier, ce qui exclut vite Maurice Vallet. L'écriture nouvelle de Roda-Gil est empreinte de nostalgie et d'hermétisme militant. Elle est alors associée à la voix, haut perchée et chargée de vibrato très serré, de Paul-Alain Leclerc, ainsi qu'à son sens de la mélodie. Ces différents éléments aboutiront à un succès. C'est également dans ce café qu'il rencontre l'amour, en la personne de Marie-Françoise Aimé, dite Zaz, une étudiante en lettres. Il passe de longues heures au piano dans la maison de Bourg-la-Reine de sa petite amie que ses parents ont désertée. Grâce à une relation familiale, sa cousine Jacqueline Socquet-Clerc, dont le frère est directeur artistique chez Pathé-Marconi, il signe pour le label et sort le 9 mai 1968 son premier 45 tours, La Cavalerie. La chanson de l'artiste, qui a pris le nom de scène de Julien Clerc, passe en boucle à la radio. Parlant d'« abolir l'ennui », elle trouve un écho dans la jeunesse de mai 1968 qui se découvre une idole toute neuve.
À l'automne 1968, Julien Clerc part en tournée avec Adamo. En mars 1969, il monte pour la première fois sur la scène de l'Olympia en première partie de Gilbert Bécaud et obtient un triomphe. C'est à cette occasion que Bertrand Castelli, hippie milliardaire et la productrice Annie Fargue lui rendent visite dans sa loge. Détenteurs des droits de la comédie musicale Hair pour la France, ils lui proposent le premier rôle. Julien Clerc refuse puis finit par accepter après avoir assisté à une représentation à Londres. Du 16 au 29 décembre 1970, il passe cette fois-ci en vedette à l'Olympia ; ce sera le début d'une longue carrière.
Najat Vallaud-Belkacem, née Najat Belkacem le 4 octobre 1977 à Beni Chiker (Maroc), femme politique française. Elle possède la double nationalité franco-marocaine, mais son activité politique est avant tout française. Elle fut porte-parole de Ségolène Royal pour l'élection présidentielle de 2007 et en vue de la primaire citoyenne de 2011, puis de François Hollande pour l'élection présidentielle de 2012. De 2004 à 2008, elle fut conseillère régionale en Rhône-Alpes, vice-présidente du conseil régional chargée de la culture, puis présidente de la commission culturelle. De 2008 à 2013, elle fut conseillère municipale de Lyon, adjointe aux grands événements, à la jeunesse et à la vie associative.
Ministre des Droits des femmes et porte-parole du gouvernement dans les gouvernements Jean-Marc Ayrault, dont elle était la benjamine, de 2012 à 2014. Confirmée ministre des Droits des femmes dans le gouvernement Valls I en avril 2014, elle sera nommée par ailleurs ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports. Elle fut la première femme à occuper le poste de ministre de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche (d'août 2014 à mai 2017 dans le deuxième gouvernement Manuel Valls et dans le gouvernement Cazeneuve). Elle s'est depuis mise en retrait de la vie politique. Depuis mars 2020, elle est directrice France de l'ONG ONE.
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