Nés un 13 octobre
Ivo Livi , plus connu sous le pseudo Yves Montand, chanteur et acteur français né le 13 octobre 1921 à Monsummano Terme (Italie), mort le 9 novembre 1991 à Senlis (France), d'origine italienne, il sera naturalisé en 1929.
Issu d'une famille ayant fui l'Italie fasciste, le jeune Ivo Livi grandit à Marseille et se passionne pour le cinéma, notamment pour les comédies musicales américaines, admirant Fred Astaire et ses numéros de claquettes. D'abord dans les cabarets marseillais, puis dans des salles et en tournée, il se fait un nom dans la chanson et finit par monter à Paris après la guerre. Grâce au soutien d'Édith Piaf, il devient une vedette du music-hall français, avec des chansons comme Les Feuilles mortes, C'est si bon, Mais qu’est-ce que j’ai ? Rien dans les mains, rien dans les poches ou encore La Bicyclette.
Son succès musical le conduira vers le cinéma. Il parvint à s'imposer en tant qu'acteur avec son premier grand rôle dans Le Salaire de la peur (1952), film récompensé à plusieurs reprises, ainsi qu'au théâtre dans Les Sorcières de Salem en 1955. Son passage sur les scènes de Broadway le conduit à tourner Le Milliardaire (1960), film musical hollywoodien, où il joue aux côtés de Marilyn Monroe. La consécration critique arrive avec la trilogie politique de Costa-Gavras : Z, L'Aveu et État de siège, qui lui conféra son statut d'acteur engagé. Acteur à succès tout au long des années 1960, 1970 puis 1980, il tourne sous la direction de grands réalisateurs français tels que Henri-Georges Clouzot, Jean-Pierre Melville, Henri Verneuil, Costa-Gavras, Claude Sautet ou encore Alain Corneau, alternant les drames, les films politiques, les polars et les comédies. Connu pour son engagement politique à gauche, Montand interprète de nombreux films et chansons engagés, dont ceux de Costa-Gavras dénonçant les extrémismes. Militant du Mouvement de la paix et des Droits de l'homme, il donne notamment un récital à l'Olympia en soutien aux Chiliens après le coup d'État de Pinochet. Avec Simone Signoret, qu'il épouse en 1951, il formera l'un des couples les plus célèbres du cinéma français.
Raymond Kopaszewski, footballeur international français, plus connu sous le nom de Raymond Kopa, né le 13 octobre 1931 à Nœux-les-Mines (Pas-de-Calais), mort le 3 mars 2017 à Angers (Maine-et-Loire). Il évolua principalement au poste de milieu offensif du début des années 1950 jusqu'à la fin des années 1960. Raymond Kopa commença le football en amateur dans le club de sa ville natale, l'US Nœux-les-Mines. Après avoir terminé deuxième du concours du jeune footballeur 1949, Raymond Kopaszewski sera repéré par le SCO d'Angers. Il y joua deux saisons, et deviendra Kopa avant de partir pour le Stade de Reims. Entre 1951 et 1956, il remporta de nombreux trophées sur la scène nationale avec l'équipe champenoise avant d'échouer en finale de la Coupe d'Europe contre le Real Madrid en 1956, quelques semaines avant d'être transféré dans le club espagnol. Il joua trois saisons à Madrid, ne perdant qu'une seule rencontre à domicile et remportant trois Coupes d'Europe et deux championnats d'Espagne. Après trois années en Espagne, il choisit de revenir à Reims, où il resta jusqu'à la fin de sa carrière en 1968. En équipe de France, Raymond Kopa joua 45 matchs et inscrivit 18 buts entre 1952 et 1962. Il participa à la Coupe du monde 1954, puis celle de 1958 lors de laquelle la France termine troisième. À six reprises, il est capitaine de l'équipe nationale. Meilleur joueur de la Coupe du monde 1958, il est considéré comme étant un des meilleurs joueurs français de l'histoire du football. Raymond Kopa est également élu Ballon d'or cette année-là. Il est le troisième joueur et le premier Français à recevoir cette distinction.
Joueur vedette de son époque, Raymond Kopa utilisera son image de première célébrité du football français pour militer pour les droits des joueurs de football et lutta pour l'obtention du contrat à temps. Il utilisa également son image et son nom pour réussir sa reconversion professionnelle. À la tête du groupe Kopa, il devint homme d'affaires et le restera jusqu'à sa retraite en 1991. Consultant médiatique épisodiquement, le Napoléon du football passe la fin de sa vie entre la Corse et Angers.
Raymond Kopaszewski est né dans une famille de mineurs. Ses grands-parents paternels étaient venus de Pologne en France en 1919 avec quatre enfants, dont le père de Raymond, François, alors âgé de 13 ans. Ce dernier s'installa dans le Pas-de-Calais, à Nœux-les-Mines, entre Lens et Béthune, dans une région minière. Comme la majeure partie des quelque 6 000 autres immigrants polonais de l'après-guerre, les Kopaszewski préservèrent leur langue et leur forte foi catholique, alors que les plus jeunes membres de la famille s'intégrèrent dans le mode de vie français. Sa mère, Hélène, d'origine polonaise, venait elle aussi d'une famille de mineurs depuis au moins trois générations. À l'école, Kopaszewski a des difficultés, il se dit « ni doué pour les mathématiques, ni pour l'histoire, ni pour le reste », d'autant plus qu'à son domicile, la langue parlée est le polonais. À partir de l'âge de 5 ans et pendant tout le reste de son enfance, il passait beaucoup de temps à jouer des matchs de football, le matin à l'école, l'après-midi dans le jardin de ses parents, le dimanche pendant la mi-temps sur le terrain des seniors et lors des réunions de famille dans leur maison à Mazingarbe. À 8 ans, Raymond Kopaszewski créa sa première équipe de football, dans la rue, principalement avec des Polonais, mais aussi quelques Français et Italiens. L'équipe du Chemin-Perdu se fit rapidement une solide réputation dans les corons. Les dribbles de Raymond lui permettaient de se faire remarquer par le club de football local, l'US Nœux-les-Mines, qu'il intègrera en 1941 à l'âge de 11 ans. Pendant la Seconde Guerre mondiale, entre 1940 et 1944, le Nord de la France était sous occupation allemande et dépendait de la « zone interdite » directement gérée par l'administration militaire allemande à Bruxelles. Raymond Kopa doit sa première balle en cuir aux soldats allemands qui réquisitionnèrent un terrain de football pour jouer entre eux. Raymond et ses copains en profitèrent pour voler un ballon aux soldats allemands. Plus tard, il dit à propos de cette anecdote : « À notre manière, nous avions presque fait un acte de résistance, non ? »
Daniel Bevilacqua, plus connu sous le nom de Christophe, auteur-compositeur, chanteur et occasionnellement comédien français, né le 13 octobre 1945 à Juvisy-sur-Orge, mort le 16 avril 2020 à Brest. En 1965, en pleine époque yéyé, une de ses premières chansons, Aline, devint instantanément un tube. Il connut d'autres grands succès en 1973 et 1974 avec Les Paradis perdus et Les Mots bleus, salués par la critique, tout comme son album pop rock Le Beau Bizarre en 1978 qui connaîtra cependant un retentissement commercial moindre. Au total, il aura publié dix-sept albums studio, trois albums en public et collaboré à quatre longs métrages en cinquante-cinq ans de carrière. Christophe descend d'immigrés italiens originaires du Frioul. En 1891, son arrière-grand-père, le maçon-fumiste Baptiste Bevilacqua, s'installa à Juvisy et fit venir de nombreux compatriotes pour travailler dans l'entreprise familiale. Plusieurs décennies après, le père de Christophe, Georges Jacques Bevilacqua, dirigera une entreprise d'installation de chauffage central, qui prospéra assez pour s'étendre à la vente d'électroménager, la mère, française elle, était couturière. Vers l'âge de huit ans, Édith Piaf et Gilbert Bécaud furent ses premières idoles, puis il découvrit le blues, Robert Johnson et John Lee Hooker. Fasciné très jeune par l'American way of life, tel qu'il est dépeint dans les films qu'il va souvent voir au cinéma, il se passionna également pour les automobiles. À la fin des années 1950, comme bien des Baby boomer, il sera marqué par Elvis Presley et James Dean et, tout en développant une passion sincère pour le rock des pionniers de la maison Sun et le blues, il reconnaîtra avoir également été influencé par Georges Brassens.
Ayant trouvé sa vocation, il apprend la guitare et l'harmonica et choisit « Christophe » comme nom de scène en hommage à la médaille de saint Christophe qu'il avait reçue de sa grand-mère. En 1961, il fonde un groupe amateur qu'il nomme Danny Baby et les Hooligans (« Danny » étant une référence à son prénom Daniel). En 1963, Christophe entame une carrière de chanteur en solo et enregistre son premier 45 tours Reviens Sophie, qui est un échec. C'est en 1965, année où il effectua son service militaire, que sa carrière décolla véritablement grâce au succès de sa ballade Aline qui lui apporta la reconnaissance : numéro 1 en France, en Espagne, en Belgique, en Israël, en Turquie et au Brésil, la chanson dépassera le million de disques vendus, dont plus de quatre cent mille en France. Mais des doutes sur les paroles (peut-être écrites en collaboration avec Jean Albertini, son producteur) et la musique lui valent, quelque temps plus tard, un procès pour plagiat avec le chanteur Jacky Moulière, qui l'accuse d'avoir plagié sa chanson La Romance. Christophe perd en première instance mais gagne en appel à la fin des années 1970. En avril 1966, il figure, parmi quarante-six vedettes françaises du « yéyé », sur la Photo du siècle prise par Jean-Marie Périer. c'est le début d'une très longue carrière qui ne cessera qu'à sa mort en avril 2020, en pleine pandémie de la Covid 19.
Éric Blanc, de son vrai nom Éric Degbegni, imitateur, humoriste et acteur français d’origine béninoise, né le 13 octobre 1965 à Cotonou. Né au Bénin d’un père magistrat et d’une mère puéricultrice, il y vit jusqu’en 1975 où il s’exila avec sa famille pour Paris après le coup d’État du général Kérékou. Il abandonnera assez rapidement ses études de droit pour se consacrer à la scène. En 1986, il débuta au Caveau de la République avec des imitations de Valéry Giscard d’Estaing, Frédéric Mitterrand ou Yannick Noah et enchaîna rapidement par des prestations régulières à la télévision dont La Classe sur France. Il créa son premier one-man show au Bataclan puis à Bobino. Dans la deuxième moitié des années 1980, il connut une période de succès grâce à ses numéros d'imitateur : les médias français le présentèrent alors comme le seul Noir qui imitait les Blancs célèbres. En 1988, il sera la vedette du film Black Mic-Mac 2, et l'année suivante celle du film L'Invité surprise, dans lequel il donna la réplique à Victor Lanoux. La carrière d'Éric Blanc connut cependant un coup d'arrêt en raison de démêlés judiciaires avec le critique de cinéma Henry Chapier : l'humoriste avait effectivement imité ce dernier lors de la "cérémonie des Césars" et lors de l'émission "Bains de minuit", présentée par Thierry Ardisson, le 16 octobre 1987, en se moquant de l'homosexualité du journaliste. Éric Blanc se trouva alors, à partir de 1988, « interdit » de télévision. Il poursuivra néanmoins ses activités, apparaissant au théâtre et, plus rarement, au cinéma.
Slimane, de son nom complet Slimane Nebchi, auteur-compositeur-interprète et acteur français, né le 13 octobre 1989 à Chelles, en Seine-et-Marne. Il remporta la cinquième saison de The Voice : La plus belle voix le 14 mai 2016, avant de sortir en juillet 2016 son premier album, À bout de rêves, puis un second en janvier 2018, Solune. Il est « coach » pour The Voice Belgique. En 2020, aux Victoires de la musique, il remporta avec Vitaa le trophée de la meilleure chanson originale pour Ça va, ça vient. Issu d'une famille algérienne originaire de Bouchagroune, dans la Wilaya de Biskra, Slimane Nebchi naît le 13 octobre 1989 à Chelles, en Seine-et-Marne, où il grandit entouré d'un frère et de deux sœurs, dont il est l'aîné. Adolescent, il se découvre une passion pour le chant en intégrant une chorale gospel. Après avoir passé son bac, il intègre plusieurs écoles de musique pendant trois ans et se produit dans des bars de Pigalle. Il poste également des vidéos sur Youtube à partir de 2009, où il interprète ses premières compositions, et participe à divers télé-crochets (Nouvelle Star en 2009, Popstar et X-Factor en 2011 sur M6, Encore une chance en 2012 sur NRJ). Bien qu'il ne remporte aucun de ces concours, il commence à se faire remarquer. Ainsi, en 2015, Didier Barbelivien lui propose de participer à sa prochaine comédie musicale, Marie-Antoinette et le Chevalier de Maison-Rouge. De ce projet, un album et des singles sont sortis. Il est ajourné avant d'être monté sur scène.
Slimane est un amoureux de la langue française, c'est pourquoi lors de l'émission Sept à huit diffusée le 3 juillet 2016 sur TF1, il confie avoir souvent chanté dans sa cité de Chelles des chansons de Charles Aznavour ou encore de Jacques Brel, dont il est fan depuis son plus jeune âge.
Il participe ensuite à la cinquième saison du télé-crochet "The Voice" : La Plus Belle Voix sur TF1. Lors des auditions à l'aveugle, son interprétation de la chanson À fleur de toi de Vitaa fait se retourner les quatre coachs. Après plusieurs autres interprétations remarquées, il remporte l'émission le 14 mai 2016, recueillant 33 % des voix du public ; ce sera le top départ d'une carrière qu'il espère longue et prolifique.
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